En quoi le secteur bancaire vous paraît-il en forte évolution
Question 16 : – EN QUOI LE SECTEUR BANCAIRE VOUS PARAIT IL EN FORTE EVOLUTION ? Introduction Le secteur bancaire français a connu de profondes mutations ces vingt dernières années, se traduisant notamment par un renforcement important de l’intensité concurrentielle. Dans ce contexte plus difficile, les banques doivent trouver des solutions pour rester compétitives, soit en diminuant leurs coûts, soit en tentant de se différencier de leurs concurrents, et l’innovation apparait alors comme une nécessité stratégiques.
Ces mutations doivent toutefois respecter les nouvelles évolutions réglementaires. OF4 p g Nous aborderont da marché bancaire, pul 1 – Evolutions du marché Evolution de la clientèle : ps olution du les évolutions le comportement des clients évolue à grande vitesse, du fait notamment de la révolution technologique en cours : ils se rendent moins en agence et utilisent la banque digitale en ligne, via smartphones et tablettes. Ils deviennent des consom’acteurs informés via internet et les medias, se montrent exigeants, voire méfiants. s clients désirent une meilleure qualité de service, une relation plus personnalisée, une expérience relationnelle plus riche, une xpertise du conseil forte et, de l’autre, il souhaite un accès à tout cela en multicanal, 24 heures sur 24, le tout pour un prix nul ou quasi nul. Satisfaire le client devient un exercice complexe mais pas impossible si l’on s’échappe du modèle trop simplificateur : services. La segmentation devient plus complexe et l’on va vers des catégories beaucoup plus fines, par produit et par groupes plus ciblés de clients.
Les banques doivent s’adapter aux nouveaux modes de consommation de leurs clients afin d’éviter l’attrition. Innovation technologique et évolution de l’offre • Toutes les banques réfléchissent à diversifier les formats d’agences, avec en particulier un format boutique proposant à la fois technologies embarquées, espaces conviviaux et conseillers spécialisés offrant des services à forte valeur ajoutée Les banques peaufinent aussi leurs applications mobiles, utiles dans la course aux nouveaux moyens de paiement.
La banque à distance continue à gagner du terrain : – BNP Paribas, déjà présente 1 00 % online avec la Net Agence (22 000 clients à mi-2013), a lancé en juin 2013 Hello Bank, une banque digitale complète (à échelle européenne) qui propose une elation bancaire exclusive et vise 500 000 clients en France. – La Banque Postale chez soi, service 100 % en ligne lancé en octobre 2012, vise également le même nombre de clients. – Axa Banque a lancé Soon, banque digitale présente sur smartphones et réseaux sociaux, qui propose un compte 100 % mobile avec un compte Paypal rattaché et la possibilité de payer sans contact. Société Générale a doté en 2013 son « appli » d’une fonctionnalité de transfert d’argent par SMS de personne ? personne et de l’accès au nouveau wallet paylib. Les banques ont poursuivi en 201 3 leur stratégie d’élargissement ? des offres de produits extra-bancaires, pour développer de nouvelles sources de revenus et chercher à alimenter une relation-client au quotidien. C’est dans cet esprit 2 sources de revenus et chercher à alimenter une relation-client au quotidien. Cest dans cet esprit que le Crédit Mutuel, pionnier de l’offre de téléphonie, s’est lancé dans la vente de voitures… – Evolutions réglementaires Règles de surveillance prudentielle Le comité de Bâle créé en 1974 rassemble aujourd’hui les 28 gouvernements des banques centrales de l’union européenne. lusieurs accords ont été ms en œuvre afin de fixer notamment des exigences minimales de fonds propres aux banques. Ainsi Bâle I instaura le ratio Cooke (fond propres/engagements de crédit pondérés par le risque de contrepartie) présentant 2 contraintes : une exigence de fonds propres + quasi fonds propres de par rapport à l’ensemble des engagements et une exigence de 4% de fonds propres par rapport à l’ensemble des engagements.
Les recommandations de Bâle Il s’appuient sur 3 piliers – pilier 1 : création du ratio McDonough destiné à couvrir le isque de crédit, les risques de marché et le risque opérationnel en fixant une exigence minimale de fonds propres que devra respecter chaque banque (8%) – pilier 2 : permet à une autorité de contrôle bancaire d’augmenter les exigences dans la mesure où le profil de risque le justifie – pilier 3 : traite de la communication financière de la part des banques dans l’optique dune discipline de marché accrue.
Enfin les accords de Bâle Ill publiés en 2010, visent à améliorer la qualité des fonds propres (Tier One de 8 à 10%) Protection des investisseurs : L’ambition de la directive MIF (marchés d’instruments financiers) est de renforcer la protection des clients « non professionnels » des marchés financiers. Cela impose donc de leur c 3 protection des clients « non professionnels » des marchés financiers. Cela impose donc de leur communiquer une information adaptée.
Elle impose aux banques certaines règles pour la commercialisation de produits financiers. SEPA : Single Euro Payments Area ou Espace unique de paiement en euros. C’est un projet européen qui fixe un ensemble de règles et de pratiques visant à établir une gamme unique de moyens de aiement en euros, commune à l’ensemble des pays européens. CNIL : la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés est en charge de veiller à la protection des données personnelles. lle dispose notamment d’un pouvoir de contrôle et de sanction. Jouant aussi un rôle d’alerte et de conseil, elle a pour mission de veiller à ce que le développement des nouvelles technologies ne porte pas atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. Conclusion La banque de détail en France est confrontée depuis quelques nnées à des changements de plus en plus prégnants qui la placent aujourd’hui à un véritable tournant de son histoire.
Dans l’obligation d’évoluer, voire de se réinventer, elle a commencé sa mutation. Depuis 201 2, les revenus de la banque de détail baissent et certaines recettes ne cessent de diminuer (commissions, marges d’intérêt… ). La réglementation de plus en plus serrée impacte aussi la structure des revenus (Bêle III… ). Ces contraintes contribuent à peser sur la profitabilité des établissements bancaires et les amènent à repenser leur stratégie et leur modèle opérationnel. 4