Economie

essay A

Chapitre 3 les politiques de regulation Sni* to View conjoncturelle or 3 obligatoires Jusqu’à la crise des années 30, la gestion des finances publiques a eu pour seul objectif le financement des services publics régaliens en ignorant son impact sur la croissance. Avec l’analyse keynésienne, la politique budgétaire est devenue un instrument essentiel de régulation du niveau d’activité de l’économie.

Plus particulièrement, ce rôle est apparu pour relancer la production lors des phases de moindre croissance ou de récession du fait de l’effet multiplicateur joué par les dépenses publiques. L’échec de ce type de politique pour répondre à la crise consécutive au premier choc pétrolier (limites soulgnées notamment par les théoriciens néo-classiques) conduira à la contestation de l’efficacité de la relance conjoncturelle. Les effets néfastes des déficits publics sont alors mis en avant.

Pour cette raison, la politique budgétaire aujourd’hui a renversé ses objectifs : plutôt que de relancer l’activité par une augmentation de la dépense, ce but est au contraire recherché par un assainissement des finances publiques et la recherche d’une meilleure qualité de la dépense. A – Un instrument de politique économique contesté L’analyse keynésienne a permis de justifier l’intervention de l’Etat qui tentera de garantir le plein emploi des facteurs de production grâce à une gestion de la dépense de l’Etat et de son déficit.

Ces pratiques ont été appelées fine tuning (pilotage fin) de l’économie. Cependant, ce raisonnement a connu une contestation théorique renouvelée et a été affaibli par l’échec des politiques d’inspiration keynésiennes menées à partir de 1974. 1 – un instrument de stabilisation conjoncturelle Dans l’approche traditionnelle keynésienne, la dépense ublique permet de régule activité. Dans les faits, keynésienne, la dépense publique permet de réguler le niveau d’activité.

Dans les faits, cette situation apparait comme une évidence du point de vue des masses financières en jeu : ainsi, au début des années 2000, la dépense publique française (consommation finale des administrations + formation brute de capital fixe de ces mêmes administrations) représentait plus de 25% du PIB (c’est-à-dire la deuxième composante de la demande globale après la consommation des ménages). La question essentielle en fait n’est pas l’importance quantitative e la dépense mais son effet multiplicateur (thèse de Keynes, appliquée à l’augmentation de l’investissement macro- économique ou à l’investissement public).

L’effet multiplicateur de a dépense publique Un accroissement d’une unité de la dépense publique, non financé par l’impôt, augmente le PIB de plus d’une unité. Si DY désigne la variation du PIB et CG, la variation de la dépense publique, on peut écrire : DY k. DG avec k>l (k=l/l -c). L’augmentation de cette dépense est à l’origine d’une production supplémentaire, donc de nouveaux revenus qui sont eux-mêmes ource de dépenses supplémentaires et par conséquent, de nouvelles productions qui vont engendrer à leur tour de nouveaux revenus …

Si la dépense publique supplémentaire était financée par une hausse de la fiscalité, le PIB augmenterait mais d’un montant moindre que précédemment. T. Haavelmo montra en 1945 qu’un accroissement d’une unité monétaire des impôts ou cotisations impliquait une baisse égale de revenu disponible et allait diminuer la demande de moins d’une unité monétaire car les ménages dépensent une fraction seulement de leurs revenus (c, propension marginale à consommer