Etude De Cas Ciment Du Maroc Rapport Final
Université Hassan ll- MohammadiaEcole Nationale de Commerce et de Gestion – CasablancaSemestre 6 Groupe A Analyse de la situation de Fait par : Professeur : BASSAA Nadir BOUAOUDA Fatirna-Ezzat-,ra CHOLJMAIS Fatima-Ezzahra KHARRAZ Hasnaa or 15 LABIED Khadija Sni* to View LOUAKED Houda MOUFTI Saida M. BOUDARGA Mohammed Année universitaire : 2013/2014 SOMMAIRE : Introduction 03 première : présentation de l’entreprise et de résultats financiers 04 A- Présentation de Ciment du Maroc . imentière est l’une des activités industrielles les mieux structurées et les ieux réparties sur le territoire national. Elle réalise, en moyenne, 4696 de la production et de la valeur ajoutée du secteur «matériaux de constructions. Le marché national est réparti entre les différents acteurs, avec une prédominance de LAFARGE dans le nord-ouest, Ciment du Maroc dans le sud et Holcim dans le Nord-est. Les coûts élevés du transport expliquent, dans une large mesure, le fait que chaque groupe contrôle une grande partie du marché dans sa réglon.
Les années 90 ont constitué pour cette industrie, une période de restructuration, de développement et d’investissement. Les progrès réalisés ont permis au Maroc, d’une part, de rompre avec l’importation de ciment qui atteignait, par le passé, le tiers de la consommation nationale, d’autre part, de promouvoir, à partir de 1994, l’exportation du clinker et du ciment. La mise à niveau de l’industrie cimentière marocaine a été renforcée ? partir de 1990.
Le secteur a ainsi bénéficié sur une période de 10 ans de 6 M Dh d’investissements, destinés à la modernisation et l’augmentation des capacités de production. Notre étude repose sur ranalyse financière et boursière des documents concernant ‘entreprise cimentière « CIMENTS DIJ MAROC » Première partie : Présentation de rentreprise et de ses résultats financiers : 15 pour tirer ses régions de la précarité vers la croissance.
C’est dans ce cadre que tous les gouvernements qui ont succédé, ont opté à chaque fois pour le lancement de nouveau projet tel que : Plan azur, Plan emergence, Plan maroc vert et Plan Halieutis pour ne citer que quelques exemples. Grâce à de tels projets, l’économie marocaine a eu une bouffée d’essor qui a relancé plusieurs secteurs ; parmi les quels l’industrie cimentière. L’industrie cimentière était le secteur garant du développement du pays, d’ailleurs son histoire est intimement liée à celle de la constructlon du Maroc.
La première usine était construite à Casablanca en 1913 et la seule jusqu’à 1950, avec une capacité de production modeste de 20. 000 tonnes par an. Par la suite 4 nouvelles cimenteries ont vu le jour pour répondre la demande exponentielle ; sur Agadir, Méknès, Tétouan et Tanger. Depuis 1974 le Maroc a connu une sérieuse pénurie de ciment qui a obligé les pouvoirs publics à adopter une politique de zoning, de quotas, de épartition de la production du ciment par région.
Cette époque a été marquée par une forte progression de la demande passant de 1,5 million de tonnes à 3,5 millions de tonnes, soit une croissance de à point que le pays était assujetti à importer pour répondre à la demande toujours en croissance continue. Avec la croissance du marché, le secteur était contraint à suivre le rythme ce qui a encouragé le lancement d »une usine à Marrakech, Oujda et Témara en 1976. A peine 4ans la demande du ciment ch dre un taux de croissance PAGF 15 ibéralisation du secteur avec la suppression de la politique de zoning.
En 1988, le secteur se rétablis et retrouve son dynamisme avec un taux de croissance de 9,96%, ce qui a encouragé bien évidemment les investisseurs ? construire d’autres unités de production et de distribution. 4 Les années 90 ont constitué pour cette industrie une période de restructuration, développement et d’investissement, ce qui a permis au pays de réaliser une autonomie dans le secteur de cimentière, sachant que l’importation de ciment ? cette époque atteignait le tiers de la consommation nationale.
Depuis 1994 le pays commença à exporter ses produits à l’étranger grâce aux aides qu’il a reçu pour la modernisation et l’augmentation de ses capacités de production. Après l’intronisation du roi Mohammed 6 en 1999, le Maroc a déclenché une serie d’investissement liée à des programmes d’infrastructures routières, de tourisme et d’installations sportives avec une ferme volonté d’éponger le déficit en logement social. De tels projets ont constitué des opportunités certaines pour l’industrie en pleine phase de croissance.
D’autant plus que la consommation de ciment par habitant au Maroc ?tait largement sous la moyenne par rapport à des pays ? économies similaires, (juste à titre indicatif, en 2002 en Tunisie les ventes étaient évaluée à 586kg/ habitant/an alors qu’au Maroc à peine elles atteignaient 308 k Tous ces facteurs ont assuré une situation PAGFd 5 nombre de cinq LAFARGE Maroc filière du groupe français LAFARGE, Ciments du Maroc filière du groupe Italien Italcementi, Holcim filière du groupe suisse Holcim, Asment Temara filière du groupe portugais Cimpor et finalement le dernier né 100% marocain, les ciments de l’Atlas détenu par le groupe Sefroui.
Ces cinq firmes sont un peu au secteur cimentier ce que sont les sept soeurs au secteur pétrolier mondial (Esso, British Petroleum, Royal dutch Shell, Socal, Texaco, ExxonMobil, Gulf Oil), les 15 milliards de dirhams générés annuellement en chiffre d’affaire par les 5 entreprises, équivalent le budget alloué par la loi de finances au Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique pour ses dépenses en matériels et en investissement. L’industrie du cimenterie a dégagé en 2011, 16,1 Millions de onnes pour couvrir la consommation interne et assurer l’exportation. Sur le plan interne quatre régions sur 16 absorbent presque la moitié de la production nationale : Grand casablanca (15 TangerTétouan (1 Marrakech-Tensift- Haouz (1 1,4 Souss-Massa-Draa (9,6 La superficie de ces 4 régions ne représente pourtant que 16 % du territoire national.
Les quantités consommées sont dédiées à 80 % au logement, à 14 % aux travaux publics et à 6 % aux bâtiments non résidentiels. Quand le secteur du logement se porte bien, celui du ciment affiche donc lui aussi une PAGF s 5 l’Atlas Le reste (Ynna ciment et 1,7% autres) TOTAL La source http://www. maghress. com/ fr/financesnews/17446 http://www. integrabourse. c om/fr/commentaire/cimaro 2032011 Oseule). pdf http://www. lnt. ma/finance/ ho Ici m -une-anne e-2011 difficile-impactee-par-uncontexte-marche- de-pIusen-plus-dur-40813. html http://www. leconomiste. co m’article/cimenteries-enboursebrrestructurationmais-risque-de- surcapaciteaussi http://vuww. lnt. a/finance/ ciments-del%E2%80%99atlas-uneentree-en-force-qui-anecessite- *html (soustraction 100-98,3) IOO% L’implantation des unités de production est répartie sur ‘ensemble du territoire national avec recherche d’optimisation des coûts du transport. Le positionnement geographique est au centre de gravité des principales zones de consommation permettant de répondre aux besoins de tous les rojets de développement en cours et à venir. donnent le « cru » Porté à une température avoisinant les 14500C dans un four rotatif, ce cru subit ensuite des réactions chimiques complexes qui le transforment en clinker. Etape finale, le ciment est obtenu en broyant finement le clinker avec divers ajouts qui déterminent les qualités attendues du produit final.
Il-Historique : 1951 Création de la Société des Ciments d’Agadir, filiale à 100% de la société Ciments Français. La cimenterie dispose d’une capacité de 60 000 tonnes par an qui passera 7 ans plus tard à 100 000 tonnes par an. En 1991, elle atteindra 1,1 million de tonnes par an. 1969 Introduction à la bourse des valeurs de Casablanca de la Société des Ciments d’Agadir puis quatre ans plus tard, ouverture du capital de la societé aux actionnaires marocains. La part de Ciments Français passe alors à 37%. 1989 Création de deux filiales dans les matériaux de onstruction : Bétomar pour le béton prêt à l’emploi (BPE) et Sagram pour les granulats. Ces deux sociétés fusionneront 10 ans plus tard sous le seul nom de Bétomar. 7 5 Maroc. 997 Adoption d’une nouvelle identité visuelle, à l’instar des autres filiales d’Italcementi Group. 1999 Fusion absorption de la société Asmar contrôlant la cimenterie de M’Zoudia (réglon de Marrakech) par aments du Maroc. 2001 Création de la filiale Indusaha à Laâyoune et entrée en production du centre de broyage de Laâyoune. Finalisation du processus de certification ISO 9002 pour 7 ‘ensemble des usines Ciments du Maroc (Marrakech en 2001 , Agadir en 1999 et Safi en 1998). 2002 Ciments du Maroc fête ses cinquante ans. Ouverture et mise en service de la carrière d’Ouled Abbou de Bétomar. 2003 Création de la filiale d’adjuvants Axim Maroc.
Certification ISO 14001 de l’ensemble des sites de Ci Laâyoune, en la portant à 500 000 tonnes. 2012 Attribution à Ciments du Maroc du prix Plages Propres (Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement). III-Mission et activité Les usines de Ciments du Maroc sont installées à proximité de carrières dont les éserves permettent de faire face aux besoins d’exploitation ? long terme. Les matières premières prélevées dans la carrière (Calcaire 80% et Argile 20%) sont concassées. Broyées finement séchées, elles donnent le « cru ». Porté à une température avoisinant les 14500C dans un four rotatif, ce cru subit ensuite des réactions chimiques complexes qui le transformes en clinker.
Etape finale, le ciment est obtenu en broyant finement le clinker avec du gypse et divers ajouts qul déterminent les qualités Ciments du Maroc, filiale d’Italcementi Group, est le 2ème cimentier au Maroc et le premier opérateur dans le Béton Prêt à remploi et les granulats à travers sa filiale Betomar. Le dispositif industriel du ciment se constitue de 3 usines (Aït Baha, Safi et Marrakech), un centre de broyage charges : a- Exercices 2011 et 2012 : b- Exercices 2011 et : Deuxième partie : Analyse des résultats : A-Analyse financière des états de synthèse . I-Le tableau de variation de solde de gestion Les taux de variation de solde de gestion Les soldes de gestions 201 1 Marge brut sur les ventes 9,25 Résultat d’exploitation -8,12 Résultat Courant 2012 -17,3 -34,9 Résultat net de l’exercice 12,8 -37