explication poème « ne plus partager » eluard
c RE. rEO explication « ne plus partager » eluard Premium Explication Ne plus Capitale de la douleur Ne plus Au Soir L’espace entre les choses a la forme de mes paroli Hairstore. r PrMduits et matériel de caiffure pour particuliers Mobilier — Sèches Cheveux — ACteSSOireg – Colorat – Beauté et Spa – Coiffants – Soins – Shampooings Droit de l’information et de la communication PLAN Du COURS INTRODUCTION; Genèse du dr uniœtion — CHAPITRE : LE DROIT A L’INFOR l] La Déontologie de l’Information / Communicatio Nicolas Canteloup NICOLAS CANTELOUP ; LE CONNAITRE ET DECHIFFI : No us allons nous a un ous présente Nicolas Canteloup imitations ECO financiere tconomle Financière : Mardi 3 février On appréhe instrument de réserve Mouton en latin Faits et Statistique Emplacement L’Europe du suc de Biscay, Mer Méditerranée, le Nord L Océan atla le de Capitale Madric projet code la famille du mali explication poè eluard By merlinenchante 13, 2’1 Explication linéaire « Ne pl « Nouveaux poèmes » in c « Ne plus partager » Au soir de la folie, nu et cla L’espace entre les choses a La forme des paroles d’un i D’un vagabond qui dénoue Et qui prend les échos au I Entre des arbres et des bar Entre des murs et de Entre ce grand oisea Et la colline qui l’acca L’espace a la forme d Mes yeux sont inutiles, Le règne de la poussière e La chevelure de la route a Elle ne fuit plus, je ne boug Tous les ponts sont coupés Je peux bien n’y plus voir.
Le monde se détache de m Et, tout au sommet des bat Quand la saison du sang se Je distingue le jour de cette Qui est la mienne, Je distingue le vertige de la La mort de l’ivresse, Le sommeil du rêve, véritablement inédits, les autres étant déjà parus en revue. Il faudrait donc entendre l’épithète « nouveaux » davantage omme le signe d’une inspiration nouvelle que comme une information de nature éditoriale. Composés de 1924 à 1926, ils sont dédiés à G. , autrement dit à Gala, son épouse et muse. Cette section obéit à une logique de regroupement assez cohérente lorsque Paul Eluard fait paraitre le recueil Capitale de la douleur. en effet, ces poèmes évoquent les mouvements de la séparation puis des heureuses retrouvailles avec la femme aimée, célébrant les différents tourments et bonheurs de l’inspiration poétique qui lui sont liés.
Le poème liminaire de cette section, « Ne plus partager » a été publié en 1925 dans a revue « La révolution surréaliste au moment où Eluard s’investit pleinement dans le mouvement. Ce poème est suivi dAbsences et Absences Il, qui développent et « répètent » sous la forme d’échos élégiaques le thème de cette séparation amoureuse et le problème de la fécondité créatrice. Le poète cherche par-delà le vain ressassement du fantasme amoureux, un nouveau ressort créateur, une nouvelle parole, un nouveau regard, qui entremêlent tradition formelle et renouvellement révolutionnaire de l’inspiration, de ses objets de prédilection et de son expression.
Le titre « ne plus partager » fait question : alors que le surréalisme érige en principes la fusion amoureuse, celle des contraires et des principes d’altérité, le poème d’Eluard évoque clairement le d OF amoureuse, celle des contraires et des principes d’altérité, le poème d’Eluard évoque clairement le déchirement de la séparation et son corollaire, la douloureuse et solitaire création vouée aux fantômes de la folie. Le titre est d’apparence explicite: l’adverbe de négation « ne… plus » marquant nettement la rupture dune continuité temporelle, il oppose un avant et un après et eut exprimer le regret, le manque, et la frustration amoureuse. Ce qui était harmonie, fusion et osmose du couple n’est plus Le verbe « partager » à l’infinitif présent et à la forme négative, marque l’absence d’action et le vide, tel un aveu d’impuissance devant le constat déchirant de la séparation avec l’autre. L’infinitif étant un mode impersonnel, il semble déréaliser le locuteur lui- même. Faut-il s’en tenir là ?
On sait de la blographie d’Eluard qu’à une époque antérieure, il a « partagé » son épouse Gala avec le peintre Max Ernst , l’expression infinitive renvoie-t- lle alors à la modalité jussive, ordre donné à lui-même, sorte de bonne résolution pour la suite et reproche implicite qu’il se fait de lui avoir livré sa muse si facilement ? Est-ce une prière faite à Gala dont il ne supporte plus l’infidélité et l’absence ? Une autre réflexion s’impose: l’absence de compléments essentiel ou circonstanciel au verbe infinitif confère au titre une certaine opacité ; « ne plus partager » quoi ? qul ? avec qui ? Faut-il comprendre [‘absence de complément comme un anéantissement total de déterminat Faut-il comprendre l’absence de complément comme un néantissement total de détermination de l’être et de Vélan créateur, le non-dit renvoyant implicitement à un « tout » indlclble ?
S’aglt-il de ne plus « rien » partager et de se taire ou bien d’en prendre acte et d’aller chercher un nouvel espace de respiration et un nouveau souffle d’inspiration ? Lecture Problématique Comment le locuteur, seul et omniprésent car contraint « ? ne plus partager » le regard et la parole de l’être aimé, perte vertigineuse du fondement ontologique de son être et de sa parole poétique, cherche-t-il à se soustraire au ressassement ?légiaque et à la limitation (prison) de ses propres reflets en créant son propre univers poétique, celui « de la séparation » ? Comment ce motif de la séparation devient fondement d’une parole investissant un nouvel espace « entre les choses » ?
Structure et mouvements du poème La structure du poème mêle versification traditionnelle et modernité : le poème est composé de 4 strophes en vers majoritairement hétérométriques mais aussi d’octosyllabes (2e strophe), de décasyllabes (2e et 3e strophes) et d’ alexandrins (Be strophe et clausule). La structure visuelle du poème est onstituée de 2 quintils suivis d’une longue strophe étirée de 14 vers et d’une clausule séparée, monostiche renvoyant au titre ; l’effet d’attente créé par l’étirement de la troisième strophe suspendue par une virgule met en valeur le vers final et le relie ? cette troisième partie, créant suspendue par une virgule met en valeur le vers final et le relie à cette troisième partie, créant finalement une organisation équilibrée, suivant un rythme majeur : 5/ 5/ 15, donnant de l’amplitude au rythme poétique et par là-même aussl à une parole lyrique, parfois incantatoire.
Mouvements -Premier quintil : le locuteur tente de rattraper les échos d’une voix perdue qui n’est plus partagée, revivifiant ainsi le mythe d’Orphée : « vagabond » sans identité, il cherche à ressaisir les échos d’une voix perdue à travers sa propre parole, trouvant sa place dans « espace entre les choses – le 2e quintil et la 3e strophe, vers 1 à 6 : après avoir cherché à rattraper les échos, le locuteur cherche à retrouver l’espace de son regard, qui ne parvient plus à appréhender librement et de façon plénière le monde sensible : les yeux du locuteur sont ? inutiles et le mouvement antérieur semble se figer, prisonnier de ses immobiles limites. la 3e strophe, du vers 7 à 14 et la clausule séparée : le poète séparé du monde sensible parvient à redéfinir un nouvel univers intérieur ; cependant, si la parole poétique n’est pas tue, celui-ci le tient à l’écart des mouvements d’élévation heureux, le ramenant toujours à respace de ses propres reflets « sanglants Développement PREMIER MOUVEMENT (premier quintil) : L’espace des échos Le premier quintil s’organise autour d’une phrase, à la structure syntaxique assez cohérente et classique, ponctuée par des irgules et un PAGF s OF d’une phrase, à la structure syntaxique assez cohérente et classique, ponctuée par des virgules et un point final. Nous y voyons alterner des vers hétérométriques aux sonorités finales masculines et féminines, à la recherche d’un échange peut-être entre le poète et sa muse. V1 -2 Le poème Souvre sur le complément circonstanciel de temps « au soir de la folie » : cette folie immédiatement évoquée fait-elle référence au fou dont le mouvement surréaliste fait l’éloge, celui dont la parole est vérité nue ? Le dément, qui vit en arge de la société, crée ses propres lois et sa propre vision du monde ; la folie où s’exprime la pure subjectivité conduit ? la liberté absolue.
Cependant, la folie est complément du nom premier « soir » , le soir délimite cet espace temporel entre le jour et la nuit, un « entre-deux » où l’inspiration poétique se trouve prise, contrainte et délimitée. C’est le moment du crépuscule, temporaire bascule où certaines formes peuvent encore être distinguées et d’autres émerger. Les adjectifs apposés « nu et clair font question : caractérisent-ils le soir ou l’espace qui uit dans le deuxième vers ? Les deux ? On pourrait donc penser que le locuteur fait un parallélisme entre le soir et l’espace des choses : l’espace des choses « claires » serait celui de ce moment de séparation entre le jour et la nuit.
Cet espace « nu et clair » serait celui que le poète pourrait investir de sa propre subjectivité ; « et clair » résonne comme l’éclair de la fol pourrait investir de sa propre subjectivité ; « et clair » résonne comme l’éclair de la folle, mais aussi comme un éclair de lucidité et de perspicacité dans cet intervalle ce qui nous permettrait ‘interpréter le rythme ample du 2e vers : « l’espace entre les choses a la forme de mes paroles La parole poétique donne forme à cet espace délimité, espace de liberté créatrice. Le présent du verbe « avoir » semble résonner dans un intervalle espace-temps figé « hors de l’espace et du temps » sensible, comme parole atemporelle. V3 : le propos du vers 2 « a la forme de mes paroles » est repris en écho au vers suivant comme thème précisé par le complément du nom « d’un inconnu Le locuteur dont la présence était soulignée par le déterminant possessif « de es paroles » au vers précédent semble disparaître dans sa détermination référentielle : l’article indéfini « un » et le nom « inconnu » marque un mouvement de dépersonnalisation du locuteur.
Alors que le propos a pour fonction le plus souvent d’élucider le thème, celui-ci au contraire, montre un mouvement qui va vers une indétermination croissante. Le locuteur, contraint à ne plus partager le regard et la voix de sa muse, se trouve privé de son propre principe d’existence, il n’est personne sans elle, et sans voix se retrouve, tel Orphée, à errer dans les Ilmbes (mouvement de la catabase). ? Je » a disparu en même temps que « tu » ; toute communication avec l’autre est rompue, et même celle du poète avec lui-même semble p 7 OF « tu » ; toute communication avec l’autre est rompue, et même celle du poète avec lui-même semble problématique, ? redéfinir.
Ainsi, par un phénomène d’échos, « d’un inconnu » va- t-il être repris par rexpression « d’un vagabond » au début du 4e vers. Paradoxalement, ce GN précise ce qui ne peut l’être, l’ « inconnu Cet inconnu se détermine par un mouvement permanent d’errance, qui se déplace sans cesse et souvent sans ut, dont l’esprit ne peut se fixer sur un objet précis, « esprit qui vagabonde Il existe une carte du « fou » dans le tarot de Marseille (tarot que connaissait Eluard, et que cette pratique ésotérique intéressait) dernier arcane sans numéro assigné : cette carte représente un homme vagabond et errant qui marche sans but, avec pour seul bagage un ballot suspendu à un bâton qu’il porte.
La métaphore du vagabond peut renvoyer à l’état du poète, qui se sentant abandonné par la femme aimée, seul et livré à lui-même, erre sans but ni désir, jusque dans la folie. La muse, la source inspiratrice étant tarie, il se retrouve par nécessité à subir cet état et à chercher un nouvel espace où il pourrait arrêter sa voix, ses yeux et son esprit. Cette structure circulaire fondée sur l’écho se retrouve non seulement dans la construction de la strophe, mais aussi au niveau lexical : la « forme » de cet « espace » que les paroles du locuteur crée, est celle du cercle avec les images qui suivent de la « ceinture » et du « lasso » aux vers 4 et 5. Deux propositions su 8 OF qui suivent de la « ceinture » et du « lasso » aux vers 4 et 5.
Deux ropositions subordonnées relatives caractérisent le vagabond : « qui dénoue la ceinture de sa gorge » « et qui prend les échos au lasso La présence de deux verbes reliés au sujet-locuteur semble marquer sa volonté de réaction : ce qui semblait le début dune complainte lyrique ne peut s’y résoudre ; le poète n’est pas seulement celui qui subit ce qu’il ne peut plus partager : il cherche un nouvel espace où sa voix pourrait a nouveau porter. Cependant, cette voix qui ne s’est pas tue, ne peut que retentir ? l’intérieur d’échos de la mémoire et du désir, que le poète tente ésespérément de retrouver. « dénouer la ceinture de sa gorge » est une métaphore riche d’interprétations possibles : le langage habituel dirait plutôt, «défaire une ceinture » ; « dénouer » la ceinture, élément féminin pourrait renvoyer au fait de dénouer deux liens entrelacés, celui du locuteur et de la femme dont il est séparé.
Dénouer une relation, rompre ce qui unit moralement et affectivement, rompre la voix qui les unit. On peut aussi penser aux expressions « avoir la gorge nouée, un nœud dans la gorge » . l’émotion ou la peur empêche de parler… le locuteur mis dans la ituation de ne plus partager, libéré des affects et émois passés, peut dénouer sa gorge, libérer sa nouvelle parole poétique et renoncer à la tentation suicidaire. La ceinture, comme le lasso du vers suivant représente un nœud coulant, évoquant la forme de la corde du PAGF q OF ceinture, comme le lasso du vers suivant représente un nœud coulant, évoquant la forme de la corde du pendu.
La 12e carte du Tarot de Marseille est celle du pendu montrant un jeune homme pendu par les pieds ; cette carte représente le renoncement souvent amoureux, l’obligation de se tenir à distance, de ne plus partager. Ne reste plus qu’à attendre que la situation s’ouvre vers de nouveaux possibles ; ici le locuteur n’est pas en situation d’attente, il prend de lui-même la décision de saisir un nouvel espace paradoxalement fait de ressassements et d’échos. La ceinture peut aussi évoquer l’enlacement amoureux et la gorge la poitrine de la femme aimée ; ces références implicitement érotiques montrent que les échos des étreintes passées peuvent nourrir le phantasme obsédant qui trouve forme dans ce nouvel espace de la séparation. ? parole » et « gorge » sont mis à la fin des vers les plus longs, où la parole semble retrouver de ‘ampleur ; leurs sonorités répétitives se font écho dans toute la première strophe, avec l’allitération en « r » (roulement, raclement de gorge, roucoulade ? ) et l’assonance en « o » elle aussi évoquant le retour, l’enfermement, la circularité dont le locuteur tend ? s’extraire. Vers 5 : le mot « écho » qui condense et reprend toute la strophe fait lui-même écho à la sonorité entendue dans « et clair » du premier vers, clôturant cette première strophe sur elle- même, à travers ses effets lexicaux, sa structure métrique et ses homophonies. Le lasso qu