Cours Audit et Inspection Bancaire

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Scotti Charles-Louis AUDIT ET INSPECTION BANCAIRE : AUDIT ET ASSURANCES Approche par les risques : Démarches d’audit et contrôle interne. 7 p g Magistère Banque Finance 3ème année Séance 1/2 : Contexte Réglementaire des assurances Vie et Non- Solvabilité Il : Volets Techniques et Contrôle Interne (Support de cours de IJ. Valard sur l’assurance toujours pas envoyé) En France, certaines assurances sont obligatoires et d’autres sont d’information ouvert. Avec l’assurance vie, les contrats d’assurance vie individuelle se gardent au minimum 8 ans.

On est sur le long terme. Il y a es enjeux financiers avec des engagements (Assets Liabilities Management). Cela nécessite une extrême connaissance des passifs car il faut connaitre tous les anciens contrats de plus de 15 ans qui existe encore). On peut aller sur le site de la fédération française des sociétés d’assurance. Il existe également près de 50 réassureurs mondiaux pour faire face aux problèmes des assureurs. Les plus grands sont les japonais (SCORE).

La réassurance c’est simple, les compagnies de réassurance réassurent à environ X% les compagnies d’assurance, notamment les sociétés d’assurance jeune qui se réassure car elles n’ont pas ssez de fonds propres. (Si on est réassuré à sur un contrat pour lequel on touche 1 000 f, on reverse 700 au réassureur qui prendra 70% des sinistres). Séance 3 : Audit des activités de Marché (2 questions à l’examen avec importance pour le style et l’orthographe). Il existe deux grands risques pour les activités de marché : Le risque financier : marché et crédit.

Le risque opérationnel : risque du processus, ce qui fait perdre de l’argent, fraude. Caudit des activités de marché se décompose donc en deux audits différents : L’audit de maitrise des risques… L’audit de processus… Les risques financiers se c 2 7 Risque de volatilité (optionnelle). 6. ) Risque de contrepartie / crédit. 7. ) Risque de défaut. 8. ) Risque de liquidité. 1. ) Le risque de taux • Le risque de taux est le risque de perte lié à la variation des taux d’intérêt. Les fluctuations des taux d’intérêt exposent le détenteur des titres financiers au risque de moins-values en capital.

C’est paradoxalement un risque de taux dans la mesure dans la mesure où il se traduit pour l’investisseur par un coût effectif ou un manque à gagner en dépit du respect scrupuleux des engagements de l’émetteur. Ce risque de taux concerne tout les actifs suivants : obligations, options, obligations convertibles, titres de créances négociables, les notes ou money-market, les futures de taux. Le risque de taux se décompose en trois risques de taux • Le risque de taux fixe : Convexité, plus le taux monte, plus le prix baisse mais moins vite grâce à la convexité, c’est la hausse des taux.

Le risque de taux variable : EONIA… Le risque de taux révisable : EURIBOR/LIBOR, ce sont des taux fixes sur des durées courtes et des taux variables par palier. EURIBOR c’est le taux du marché monétaire européen, il est ?gal à la moyenne arithmétiques des taux offerts sur le marché bancaire européen pour une échéance déterminée (entre 1 semaine et 12 mois). Il est publié par la Banque centrale européenne à partir de cotations fournies quotidiennement par 64 banques européennes. EONIA : c’est le taux au jour le jour du marché monétaire européen.

C’est un taux moyen pondéré par les transactions déclarées par un échantillon représentatif d’établissements (les mêmes que pour FEURIBOR). II est publié par la fédération bancaire de l’union européenne. 3 7 Certain swap l’EURlBOR contre I’EONIA pour se protéger mais il y encore le risque de spread et le risque de signature. 2. ) Le risque de devises : Le risque de devises, c’est le risque de perte lié à la variation d’une devise vis-à-vis d’une autre car les parités peuvent changer. Ce risque est facile à gérer.

Le risque de change se traduit par le fait qu’une baisse des cours de change peut entrainer une perte de valeur d’avoirs libellés en devises étrangères. De même, la hausse des taux de change peut entrainer une hausse de valeur en monnaie nationale d’engagements libellés en devises étrangères. Le risque de devises présente une petite subtilité ar si dans un portefeuille pour lequel on connait qu’il est libellé en euros et que l’on calcule les positions de changes globales, ca peut être subtiles s’il y a des placements collectifs. 3. Le risque actions : Le risque actions, c’est le risque d’une baisse des actions quand on est long ou d’une hausse des actions quand on est short (dividende). Pour gérer le risque action, il faut s’intéresser ? la diversification qui permet de réduire le risque spécifique (intrinsèque) d’un titre mais aussi a la corrélation des titres et au risque systémique et de marché. 4. ) Le risque de volatilité : Ce risque est source d’augmentation de valeur et de perte, c’est un indicateur de mesure de l’incertitude. La volatilité mesure l’importance des fluctuations de valeur d’un actif et donc son risque.

Elle se calcule mathématiquement par l’écart type des rentabilités de l’actif. La volatilité implicite c’est la volatilité future (différent de 4 27 type des rentabilités de Pactif. La volatilité Implicite c’est la volatilité future (différent de la volatilité historique). Importance du Smile : Le Smile de volatilité c’est le fait que l’on constate que la volatilité implicite aux options fortement hors de la monnaie u largement dans la monnaie est plus élevée que la volatilité implicite recalculée à partir des options à la monnaie.

On appelle ce phénomène Smile de volatilité (le graphe de la volatilité en fonction du prix d’exercice est en forme de sourire). La volatilité n’a plus de sens. On demande les prix à la monnaie au Broker pour minimiser les risques de volatilité. (Question examen) 5. ) Le risque de matières premières : Les matières premières peuvent être des engrais, des denrées agricoles, des matières précieuses, des métaux. Chaque matière première à sa propre économie, ses propres liaisons entre le hysique et le papier.

Il faut donc maitriser sa filière. On n’est pas un trader de matières premières, on est spécialisé sur une matière premières (pétrole par exemple). Il y a également des enjeux politiques. Se renseigner sur la revue Cyclope dirigée par Philippe Chalmin. 6. ) Le risque de contrepartie / crédit : (Question à rexamen) Le risque de contrepartie c’est le risque de perte d’argent lorsque l’on prête à quelqu’un, c’est un risque de crédit, un risque sur la cash prêté (crédit risk). Cenjeu du risque de crédit c’est la durée, risque lié au temps.

On croit connaitre la situation financière du risque aujourd’hui. Risque de contrepartie, c’est sur les produits dérivés : le risque réside dans la variation, risque que la personne ne paie pas sa partie. s 1 variation, risque que la personne ne paie pas sa partie. Le risque de contrepartie, c’est le risque pour un créancier de perdre définitivement sa créance dans la mesure où le débiteur ne peut pas, même en liquidant l’ensemble de ses avoirs, rembourser la totalité de ses engagements. Les traders parlent de risque de contrepartie.

Le risque de crédit est le risque de perte sur une créance ou plus énéralement celui d’un tiers qui ne paie pas sa dette à temps. Il est naturellement fonction de trois paramètres : le montant de la créance, la probabilité de défaut et la proportion de la créance qui ne sera pas recouvrée en cas de défaut. Le risque de contrepartie c’est l’opposé du risque de marché. Le risque de crédit concerne le cash tandis que le risque de contrepartie concerne les produits dérivés (c’est l’inverse du risque de marché).

Exemple d’un swap : En 1, le risque de contrepartie, c’est le gain maximal que je peux avoir sur mon produit (100). En 2, le risque a un peu baissé (c’est 80 par exemple). La différence entre le Mark-to-Market et le risque de contrepartie, c’est le « add-on». C’est une fonction inverse du temps, l’amplitude probable de gain sur un produit est une fonction du temps (décroissante) et de la volatilité (fonction croissante). Le Mark-to-Market consiste à évaluer régulièrement, voire en permanence, une position sur la base de sa valeur observée sur le marché au moment de l’évaluation.

Le Mark-to-Market permet en particulier de déterminer si le détenteur de position sur des produits dérivés satisfait aux exi ences de dépôts de garanties ou s’il s’expose à des appels 1 s’il s’expose à des appels de marge. pour réduire le risque de contrepartie, il y a les Master Agreement de l’ISDA (Association Internationale des Swaps et Dérivés). Cest un contrat cadre qui permet de compenser les actifs et les passifs ce qui n’est pas possible en droit, le litige interviendra juste sur la différence. L’ISDA Master Agreement est le contrat-type le plus utilisé pour la vente de produits de gré à gré.

Il a été mis au point par l’ISDA en 1992 et amélioré en 2002. ce contrat détaille la formule mathématique utilisée pour déterminer le prix du produit érivé vendu, les dates de paiement, les modalités de crédit (appel de marge, défaut d’une des deux parties,… ). une autre méthode pour réduire le risque de contrepartie est l’utilisation des appels de marge régulier, on réduit le risque grâce à des collatéraux. Sur le « add-on » c’est difficile. Au titre du risque de contrepartie, un groupe applique la méthode d’évaluation au prix de marché.

CExposure At Default (EAD, la somme de tous les éléments de bilan et de hors bilan définissant l’exposition prise en compte pour le calcul des exigences en fonds propres, en cas de défaut, quelle part de l’exposition sera-t-elle ffectivement en risque) relative au risque de contrepartie de la banque est déterminée en agrégeant les valeurs de marché positives de toutes les transactions (coût de remplacement) complétées par un facteur de majoration (dit «add-on Ce facteur de majoration, établi conformément aux directives de la CRD (directive sur les Fonds propres réglementaires), est un pourcentage fixe, fonction du type de transaction et de la durée de vie résiduelle, qui est appliquée au montant nominal de l’op ,’ type de transaction et de la durée de vie résiduelle, qui est appliquée au montant nominal de l’opération. Question ? l’examen sur le « add-on h) Définition Internet :Add-On: An additional currency amount added on to the mark to market value of an underlying trade or security to offset the risk of non-payment_ This represents the credit spread above the default-free rate which one counterparty charges the other based on its internal calculations (often negotiated beforehand and memorialized in a CSA).

Les appels de marges ont du sens car les « add-on » ca ne marche pas toujours très bien. 7. ) Risque de défaut : Le risque de défaut c’est le risque de perte liée au non- remboursement de la contrepartie. Le risque de défaut c’est le risque qu’une perte financière soit causée par l’incapacité d’un emprunteur dhonorer ses engagements de paiements des intérêts ou de remboursement de la créance. Le spread de taux : c’est l’écart de taux entre l’actif sans risque et un autre actif de même échéance. La baisse des spreads de crédit en 2011 provient d’une hausse trompeuse des bénéfices, ce n’est en réalité pas une hausse économique mais une hausse purement comptable. 8. ) Le risque de liquidité .

Le risque de liquidité c’est le risque de ne pas pouvoir vendre un actif dans de bonnes conditions qui peuvent être liées ? a taille du marché, aux nombres d’intervenants, au contexte économique ou au ratio de estion ou ratio d’emprise (désigne le pourcentage que l’on déti rs total d’un OPCVM). ce 21 prix un titre financier. Il peut se traduire, soit par une Impossibilité effective de le vendre, soit par une décote dite d’illiquidité. Un deuxième risque de liquidité c’est celui de ne pas avoir accès à la liquidité (cas de la crise grecque). Ily a deux manières de rembourser sa dette, la première étant d’être en excédent primaires (le solde primaire, c’est la différence entre les recettes e l’année et les dépenses de l’année hors paiement des intérêts de la dette, si ce solde est négatif, on parle de déficit primaire, s’il est en excédent, on parle d’excédent primaire).

Séance 5 : Démarche d’Audit Financier des Activités Vie et Non-Vie Analyse des Résultats en Assurances Vie et Non-vie Les points clés de rassurance Vie et Non-Vie (dommage) sont les suivants: Cassurance Vie (décès, inv 2,’ et les unités de compte. Dans les unités de comptes (a peu près équivalent aux OPCVM), c’est le client qui a fait le choix donc on n’est pas responsable si la valeur du fond a chuté (concept astucieux). On doit provisionner les intérêts qu’on verse aux clients dans les fonds euros (transfert de responsabilité majeur). – Analyse du combined ratio: le combined ratio c’est . Le combined ratio ou ratio combiné en français, c’est le rapport de la somme des frais de gestion et du coût des sinistres sur le total des primes encaissés pour une compagnie d’assurance.

Un ratio supérieur à 100% ne permet pas à la compagnie d’assurance de réaliser un profit, sauf si les produits financiers (dividendes, intérêts, loyers et plus-values) viennent plus que compenser l’insuffisance des primes par rapport aux coûts d’assurance. Cest une mesure d’efficacité de la gestion des compagnies d’assurance au même titre, dans son principe, que le coefficient d’exploitation pour les banques par exemple. Il est intéressant d’analyser le taux de rachat à la fin de la première année car les vendeurs touchant de l’argent dès qu’ils vendent des assurances vie sont tentés d’en vendre beaucoup même si elles sont toutes clôturées à la fin de la première année. un portefeuille peut ne rien valoir avec cette sorte de rachat au bout d’un an, deux ans, trois ans… L’assurance Non-Vie (dommage) : – Le ratio SIP (Sinistres / Primes), c’est le ratio entre : 0 7