Etude de la fable de la fontaine « le singe et le léopard »
Le singe est présenté par La Fontaine avec une diversité de l’esprit. Il joue sur la multiplicité des sons. Le léopard est présenté par un courtisan dur roi qui profite de sa beauté pour plaire au roi (va-5, va 0). La beauté est éphémère et l’on finit par s’en lasser ; ici, le léopard profite de son atout physique pour plaire mais les gens se lassent tout de même. VIA-AI : « partant chacun le vit. Mais ce fut bientôt fait. Bientôt chacun sortit ». On connaît les personnages par le portrait qui est fait ‘eux.
Le léopard parle peu avec seul et unique argument : son apparence. Tous les adjacents sont déclinés, s’épurent et se répètent. Le conteur donne peu de place au singe par le nombre de vers et par leur position. Les deux personnages s’opposent par le discours. Le léopard est sujet du verbe mourir et code du verbe voir. Il n’existe que parce qu’il est vu, « mon mérite et ma gloire swaps toi vie nixe page étude de la fable de la fontaine « le singe et le léopard » premier boy lesdites harpe 22, 2009 | 3 pages Loire », « un manchon de ma peau » et se préoccupe de l’idée que l’on a de lui va.
Tout est du côté de la vue, de l’apparence, du paraître et non pas du côté de l’être. Il veut être vu et reconnu. En conséquence, il est du côté de la passivité. La beauté qu’il met en avant est sans vie réelle et c’est la raison pour laquelle on s’en lasse. Son discours est construit, rhétorique avec des concepteurs logiques « tant elle est bigarrée »… Mais en même temps, il est monocorde voir monotone. On est du côté de la pauvreté d’arguments – lassitude.
Le discours montre qu’il a des valeurs aristocratiques avec la grandeur du Roi va, mélange des valeurs aristocratiques et de la reprise du caïd de Corneille, son « mérite » et sa « gloire » ne sont plus que réduites au regard du roi. Après la Fronde, le mérite et la gloire sont des thèmes codifiés qui renvoient le grand seigneur à un simple courtisan. Le singe est dans la diversité, dans la variété. Inventive = vers longs et fréquents. Variété par le nombre d’arguments.