Exemple D Expos
I – Introduction: Le roman de notre étude « Jaques le fataliste et son maitre » est une œuvre française de Denis Diderot, qui a commencé ? travailler sur ce court roman en 1771. Il l’a remanié en 1778. Ce texte a été publié en 1796 (12 ans après sa mort). présentation du l’œuvre : Le roman de Jaques le fataliste et son maitre » est un roman satirique, de tous les ouvrages de Diderot, il est le plus commenté, le plus glosé. Malgré la richesse et la variété de la critique, et peut-être à cause d’elles, Jacques demeure d’une complexité et d’une opacité redoutables.
Toute interprétation péremptoire risque de susciter une opinion contraire. Dès la première lecture, l’ explication que l’on p d’Arlequin, c’est la ge se , , près de vingt ans qu de 1765, il paraît d’ab t. La première n de ce tissu c’est un devenir de er. Conçu à partir revue de Grimm, La Correspondance littéraire, de 1778 a 1780, mais Diderot ne cesse de l’augmenter jusqu’à sa mort, et l’œuvre qui, en 1771, comptait 125 pages, en atteignait 200 en 1778, 208 en 1780, 287 en 1783. Le cas n’est pas isolé chez Diderot : la genèse du Neveu de
Rameau, du Rêve de l’Alembert, du Supplément au Voya Swipe to View next page Voyage de Bougainville, du Paradoxe sur le comédien, révèle chaque fois le même étalement dans le temps, la même technique du « bourrage ». Faut-il parler de « bricolage » dans le sens de Lévi-Strauss ? Il faut se féliciter en tout cas de disposer d’une œuvre à la fois éclatée et réparée qui permet d’observer en plein travail le génie créateur de Diderot, par l’utilisation habile dune matière littéraire déjà étiquetée.
Pour l’essentiel, en effet, il puise a première mouture dans le roman de Lawrence Sterne Vie et opinions de Tristram Shandy (1759-1763), mais ne cesse de l’enrichir d’emprunts, d’anecdotes glanées çà et là. « Tout le délire de cette faculté d’imagination se réduit au talent de ces charlatans qui, de plusieurs animaux dépecés, en composent un bizarre qu’on n’a jamais vu en nature dit Bordeu dans le Rêve de d’Alembert. Sur cette conception empirique de l’activité de l’esprit, Diderot n’a jamais varié, et c’est elle aussi qui préside aux qualités, et à l’énergie, du lexicographe de l’Encyclopédie. Résumé de l’œuvre :
Jacques le Fataliste conte les aventures et les conversations de deux cavaliers, Jacques et son maître, alors que les deux hommes cheminent vers une destination inconnue. Multipliant les rebondissements invraisemblables, tout comme les interruptions oiseuses d’un narrateur exaspérant et omniprésent, le roman raille ouvertement les ponc interruptions oiseuses d’un narrateur exaspérant et omniprésent, le roman raille ouvertement les poncifs du genre, quitte à irriter son lecteur dont les attentes semblent sans cesse déçues. L’incipit du roman, demeuré célèbre, donne le ton : ? Comment s’étaient-ils rencontrés ?
Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’an sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. » Jacques, qui voyage en compagnie de son maitre, possède une personnalité plus complexe que celle d’un valet de comédie : il est bavard mais aussi quelque peu philosophe (« une espèce de hilosophe ») et c’est à son fatalisme qu’il doit son surnom.
Pour combler l’ennui, il promet à son maître de lui raconter la suite de ses aventures amoureuses. Mais ce récit est sans cesse interrompu soit par son maître, soit par des interventions ou incidents extérieurs, soit par des « histoires » autonomes venant se substituer au récit initial, soit par des discussions entre le narrateur et le lecteur. Les personnages du roman . Biographie de l’auteur : Denis Diderot est né à Langres (Haute-Marne) en octobre 1713. Il est le fils d’un coutelier. I