Explication Du Texte 16 1
Explication « Le songe d’un habitant du Mogol Fables, La Fontaine, 1668-1694 Introduction Le récit propose un songe, suivi de son déchiffrement, conformément au principe qui régit l’organisation de la fable, où la fiction est complétée par une explication en forme de leçon. Plutôt que de dégager une morale après le récit, le conteur prolonge l’interprétation, comme en témoigne le vers 18 : « Si j’osais ajouter ».
La Fontaine en profite pour louer les plaisirs de la retraite dans une méditation teintée d abstraite de la maxi contraire percevoir le nourrie par la fréque elle des auteurs anc or 5 Snipe to View tendre la voix e experience dont il s’inspire. La réflexion du poète amplifie reloge de la solitude esquissée dans le récit, sans le redoubler.
En effet, contrairement au vizir, récompensé par une félicité éternelle après sa mort, le poète aspire à un bonheur immédiat. l/ L’aspiration au bonheur | 0) La réalité du bonheur Le vers 22 est éclairant à cet égard, dans la mesure où le verbe trouver renvoie à une réalité appuyée par l’emploi du présent de vérité générale et non pas ? une simple postulation.
En outre, les llitérations en /s/, qui apparaissent dans les vers 20 à 22 • : « ses amants » introduisent une intime solidarité des termes, qui semblent former une incantation magique. On remarque en outre que le vers 20 généralise la conception personnelle du vers 19 : « J’inspirerais ici [‘amour de la retraite » avec l’utilisation du présent de vérité générale et du pluriel généralisant : « Elle offre à ses amants des biens sans embarras, n.
De plus, le vers 23, avec l’emploi du passé simple : Lieux que j’aimai toujours » inscrit Pobservation dans la réalité concrète d’une expérience ffectuée personnellement avec l’utilisation du pronom « je 20) Une conviction inébranlable Le poète utilise toute la gamme du système temporel, renvoyant aussi bien au passé avec le vers 23 qu’au présent avec le vers 22 et au futur aux vers 23 et 26.
Par une série d’interrogations, qu s’étendent des vers 25 à 27 et qui constituent bien plus qu’une spéculation des inquiétudes, le poète cherche à étendre la félicité éprouvée en la circonstance à toute la durée de son existence. Les subjectionsl des vers 32 à 33 abondent dans le même sens, uisqu’ils expriment les VŒUX intimes de l’auteur concernant la création artistique. 30) Cexpérience de la plénitude On remarque la reprise du verbe trouver au vers 32 par la forme progressive du vers 39 . ? aller trouver En fait, la méditation politique suit moins le cours du développement chronologique Figure de pensée fait, la méditation politique suit moins le cours du développement chronologique Figure de pensée qui consiste à interroger l’adversaire et ? supposer sa réponse, ou, simplement, à prévoir ce qu’il pourrait dire et à fournir d’avance la réplique. ue celui de la cohérence philosophique, puisqu’elle relie de certitude celle du bonheur terrestre et son corollaire obligé : la mort sereine.
La vie s’ordonne pour l’artiste selon une harmonie irrévocable. Il/ L’ouverture sur le monde Le retrait dans la solitude, loin d’inverser les limites d’un espace restreint, ouvre au poète de vastes horizons. | 0) L’extension, un espace cosmique Les mots « retraite » du vers 19, « solitude » du vers 22 et « désert » du vers 38 recouvrent moins des lieux précis que des caractéristiques et notamment celles de la quiétude.
Le poète évoque de la sorte un paysage essentiel, propice au bonheur et ? l’inspiration, qui peut se concrétiser pour une multiplicité d’endroits, comme Hindique l’utilisation du mot « lieux » (v 23). Le champ lexical de l’ombre bienfaitrice présent aux vers 24 et 25 : « l’ombre et le frais » ; « sombres asiles » vient renforcer cette idée. En outre, la solitude permet une ouverture sur le cosmos avec l’évocation du mouvement des planètes aux vers 28 et 29, le moi semble communiquer avec l’âme du monde, comme l’indique le passage du « je » au « nous » dans les vers 28