Expose Financer Fini
Le cas Air Liquide. Problématique : Dans quelle mesure la logique de financement d’Air Liquide peut-elle être considérée comme novatrice pour son époque ? l- La phase d’Exploration (1902-1912). 1 – Situation du financement au XXème siècle. A- Place des banques. B- Les Marché financiers. 2 -Débuts de Air Liquide : ses choix de financement. 3- Une vision mon Il – L’entrée en Bours 1 – Définition des dl or 15 Sni* to View emps. 929 ) cernents A- Financement interne. B- Financement externe. a. Le financement direct. b. Le financement indirect. – Entrée de Air Liquide en Bourse. A- Les opérations en Capital. B – Financement par émission de titres de dette. C- Air Liquide et les différents moyens de financement, innovation par rapport à son époque D- Le souci de l’actionnaire. Ill – Air Liquide face à la crise (1929-1939) 1- La crise de 29 et son arrivée en France. 2- Le changement : l’autofinancement comme première société qui base son activité sur la liquéfaction de l’air, ce qui lui permet d’être présente dans l’industrie, le domaine médicale ou encore dans le domaine de la plongée.
C’est une société d’innovation tant sur le plan industriel que sur celui u financement. Concernant le plan industriel, on peut noter que Air Liquide est à l’origine de la plongée moderne, d’un fort développement du la médication ou encore du développement des téléviseurs. Du coté de l’investissement, l’innovation majeure vient du fondateur d’Air Liquide; en effet, celui-ci déclarait à son ami Georges Claude, « jamais de dette, à court, moyen au long terme; Mieux vaut faire appel aux actionnaires-partenaires qu’aux banquiers ».
Air Liquide apparait alors comme l’une des premières entreprises à rejeter les méthodes de financement habituelles de son époque. On peut dès lors naturellement se demander dans quelle mesure la logique de financement d’Air Liquide s’inscrit-elle dans un mouvement novateur pour son époque? Pour répondre ? cette problématique, nous verrons dans un premier temps comment la société Air Liquide a financé ses premieres activités. Par la suite, nous nous intéresserons à l’introduction en bourse de l’entreprise et son impact sur son financement; pour enfin nous concentrer le comportement d’Ar Liquide face à la crise de 1929. – La phase d’Exploration (1902-1912) 1 – Situation du financement au début du XXème siècle. A. Place des banques. Le début du XXème siècle est marqué par un développement de la confiance des entrepreneurs envers les banques (établissements financiers). Il existe deux différents types de banques: 15 les banques (établissements financiers). Il existe deux différents types de banques: les banques de dépôt et les banques d’affaire. Leurs objectifs sont radicalement différents.
Les banques daffaire sont des sociétés de conseils stratégique et financier qui s’occupent des entreprises. Elles sont aussi vues comme des banques de financement. Les banques de dépôts, elles, reçoivent et gèrent les dépôts. Ces dernières adoptent un rôle plus prépondérant car plusieurs entrepreneurs y déposent leur argent ; elles s’étendent d’ailleurs géographiquement. Cependant au niveau des prêts, les banques n’ont pas confiance et ne prêtent que très peu à cette époque. B. Marché financier.
Sur le Marché financier, on constate une ouverture aux titres privés, les entreprises privées vont pouvoir désormais y mettre en vente des actions. Ce marché est divisé en deux : La coulisse et le parquet. La Coulisse est le marché le plus risqué donc, les plus avertis seront ceux qui vont sur ce marché et qui acceptent de ommercer dessus. Le Parquet est ouvert a un public beaucoup plus large et va devenir une place de financement régulier à long terme pour les entreprises. En ce qui concerne les obligations, elles sont échangées à la Bourse sur la côte.
Ce qul marque aussi ce début de slècle, c’est que sur le marché financier, l’émission d’actions est plus importante que celle d’obligations. Pourtant, l’autofinancement est encore le moyen de financement le plus privilégié car les entrepreneurs semblent avoir du mal à accepter l’intrusion de tiers dans la société. La mise en place d’actions peut au la spéculation et de la PAGF 15 dans la société. La mise en place d’actions peut aussi entrainer de la spéculation et de la volatilité. En réalité, Le moyen de financement (externe) dépend aussi du secteur.
Notamment le recours aux actions dans le secteur des services est important, comme les assurances ou les banques, alors que rémission d’obligations est privilégiée dans les secteurs de l’énergie et des transports. 2 – Débuts de Air liquide, ses choix de financement. La start-up Air Liquide est encore à la phase d’exploration à cette époque. Cest-à-dire qu’elle vient de démarrer et cherche encore es besoins de l’entreprlse notamment à travers des objectifs ? atteindre ainsi que des critères de satisfactions.
Alors qu’une incertitude pèse sur les nouvelles technologies et surtout sur les start-up, Air liquide trouve quand même des ingénieurs qui croient en ce projet décident d’investir. Ils vont composer ce qu’on peut appeler le noyau dur de l’entreprise et leurs investissements vont être complétés vers 1908 par des actions émises sur le marché de la Coulisse. Les deux associés (P Delorme et G. Claude) ne veulent pas passer par un financement par les banques, les considérant comme « trop chères et trop nvahissantes ». Ils évitent au maximum l’endettement.
Ce qui est remarquable est que leur financement est plus accès sur les apports des actionnaires que sur l’autofinancement, qui n’est quand même pas délaissé. En réalité, la constante hausse des apports liés aux actions se justifie d’un coté par une augmentation du capital numeraire, c’est a dire une augmentation des titres vendus et donc de la part des actionnaires ainsi que par une dema 5 dire une augmentation des titres vendus et donc de la part des actionnaires ainsi que par une demande croissante de financement.
C’est-à-dire que Air liquide demande au départ rès peu à ses actionnaires et que plus son affaire se développe, plus elle demande des apports. Selon Petit-Konczyk (2003), « le nombre d’actionnaires est multiplié par 4 entre 1903 et 1908 et par 16 entre 1908 et 1912″. De plus, on peut également citer les dirigeants : « Nous ne sollicitons pas tous les fonds, au départ, mais régulièrement en fonction des progrès réalisés pendant la mise en route de la société » Comme dans toute entreprise à sa naissance, les bénéfices sont suffisant pour maintenir son activité.
Cependant elle a manqué de très peu de faire faillite à deux reprises. C’est l’entrée dans le Capital de Lefebvre-Dibon, un industriel qui a évité la chute de l’entreprise. 1913 sera une période de changement pour la start- up. En effet, son actionnariat se différencie, certaines banques entrent comme actionnaires notamment la Banque Vernes et la Banque Chauve. Mais pas seulement: c’est aussi l’année de son entrée en bourse. 3- une vision mondiale en avance sur son temps En 1906, Air Liquide met le cap sur l’international en s’implantant en Belgique, en Italie, en Grèce puis en Espagne.
Puis à peine 5 ans après sa création, Air Liquide dépasse les frontières de ‘Europe, s’implante au Japon, où elle développe son activité dans la construction navale et l’industrie ferroviaire. Cette implantation au Japon fut un combat dlfficile mais qui s’avéra finalement un pari réussi. puis pour améliorer sa portée internationale, Air liqu PAGF s 5 mais qui s’avéra finalement un pari réussi. Puis pour améliorer sa portée Internationale, Air liquide lance après la 1 ère Guerre Mondiale une réelle politique de fusion et d’acquisition, avec par exemple la société d’oxygène et d’acétylène du Japon.
Cette vision internationale a toujours été au oeur des ambitions de la direction, Air Liquide s’est avéree être une multinationale avant l’heure. Dès son départ, Air Liquide a donc su allier innovation et gestion, et cette ouverture internationale va alors marquer le début d’une longue période de prospérité pour l’entreprise. Il. L’entrée en Bourse de Air Liquide et raffirmation du mode de financement externe (1913-1928) 1 – Présentation des différents modes de financement. A- Le financement interne. Le financement interne est plus connu sous le terme d’autofinancement.
Cette pratique consiste pour l’entreprise à financer ses nvestissements à partir de ses capitaux propres: ses bénéfices, plus-values. Elle n’a alors recours à aucun acteur extérieur ? l’entreprise. Cette pratique était particulierement appréciée au XIXème siècle pour deux raisons: d’une part car elle se révèle peu risquée, mais également car Pétat d’esprit de l’époque considérait comme une réussite le fait d’être en mesure de se financer seul. Les entrepreneurs avaient du mal à laisser des acteurs étrangers intervenir dans leurs affaires, peu confiants et fiers de se financer seuls.
De plus, il s’agit d’un moyen de financement gratuit, sans aux d’intérêt mais surtout sans influence de la stratégie par des acteurs extérieurs. stratégie par des acteurs extérieurs. Dans les années 1920, on va voir apparaitre de nouveau une croissance accrue du recours à ce mode de financement. En effet, se mettra en place un désengagement massif des banques qui ne disposent plus des capitaux nécessaires aux nombreux prêts. 3. Le financement externe. Il existe différents types de financement externes.
Il s’agit pour l’entreprise de financer ses investissements en ayant recours ? des capitaux extérieurs à l’entreprise. Cette pratique va peu à peu e diffuser au XXème siècle, notamment dans la seconde moitié des années 20. a. Le financement direct ou désintermédié. Il s’agit d’un mode de financement où l’agent à besoin de financement est directement mis en relation avec celui à capacité de financement, sans passer par les banques. Les titres émis sant donc des actions ou des obligations directement sur le marché financier.
C’est à partir des années 80 d’après et sa théorie des trois D (ici c’est la désintégration) que cette pratique a connu son âge d’or. b. Le financement indirect ou intermédié. Ce mode de financement sous-entend le passage par un ntermédiaire financier pour se financer; les banques. On aura alors un financement monétaire (lorsqu’il y aura création de monnaie lors de l’octroi d’un crédit) ou non monétaire (la banque sert simplement à mettre les agents en relation) selon les cas. 2- L’entrée en Bourse d’Air Li uide. 7 5 financières d’un marché renouvelé.
En effet, de par son activité, Air Liquide va faire partie de ces entreprises pour qui la Guerre va se révéler bénéfique. Ar Liquide va alors avoir majoritairement recours au financement externe, non pas par choix mais par défaut. A- Ralentissement dans les opérations en capital. En 1917 aura lieu la première augmentation de capital avec émission de 40 000 actions de 200 francs chacune. La société connaitra de nombreuses augmentations de capital en numéraire sur la période, soulignant le recours massif à ce mode de financement.
Cependant, désormais, les actions sont émises avec une prime d’émission, le prix d’émission s’éloignant de façon croissante de la valeur nominale de celles-ci, restée inchangées depuis les débuts de la société, c’est ce qui va permettre à Air Liquide de se financer massivement. On peut observer un recul de l’émission d’actions pendant la remière guerre mondiale de par la rareté des capitaux, avant de connaitre une nouvelle augmentation. Dès 1928, l’entreprise va émettre des actions à vote plural, permettant ainsi de favoriser ses actionnaires.
B- Financement par émission de titres de dette. Air Liquide aura également recours à l’émission de bons et d’obligations au cours de la période étudiée. Ces titres qui ne donnent pas un fort pouvoir decisionnaire à leurs détenteurs vont être largement émis notamment entre 1918 et 1928 dans une entreprise où les dirigeants méprisent les dettes à long terme. En 1918: elle représentent du passif de Ar Liquide, soit la moitié du capital social dans le passif du bilan à la même date. 920: 20% soit le même m 5 soit la moitié du capital social dans le passif du bilan à la même date. 1920: sot le même montant que le cap tal social. 1923: un recul s’amorce. Air Liquide préfère donc s’orienter vers l’émission d’obligations dans ce contexte difficile. C’est par défaut, et non par choix. C. Air Liquide et les différents moyens de financement, innovation par rapport à son époque. Le financement externe reste le mode de financement privllégié usqu’à la fin de la décennie on a donc un financement externe supérieur au financement interne dans la part du bilan.
Les augmentations en capital restent privilégiées par les dirigeants de Air Liquide malgré le décollage industriel de la société. Ce sont donc les actionnaires qui financent la société majoritairement. En seconde position, les dirigeants préfèrent avoir recours à l’autofinancement notamment lorsque la conjoncture économique le leur permet. Enfin, c’est par défaut que la société aura massivement recours à l’émission de d’obligations lorsque le contexte économique ne eur permettra pas d’augmenter le capital social de l’entreprise.
On identifie donc trois phases: – entre 1913 et 1918: recours massif à Vautofinancement – entre 1918 et 1923: recours à l’émission d’obligations. – entre 1923 et 1928: augmentation du capital social et prime d’émission. C’est donc un mode de financement original de la part de Air Liquide à cette époque. En effet, l’émission d’actions dans le secteur industriel pendant cette période n’était pas privilégiée. Au contraire, l’augmentation des rofits oussait les dirigeants ? favoriser l’autofinanceme cas, on voit que le