EXCLUSION ET PAUVRETE

essay B

PAUVRETE ET EXCLUSION : CONCEPT Le travailleur social dans sa pratique professionnelle est en contact avec des phénomènes de pauvreté (inadaptation soutien matériel (banque alimentaire, logement, hébergement ) est en contact avec ce public. Le travailleur social est amené à accompagner ce public dans l’acquisition (autonomie) de logement, gestion de budget, précarité énergétique.

Une atteinte à Yintégrité physique ou morale de l’usager peut générer des situations de pauvreté. Les situations peuvent aussi amene dit « pas de handicap handicap quand le lie avec les relations da Des maladies peuven 0 g du Il février 2005 des situations de re des difficultés Inancier etc… ) carité ainsi que les affections de longue durée (cancer etc.. ) et maladies graves qui éloignent du monde du travail peuvent engendrer des situations de pauvreté.

Cette pauvreté qui nous interpelle en tant que ME dans les différentes structures (hébergement, MECS, déficience etc.. ). Elle a connu ces dernières années plusieurs mutations : Le nombre de personnes en situation de pauvreté a beaucoup augmenté ces dernières années (croissance exponentielle). Le nombre de pauvre dépend de seuil de pauvreté retenu (8 seuil de auvreté en France). es SDF ne peuvent être comptabilisés De nouvelles catégories de « pauvres » qui s’inscrive dans le processus, elles se sont accentuées « pauvreté catégorielle » (étudiants, stagiaires, personnes âg to vien « ext âgées, retraités, les jeunes, les personnes travaillant et touchant le smic, des enfants) La pauvreté des familles monoparentale est une nouvelle pauvreté, 2 minima sociaux leurs sont réservés le RSA majorée et l’allocation veuvage Pauvreté liée à la fragilité du territoire, on parle de pauvreté territoriale, les ZI_JS (zone urbaine sensible).

La pauvreté des uraux et des restructurations industrielles (bassin minier, Denain, Maubeuge… Les dispositifs, les institutions, les associations, les administrations publiques (sécu, l’état, la région, les communes) ont en charge la lutte contre la pauvreté mais ils se sont appauvris (manque d’argent) Les usagers en situation de pauvreté subissent une double peine dans la société actuelle : elles sont exclus d’un certain bien-être matériel « manger des cailloux » et ces personnes sont de plus en plus stigmatisé au point d’entrainer un phénomène de non recours au droit sociaux (la peur de la stigmatisation, charge dministrative) Taux de non recours au droits sociaux = personnes ne touchant pas l’aide prévue Total des personnes pouvant toucher l’aide Multiplié par 100. Sur 100 personnes en France qui pourrait bénéficier de l’aide 68% n’en bénéficie pas. . Comment définir la pauvreté ? Il existe 2 approches de la pauvreté : une définition monétaire : les revenus de la personne. On est monétairement pauvre lorsque l’on a un quotient familial inférieur à un montant préfixé par la CAF, l’association plafond de ressource = le seuil de pauvreté. II existe 8 seuils de pauvreté le reste à VIVRE (moyenne économi u ressource = le seuil de pauvreté.

Il existe 8 seuils de pauvreté : le reste à VIVRE (moyenne économique journalière) Total des revenus mensuels – les charges fixes- total des dettes mensuels (crédits) Nombre de jours dans le mois Nombre de personne à charge Combien nous reste-t-il par jour ? Les barèmes sont différents selon les associations : exemple : 5e/jour/personne (dans le nord) seuil de pauvreté absolue : on est absolument pauvre lorsque l’on est incapable d’acquérir un panier de biens et de services censé représenté le minimum vital (pyramide Maslow) autour de 10e / jour/personne. La première critique avec la même quantité de monnaie deux usagers différents peuvent arriver à des niveaux de bien-être différents (repose sur le choix des menus, atelier monnaie ou cuisine) seuil de pauvreté relatif : on est relativement pauvre quand on a un revenu disponible par unité de consommation.

Pour l’INSEE du revenu médian 814e/mois/personne Pour l’Europe = g60% du revenu médian 977e/jour/personne La pauvreté relative traite plus des dispersions des revenus seuil administratif de pauvreté : la sécu est gérée par des administrations qui fixent les critères de prise en charge (âge, essources) les plafonds de ressources servent souvent de seuil de pauvreté exple : plafond de ressource des 7 minima sociaux qui sont les dispositifs spécialisés dans la prise en charge de la pauvreté monétaire en France : les RSA, AAH, ASPA (minimum vieillesse), ATA (allocation temporaire d’attente), allocation veuvage, allocation supplémentaire ATA (allocation temporaire d’attente), allocation veuvage, allocation supplémentaire d’invalidité Une définition humaine : « la fragilité de qqn ne se mesure pas à son porte-monnaie » on est humainement pauvre quand on est confronté à des manques, à des incapacités qui concernent 4 spects fondamentaux de la vie humaine : les revenus, la santé, les savoirs Pas de savoir-être Adapté ou adaptable frustration exclusion /pauvreté Auto amplification IPH = indice de pauvreté humaine IDH = indice de développement humain 4 aspects de a vie humaine manques incapacités revenus Seuil de pauvreté= 977e/m01S -A gérer le budget -A s’inscrire dans une dynamique professionnelle santé -Existences de pathologies (dépression, mal-ëtre, malnutrition, pneumologique, maladies de peau). ces pathologies peuvent réduire Paccès au travail ; -Difficulté à se soigner par manque de moyens financiers mutuelle, limite de la CMU) -Mauvaise éducation à la santé qui entraine une incapacité à vivre longtemps et en bonne santé Savoirs :-de base -faire _ être – de base : analphabétisme, illettrisme, décrochage scolaire (DRE), échec scolaire, 4 0 l’on a mais en contrepartie des devoirs et obligations Il. Quelles sont les causes de pauvreté catégorielle ? la pauvreté des travailleurs Le travailleur social est de plus en plus confronté aux travailleurs pauvres, il pose problème car « il ne rentre pas dans les cases ».

Travailleur pauvre : c’est un actif qui travaille au moins 6 mois sur ‘année mais qui appartient à un ménage qui vit en dessous du seuil de pauvreté Les causes de la précarité au travail : les contrats atypiques (CDD, CDI à temps partiel, les saisonniers, intérimaires, intermittents du spectacle, les contrats aidés) la faiblesse du smic (salaire minimum inter professionnel de croissance) confronté à la hausse du coût de la vie l’homogamie en science sociale, on observe à l’heure actuelle pour les catégories sociales à se marier entre elles, il y a donc une aggravation de leurs problèmes. Nous pouvons évoquer les jeunes adultes toujours au domicile parental a pauvreté au travail peut fragiliser l’autorité parentale et le pouvoir éducatif (Soutient à la parentalité) la pauvreté des jeunes : En tant que professionnel nous sommes confrontés à 2 catégories de jeunes les primo demandeurs d’emploi les demandeurs d’emploi, stagiaire de formation ou en formation Les problématiques sont différentes mais nous pouvons trouvés des points communs.

Concernant les jeunes chômeurs, le problème est la méfiance des employeurs, ces derniers ont des représentations négatives : Jeunesse= manque d’expérience, le manque d’expérience génère la spirale de l’exclusion sur qui peut boutir au chômage d’exclusion. La cause de la précarité des étudiants et staeia l’exclusion sur qui peut aboutir au chômage d’exclusion. La cause de la précarité des étudiants et stagiaires est que le système de bourse d’étude est incohérent. Le droit au financement professionnel est généralement au parcours professionnel antérieur. La cause commune est que la Jeunesse est délaissée par les politiques sociales (arrêt des allocations familiales ? 21 ans alors que le jeune est encore à la charge des parents).

La première conséquence à la pauvreté des jeunes c’est une ifficulté à se projeter dans le temps, à construire des projets, on parle alors du recul des frontières de la jeunesse (fin de la scolarité et l’entrée dans la vie active, le départ du domicile parentale, la fondation d’une famille). La pauvreté des personnes âgées Les causes sont multiples Travailleurs pauvres= retraités pauvres La hausse spectaculaire du coût de la vie La nécessité de certaines personnes âgées de venir en aide financière à leur famille (crédit etc.. qui engendre un surendettement) Les conséquences sont : Des personnes âgées sont contraintes de retravailler

Une atteinte à la valeur travail (ASPA) La pauvreté des familles monoparentales Les causes : A la tête des familles monoparentales, on trouve souvent des femmes (veuvage, séparation, divorce) e coût du premier et deuxième enfant est mal compensé par les politiques sociales La pauvreté des familles monoparentales est plus préoccupantes car elle peut impacté sur l’avenir des enfants, et aussi que la présence des jeunes enfants complique la réinsertion professionnel de la maman Ill. Quelles sont les disposi 6 OF IC t la prise en charge des Ill. Quelles sont les dispositifs permettant la prise en charge des ersonnes en situation de pauvreté ? es dispositifs spécifiques : couleur violet Seuil de pauvreté= 977e/mois -aides en espèces (minima sociaux) -aides en nature (friperie, épicerie solidaire… – accompagner les personnes en situation de pauvreté dans le cadre d’activité de soutien, des ateliers type gestion du budget, cuisine -capacité à percevoir un salaire -SIAE (structure d’insertion par l’activité économique) qui se compose des entreprises d’insertion (association ENVIE créée par EMAUS) (dépression, mal-être, malnutrition, pneumologique, maladies de peau). ces pathologies peuvent réduire faccès au travail ; le manque de santé, il existe plusieurs dispositifs : – la PASS (permanence d’accès aux soins de santé) elle permet de soigner les personnes n’ayant aucune couverture de maladie même la sécu (les SDF) -le FASS (fond d’action sanitaire et sociale) le dossier est a déposé à la CPAM. le FASS finance les aides Individuelles(le Reste A Charge : dépassement d’honoraire, forfait hospitalier, prothèses dentaire/auditive, frais d’obsè ues… et les actions collectives dans le cadre de la préven loi du 29 juillet 1998, la CMU a été lancé en un an après.

Elle a plusieurs niveaux (CMLJ de base pour les personnes n’ayant ucune assurance maladie, personnes qui doivent résider en France pendant au moins 3 mois, avoir des conditions de ressources) -être – école de la 2è chance (associé au savoir-faire et être) avec un taux d’efficacité ? avec pédagogie adapté et libre adhésion – le DIMA (dispositif initiation aux métiers par alternance) – les EPIDE (établissement public d’insertion de la défense) adhésion volontaire, encadrement militaire, alternance -l’internat avec la pédagogie de la rupture territoriale (culture de la rue, de l’école, de la famille) -faire : manque de qualification et/ou manque d’expérience professionnelle être : attitudes et comportements pas adaptés, manque de capacités relationnel -Incapacité à valoriser ses savoirs liés à la perte de l’estime de soi – la personne peut être bloquée en ce qui concerne la valorisation de ses savoirs (coaching) citoyenneté -juste équilibre entre les droits que l’on a mais en contrepartie des devoirs et obligations – dem que les incapacités -impliquer la personne dans des activités d’utilité sociale (bénévolat, contrat) – le service civil B0 Les dispositifs généralistes Dispositifs « intergénérationnels » : le parrainage des jeunes en situation de pauvreté vers l’emploi, es missions locales mettent en place ce processus la cohabitation intergénérationnelle la garantie jeune (RSA) est un nouveau dispositif prévu par le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’exclusion sociale (2013/201 8), le plan est expérimenté et sera mis en place en 2016 si l’expérience est concluante.

Ce dispositif s’adresse aux jeunes les plus en situation de pauvreté (le noyau dur des jeunes) NEET (not in employment education training) les échecs scolaires et les stagiaires des formations professionnelles, et qui n’ont aucune ressource. L’accompagnement est confié aux missions locales si es évaluations sont bonnes. Le principe du dispositif est simple c’est un accompagnement global qui est prévu, toutes les dimensions et freins sont abordés dans les mêmes dispositifs en fonction de ses difficultés, il touche à tous les domaines, la santé, le logement, la formation qualifiante, l’immersion en entreprise, la mobilité voir la médiation familiale (rupture familiale).

Les obligations du jeune : il s’engage dans les actions qui lui sont proposées par les différents partenaires. Les dispositifs fonds de solidarité logement (FSL) : Le FSL est un dispositif créé par la loi du 31 mars 1 990 dite « loi esson Les compétences du FSL ont été élargies en 2004 avec la deuxième vague de la décentralisation. Son objectif est de lever les freins à l’accès au logement pour que la personne en situation de précarité puisse accéder à une autonomie sociale. Il a plusieurs fin situation de précarité puisse accéder à une autonome sociale. Il a plusieurs finalités : raccès au logement (prise en charge des frais de déménagement, ouverture de compteur… , le maintien dans le logement (éviter l’expulsion locative en payant les dettes locatives), l’aide au fluide (eau, énergie, tel), l’accompagnement ociale dans le logement (autonomie dans le logement), l’intermédiation locative. e micro crédit sociale . Certains projets d’insertion nécessitent un prêt (l’acquisition d’une voiture, réparée voiture en panne, obtention du permis). Les personnes en situation de précarité se voient refuser ce prêt car pas suffisamment de garanti donc elles se rabattent sur du crédit à la consommation. Pour ce micro crédit, la personne doit faire la demande auprès d’un CCAS qui établit le dossier (partenariat avec des banques) entre 300 et 3000e. IV.

Quelles sont les grandes orientations du plan pluriannuel ontre la pauvreté et pour l’inclusion sociale 2013/2018 ? (étude de quelques freins) Les entreprises d’insertion Elles embauchent des personnes en grande précarité pour les réinsérer dans le marché du travail, cela ne fonctionne pas car pas assez de travail. L’accompagnement peut être insuffisant car l’activité de production se limite à de la sous -traitance banale (conditionnement) L’infantilisation des usagers C’est un risque de la contractualisation et du projet d’insertion ( un usager peut signé un contrat dans une épicerie solidaire car il a faim mais n’aime pas ce travail, manque d’investissement) 0 0