El Ments De Cours Sur La Temp Te

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Lectures coloniales de La Tempête de Shakespeare : autour de Caliban Éléments de cours A LIRE ABSOLUMENT POUR LE 05/03/2015 l. La Tempête de Shakespeare : la pièce et ses sources : vu en cours le 22-01-15 Il. Principaux problèmes d’interprétation de la pièce de Shakespeare Ill. Le fait colonial dans La Tempête : sera traité le 05/03/15 IV. Panorama de quelques interprétations et réécritures postcoloniales de La Tempête et du mythe de Caliban : sera traité le 05/03/15 l. La Tempête de Sha org Sni* to View s sources : vu en Il.

Principaux problèmes d’interprétation 1 . Une action centrée autour d’une énigme : le mage Prospéro : vu en cours le 22-01-15 a) La quête politique de prospéro : rétablissement de rordre politique, vengeance, tyrannie ? b) la quête spirituelle et philosophique du mage savant c) La quête de soi-même : la « tempête » intérieure de Prospéro 2. Une énigme esthétique et dramaturgique La présence de la magie, par le simple fait qu’elle transporte l’action dans un monde soupçonné d’être illusoire, met en question toute la dramaturgie : le genre (prendre au sérieux ? , la magie ? a) le genre : – une comédie traversée de motifs tragiques (d’où classée dans ? Traglcomédies » dans Pédltion de la collection « Bouquins ») Le théâtre anglais de la Renaissance ne considère pas tragédie et comédie incompatibles ni exclusives * Comédie notamment par l’intrigue apparente : la mariage de deux jeunes gens. Aussi par le dénouement : réconciliation et mariage. Puis par le ton de certaines scènes : boisson, grivoiserie, jeux de mots. Mais la pièce a plutôt à voir avec les sujets tragiques . la vengeance : repose sur un fratricide non abouti, puisqu’Antonio a largué p et M. sur une barque misérable en mer, sans provision : sauvés par miracle et grâce à Gonzalo qui a caché ivres et vivres. puis conséquences de la vengeance, notamment question du pardon. *nature de l’autorité, du pouvoir : questions de la légitimité du pouvoir et de son usurpation présentes dans Hamlet et Macbeth. L’ouverture avec la scène de la tempête rappelle la tempête terrible de la tragédie Roi Lear. Même si réconciliation finale, drame qui convoque le passé, en revit les actions, « in evoking and educating the memory p. 5. La réconciliation ne se fait qu’à ce prix, et cette plongée dans un passé violent fait venir les motifs tragiques au sein de la comédie. L’apparence d’un dénouement heureux a caché ces éléments. une tragédie mise à distance par le comique Scène acte 2 emblématique de la comédie au sein d’une situation tragique : font des comique situation tragique : font des jeux de mots sur les bavardages de Gonzalo p. 59-161 alors que leur situation est objectivement désespérée : perdus sur île déserte après naufrage. Ex du jeu de mots « Widow Dido », en référence au mythe de Dido et Énée • mythe tragique par excellence détourné par le comique verbal. – mais aussi une féérie Syhamy (Shakespeare, L de P, 1996) la classe dans les « tragi- comédies fabuleuses » S. intègre les nouveaux moyens techniques des théâtres des nnées 1610 : Ariel évolue dans les airs, apparitions fabuleuses comme celle du banquet orchestré par Ariel.

Importance essentielle de la musique qui accompagne tous les moments féériques de la pièce, cf. Ariel invisible jouant musique et chantant p. 137-139. Chant des esprits qui l’accompagnent en refrain, tout cela avec dimension comique : chants discordants et allusion aux aboiements des chiens ou aux cris des coqs. Il y a dans La Tempête qq chose du divertissement de la féérie, ? la fois joyeuse, comique et dispensatrice de « prodiges » aux yeux du spectateur. b) Une action sans enjeu ? umise à l’arbitraire de la magie ? Intro de Bonnefoy • « ‘action, dans La Tempête, c’est donc comme si elle ne se ressourçait jamais à ce qui en est le lieu d’origine dans l’existence vécue, à savoir les sentiments que des êtres éprouvent pour d’autres êtres, détestation, jalousie, amitié, amour, et les frustrations, êtres éprouvent pour d’autres êtres, détestation, jalousie, amitié, amour, et les frustrations, les deuils ou les joies qui en résultent.

La magie y est le champ de forces, la gravitation qui subsume tout au sein d’un projet qui tend à se dégager de la relation nterhumaine. » p. 24. Marge de manœuvre des personnages très réduite, soumis au pouvoir de Prospéro. Le nœud du drame n’est d’ailleurs pas dans l’issue des projets de Prospéro, acte V montre qu’il n’a aucun doute là-dessus.

Du coup, l’action prend les allures d’un jeu, d’un théâtre de marionnettes ou d’un jeu d’échec (importante scène d’échecs acte V) dont Prospéro serait le démiurge. *la paralysie de êtres, charme préféré de P. 1ère occurrence paralysie de cf. p. 152 : « Te voici à nouveau en petite enfance ». Impuissance d’un être réduit à l’enfance est aussi celle ans laquelle il a laissé Miranda, en la laissant sans connaissance aucune de la vie et des hommes. Miranda, poupée savante : elle est une parfaite poupée très bien éduquée, mais il lui manque l’essentiel : la connaissance de soi et la connaissance de l’humanité, ce qu’elle va apprendre a priori au cours de la journée. Cependant, termine la journée en épouse obéissante à son futur roi de mari, poupée dans le jeu des ambitions politiques. * La figure d’Ariel ou l’illusion de la liberté de ‘être : peut représenter l’état meNeilleux d’une « pure présence au monde qui vit en chaque mouvement de la nature, se fond en ell