ENTREPREUNARIAT

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Sommaire Introduction Partie 1 : Le secteur d’activité et tendances Le secteur d’activité et tendances L’analyse des besoins Partie 2 : L’étude de marché Introduction à l’étude : Grille d’Analyse Analyse des entretiens Conclusion de l’étude Partie 3 : L’agence Re w or78 La fiche technique Sni* to View Le processus de pro Dossier de partenari La variable de distribution La variable Communication L’analyse SWOT L’analyse de l’intensité concurrentielle Partie 4 : La Gestion des Ressources humaines L’organigramme Justification du choix de la structure : Les fiches de poste Partie 5 : L’étude juridique

Partie 6 : Cétude financière Conclusion La stratégie de développement de ragence Les limites du projet postes de travail assurés par les entreprises déj? existantes, ne garantissent pas un avenir à toute la popu ation active, ainsi les initiatives prlses par les citoyens pour entreprendre et créer des opportunités supplémentaires de travail représentent un autre volet dynamisant l’action économique d’un pays L’entreprenariat va permettre à travers l’identification d’une idée nouvelle, une étude de marché et une étude de la faisabilité d’instaurer sur le marché, des entreprises exploitant les marchés orteurs en vue de créer de la valeur ajoutée.

Cette création impliquera une grande prise de risque, un esprlt d’ouverture ainsi qu’une forte capacité d’apprentissage. En vue de concrétiser les caractéristiques précédemment citées, membres de notre groupe de travail ont opté pour l’idée de création d’une agence de Relooking, entreprise qui sera implantée ? Casablanca. Ce choix se justifie par la tendance progressive que cesse de prendre, actuellement, le secteur de la beauté. Effectivement, au sein d’une société fortement impactée par les apparences et la vision d’autrui, le recours aux solutions de eauté visant l’amélioration de l’aspect physique, suscite l’intérêt de la majorité des citoyens.

De nos jours, renvie de ressembler aux stars internationales s’intensifie clairement, spécialement chez les Jeunes, cela est même devenu une caractéristique d’intégration soclale primordiale. Cette société fait que nous évaluons, à chaque moment, le type d’individu auquel nous aurons à faire avant même d’entamer une simple discussion, no ns sa personnalité, le PAGF 7 OF issu et son tempérament rien que par le premier abord. 2 Dans ce sens-là, nous avons choisi d’entreprendre dans ce même ecteur et ce en recourant à la création ex-nihilo, c’est-à-dire la création d’entreprise « à partir de rien ». Cette forme d’entreprenariat est parmi les plus difficiles et lourdes à réaliser en termes d’investissement, d’effort et de risque.

Cependant, le fait de disposer d’une idée novatrice et de personnes qualifiées, qui sauront implanter notre seNice sur le marché, convaincre les utilisateurs, dimensionner les besoins financiers et obtenir les ressources suffisantes. Ainsi, le travail, la rigueur et la ténacité, sont des caractéristiques indispensables pour réussir ce projet, dont le Business plan ainsi ue les différentes étapes de réalisation et de mise en œuvre, seront établis et détaillés dans le présent rapport. 1 . Le secteur d’activité et tendances Selon une enquête nationale sur le bien-être effectuée par le Haut Commissariat au plan permet de présenter notre secteur dactivité comme suit : une grande première au Maroc le Haut-Commissariat au plan a rendu publics les résultats sur le bien-être.

L’intérêt PAGF l’OCDE (l’Organisation développement économique) : de coopération bien_être et passe par la satisfaction de divers besoins humains, dont certains sont essentiels par exemple la santé), ainsi que par la possibilité de poursuivre ses propres objectifs, de s’épanouir et d’être satisfait de sa vie». Sur base de cette définition, l’OCDE a élaboré un indice de mesure du bien-être incluant 11 dimensions axées sur les conditions de vie matérielles et la qualité de vie. Le HCP (Haut-Commissariat au plan), conscient de l’importance du bien-être pour mesurer la croissance économique, a réalisé une enquête interactive. ?La démarche méthodologique adoptée dans l’enquête nationale sur 4 le bien-être a été articulée autour de trois approches : d’abord, la opulation est appelée à énumérer elle-même les différentes dimensions des conditions de vie qui sont, de son point de vue, déterminantes pour son bien-être ; dans une deuxième approche, la population est invitée à décliner, dans chacune de ces dimensions, les facteurs spécifiques qu’elle considère déterminants pour un bien-être effectif ; enfin, dans une dernière approche, la population est invitée à mesurer le niveau de satisfaction que lui procure chacune des dimensions de ses conditions de vie et, globalement, celle que lui procure sa vie en général », explique M. Lahlimi. Et de préciser : «En déclinant les facteurs qu’elle estime déterminants pour l’effectivité du bien-être, dans chacun des domaines de sa vie, la population révèle sa perception de ce que devrait être le contenu qualitatif des politiques publiques de nature à améliorer ses conditions de vie et élever son niveau du bienêtre». À signaler que les dimensions des conditions de vie ont été présentées par ordre décroissant en fonction du nombre de fois citées par la population.

II ressort, donc, de cette enquête que les Marocains ont mis en avant trois groupes de dimensions : la vie atérielle qui comprend le logement évoqué par des Marocains et le revenu par 45% ; le domaine social qui comprend l’emploi pour 43%, la santé pour et l’éducation pour 24% ; et le domaine sociétal, évoqué par et qui inclut la vie familiale, culturelle spirituelle et de loisirs. Le logement des Marocains estim PAGF s OF ment personnel procure des Marocains estiment qu’un logement personnel procure le bien-être, 38% (49% parmi les ruraux), un logement doté des équipements domestiques nécessaires et pour 36% (55% parmi ruraux), le logement qui procure le bien-être est un logement qui ispose des services d’eau, d’électricité et crassainissement. Enfin, la proximité des services collectifs a été évoquée par 26% (29% parmi les ruraux).

Cependant, la moitié des Marocains a déclaré qu’elle est peu ou pas satisfaite dans le domaine du logement et un peu plus de 25%, qu’ils en sont satisfaits ou très satisfaits. Les restants Selon sont, Abdelkarim Belhaj, déclarés moyennement psychosociologue : satisfaits. logement représente un prand souci PAGF OF ocains vivant dans le satisfaction atteint son niveau le plus élevé parmi les cadres supérieurs. «Pour tâter le pouls du bien-être aujourd’hui, Le PIB Maroc n’est plus adapté (d’après le Fonds monétaire international, est de 1 500 $ par an et par habitant). D’un autre côté, d’après l’UNESCO, un Marocain qui gagne 7 000 DH mensuellement, est considéré riche. Posons la question sur le bien-être à cette catégorie de population, et vous verrez ! », estime Jay Hamdouch Jawad, psychologue.

L’emploi Les bonnes conditions de travail et l’équité dans l’accès à l’emplol et dans la rémunération sont les principaux facteurs de l’effectivité du bien-être dans le domaine de l’emploi, selon les Marocains. Malheureusement, un peu plus de la moitié de la population ctive occupée dit ne pas être satisfaite de son emploi. Le reste se partage parts égales entre satisfaits/très 7 OF des inégalités, le maintien d’un 6 paradlgme social fort et les préoccupations environnementales, génèrent davantage de richesses que la seule libre concurrence, la seule compétition», indique le psychologue. La santé Ce domaine semble en effet, susciter le moins de satisfaction. Sept Marocains sur dix sont peu ou pas satisfaits des services dans le secteur de la santé.

En d’autres termes, à peine 8% de la population questionnée a déclaré en être satisfaite/très satisfaite, ontre d’Insatisfaction. «C’est un Indice de dépresslon et de malaise qui se dégagent, lorsqu’aucun des facteurs de bien-être retenus par l’enquête n’a suscité de degré satisfaction acceptable ou rassurant, soit relativement aux politiques engagées jusqu’? maintenant, ou par rapport aux modes de gestion des conditions de vie des citoyens. Voire que cet état de lieux remet en question les politiques de réformes opérées dans les secteurs de logement, de l’emploi, de la santé et de l’éducation, et même l’INDH se trouve interpellée», souligne Belhaj. L’éducation

Plus de de personnes ont déclaré être insatisfaits par l’éducation, contre 15% des satisfaits ou très satisfaits. Le HCP a noté que, le degré de satisfaction n’est pas significativement contrasté selon milieu 8 OF chaque milieu où qu’il soit. Concernant les récentes statistiques du sur le bien-être Maroc, je crois que cette étude est beaucoup plus prématurée pour tirer une conclusion, et même, le résultat serait toujours subjectif, car le bien-être n’est pas une commodité qu’on « transactionne» en bourse, mais un sentiment psychologique, très personnel, noble, intime et relatif aux normes sociales et ociétales, ainsi qu’aux nomenclatures socioculturelles et éducatives que le pays impose dispose», affirme Ham douch. ?Si on admet, bon gré mal gré, qu’avec cette enquête on est face à un tableau illustrant le bien-être des Marocains, il y a de quoi s’interroger sur les questions de la qualité de la vie des gens et l’équilibre de la société, voire qu’il est temps (urgent) que ces 7 questions fassent l’objet de véritables études qual’tatives et quantitatives pour permettre un diagnostic et un état des lieux», déclare, de son côté, Belhaj. La vie familiale et l’environnement sociétal Ce domaine ne semble satisfaire pleinement que moins d’un Marocain sur cinq (18%). En effet lus de la moitié de la population PAGF q OF par la solidarité. Du point de vue des données statistiques, le bien-être dans le domaine de la vie familiale et l’environnement sociétal est, pour huit Marocains sur dix (78%), conditionné par la solidarité sociale. Ainsi, les avis des répondants montrent que vivre pour soi n’est pas vraiment le bon choix.

Il est important, pour mieux comprendre sens de la solidarité, de situer les réponses dans leur contexte. Surtout que l’enquête ne précise pas de quel type de solidarité ‘agit- il ni même quel sens donnent les Marocains à cette dernière. une chose est sûre, les Marocains ont l’impression qu’ils n’existent pas des politiques de solidarité autrement dit la communauté marocaine n’est pas conçue comme une entité solidaire. Etsi jamais ces politiques existaient, elles ne seront selon eux que des politiques de répartition des risques sociaux réservées à une classe définie par un plafond de ressources», explique Rachid Bekkaj, sociologue.

D’un autre côté, concernant la vie familiale des Marocains, le sociologue indlque que : «La confiance et les bons apports familiaux sont évoqués également par plus du de la population (27%). Cette question chez les Marocains trouve sa réponse dans la condition sociopolitique générale qui définit historiquement et sociologiquement la relation entre le citoyen l’État. Cette même relation confirme que les conditions politiques ne lui ont pas été favorables pour réaliser ce qu’il souhaitait au fil des années. À partir de cet état de fait, si les Marocains d’aujourd’hui interpellent la confiance, c’est arce u’ils comptent établir un autre rapport avec le pou e qui les pousse ? 78