Economie

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Le gouvernement tenta de compenser les effets d’un yen fort en adoptant une politique monétaire axée sur le crédit facile entre to page janvier 1986 et févrie Japon abaisse le taux a pour effet la créati l’immobilier et la bou resserrant la politiqu 3 , r„ti Swip Io next page riode, la Banque du rcent. Ce stimulus énormes dans pond finalement en nt augmentés cinq fois en 1989 et 1990 jusqu’à un taux de 6 pourcent. Suite à ces hausses, le marché finit par s’écrouler. L’indice Nikkei tombe de plus de 60%, passant d’un sommet de 40,000 ponts à la fin de 1989 à 15,000 points en 1992.

Il remonta uelque peu au milieu des années 1990 lorsque plusieurs se mirent à espérer que réconomie allait bientôt recommencer croître, mais comme cela ne se produisit pas, le prix des actions chuta de nouveau. Cindice Nikkei tomba sous les 12,000 points. Les prix de l’immobilier s’effo s’effondrèrent également pendant la récession, de entre 1991 et 1998 (Herbener 1999) Le produit national brut réel stagna au cours des années 1990, passant seulement de 428,826 milliards de yens en 1990 469,480 milliards de yens à la fin de Pannées 2000. [2] Céconomie connaît une croissance négative depuis 1998.

Le taux de chômage passa de 2. 1% en 1991 à 4. 7% à la fin de Pannée 2000. Bien que ce taux puisse sembler bas d’après les standards internationaux, une hausse à 4. 7% est énorme au Japon étant donné le contexte historique et culturel de ce pays où les travailleurs gardent leur emploi pour la vie et le fait que le taux de chômage ne grimpa jamais au-dessus de 2. 8% dans les années 1980. Le taux de chômage officiel est aussi sous-estimé puisque le gouvernement japonais offre des « subventions d’ajustement à l’emploi » aux compagnies qui gardent des employés redondants à ne rien faire.

Herbener 1999). CExplication Keynésienne et sa Solution Selon la théorie macro-économique keynésienne, les fluctuations des cycles économiques s’expliquent par un effondrement de la demande globale du marché. La consommation est vue comme relativement stable, aussi le fleurissement de la demande est du à un déclin des investissements. Keynes n’explique pas de façon précise pourquoi les investissements s’effondrent ; il l’attribue des vagues irrationnelles d’optimisme ou de pessimisme chez les entrepreneurs.

Si les bulles spéculatives des années 1980 sont gnorées et qu’on se concentre uniquement sur la performance de la bourse japonaise entre 1989 et 1 992, une perte de confiance brutale se produit au sein 23 bourse japonaise entre 1989 et 1992, une perte de confiance brutale se produit au sein du monde des affaires et les investissements se sont écroulés, ce qui provoque la chute de 60 pourcent du Nikkei. Puisque le déclin des investissements n’est pas attribuable à quelque chose de spécifique dans la théorie keynésienne, celle-ci est difficile à réfuter.

Néanmoins il y a eu au Japon une récession qui ne s’est pas corrigée d’elle-même suite u déclin des investissements. Dans la théorie keynésienne, les prix sont « rigides » et ne s’ajustent pas rapidement pour atteindre un équilibre. Bien que l’économie puisse éventuellement revenir à un équilibre, celui- ci n’est pas inévitable. Même si l’ajustement des prix rétablit éventuellement l’équilibre, les adeptes du keynésianisme croient que le processus prend beaucoup trop de temps.

Selon ceux- ci, le gouvernement doit poursuivre une politique fiscale active en baissant les impôts et en augmentant les dépenses afin de faire augmenter la demande et compenser pour le manque ‘investissements et aider le pays a sortir d’une récession. Les partisans de cette doctrine préfèrent habituellement un accroissement des dépenses gouvernementales. Plusieurs des politiques utilisées au Japon cadrent bien avec la théorie keynésienne, mais celles-ci n’ont pas réussi à sortir ce pays de la récession.

Entre 1992 et 1995, le Japon a essayé six programmes de dépenses totalisant 65. 5 trillions de yens et a abaissé l’impôt sur le revenu en 1994. En janvier 1998, le Japon a de nouveau réduit le niveau de taxation pour un montant total de 2 trillions ou 1,000 milliards de yens. Puis, en avr le niveau de taxation pour un montant total de 2 trillions ou 1,000 milliards de yens. puis, en avril de la même année, le gouvernement a dévoile un programme de « stimulus » fiscaux valant plus de 16. 7 trillions de yens, dont la moitié pour des travaux publics.

En novembre 1 998 un nouveau programme fiscal axé sur un stimulant de 23. 9 trillions de yens fut annoncé. Un an plus tard, en novembre 1999, un autre stimulus fiscal de 18 trillions de yens était annoncé. Finalement, en octobre 2000, le Japon annonça un autre programme fiscal de 11 trillions de yens afin de stimuler l’économie. Pendant la décennie de 1990, le Japon a essayé 10 programmes de stimulus d’une valeur totale de 100 trillions de yens et chacun a échoué. Ces programmes de dépenses ont, par contre, laissé le gouvernement japonais dans une condition fiscale lamentable.

Les dépenses gouvernementales ont été telles que la dette publique excède maintenant 100 pourcent du PNB (le plus haut taux du G7) et d’autres dettes sont en vue lorsqu’on tient compte du secteur « hors budget Le cadre keynésien permet la naissance d’une trappe à liquidité dans laquelle le déplacement de la courbe LM n’a pas d’effet ur la demande globale. Les partisans de cette théorie peuvent mentionner réchec des banques japonaises dans leurs tentatives de provoquer un redressement économique (voir la section sur le point de vue monétariste ci bas) comme une preuve de leur théorie.

La solution keynésienne en cas de trappe à liquidité c’est que le gouvernement prête lui-même aux entreprises au lieu de créer des liquidités dans le système bancaire. Le Japon a le Programme 3 4 23 aux entreprises au lieu de créer des liquidités dans le système bancaire. Le Japon a le Programme Budgétaire de prêts et ‘Investissements (PBPI), une branche du gouvernement japonais qui opère à l’extérieur du budget normal du gouvernement et qui équivaut a environ 70 pourcent des dépenses du budget général. Le PBPI est surtout financé par les montants d’épargnes collectées par le système postal.

Une fois l’argent collecté, celui- ci est prêté via le fidéicommis du ministère des finances et les diverses agences de celui-ci. La plupart du temps cet argent n’est pas alloué aux projets les plus productifs. Les politiciens du Parti Liberal Democratique (PLD) dirigent la plupart de ces agences gouvernementales. L’Economist Intelligence Unit affirme que « l’argent du PBPI est dirigé vers des partisans traditionnels du PLD comme ceux qui existent dans l’industrie de la construction, sans regard aux coûts et bénéfices des projets spécifiques » (Ell_J 2001, p. 0). Bien que Yapproche keynésienne concernant les prêts directs du gouvernement permette de court-circuiter les problèmes créés par le refus des banques de prêter, elle ne permet pas l’économie de se rétablir. Les fonds ne sont pas alloués selon des critères axés sur le marché et la préférence des consommateurs mais sur l’affiliation politique des entrepreneurs. Ceci amène des coûts d’emprunt supplémentaires pour ceux qui recherchent des fonds privés ainsi qu’à une distorsion supplémentaire de l’économe.

Aussi, puisque ces prêts sont souvent risqués, les conditions fiscales du Japon se détériorent d’avantage. Une fois que les dettes du PBPI et les autre s 3 conditions fiscales du Japon se détériorent d’avantage. une fois que les dettes du papl et les autres dettes « hors budget » sont incluses, la dette du Japon est probablement de plus de 200 pourcent du PNB (Eli] 2001 Paul Krugman, un néo-keynésien proéminent reconnaissait récemment que système japonais qui redirige les montants d’épargne du système postal vers des projets publics qui ne sont que peu ou pas utiles à la population est monumentalement inefficace.

Il en va de même de la pratique qui consiste à éponger les dettes de compagnies qui ne redeviendront jamais profitables ce qui équivaut à employer du capital (humain et matériel) pour produire ce que personne ne veut. (Krugman 2001 ) Krugman affirme cependant que ceci ne constitue pas un problème dans la mesure où le Japon ne produit pas à sa pleine capacité. II dit qu’affirmer le contraire est erroné puisque le fait e tourner son regard vers la production nous détourne du véritable problème : Une demande inadéquate.

Mais le problème du Japon n’est pas que la demande globale est inadéquate, c’est plutôt que la structure de la production ne rencontre pas les attentes spécifiques des consommateurs. Produire des biens dont personne ne veut et encourager la mauvaise allocation du capital et des investissements ne peut pas aider l’économie. Cette politique est équivalente à la vielle panacée keynésienne à une dépression en payant des gens pour qu’ils creusent des trous et les bouche ensuite.

Aucune de ces deux politiques ne revitalisera ‘économie puisque aucune ne force les compagnies à refondre leurs structures de production pour satisf 6 3 aucune ne force les compagnies à refondre leurs structures de production pour satisfaire à la demande du consommateur. Krugman offre une autre solution. Puisque les néo-keynésiens ne préfèrent pas strictement les politiques fiscales par rapport aux politiques monétaires, Krugman recommande une « expansion monétaire non conventionnelle où la banque du Japon achète des dollars, des euros et des bonds du trésor à long terme.

Cette politique implique aussi le fait d’encourage une légère inflation t un yen faible. Je pourrais expliquer pourquoi ceci marcherait probablement, mais à quoi bon ? Cela ne se produira pas. » (Krugman 2001). Krugman ne devrait pas penser que ceci ne peut pas se produire, puisque ce scénario est similaire à celui qui s’est déroulé entre le milieu de 1997 et le milieu de 1998, et cette approche a échouée. Au cours de cette période les actifs de la Banque du Japon en papiers commerciaux divers passent de 0 $117 milliard. (Herbener 1999, p. 14).

Le ministère des finances et la Banque du Japon ont tous les deux acheté à des détenteurs privés des bons du gouvernement, e qui accrut le montant détenu par le gouvernement à $2. 22 trillion, soit 53% du marché des bons du gouvernement tout en faisant en parallèle la promotion d’un yen plus faible. (Herbener 1999). L’économie japonaise ne fut pas stimulée mais connut au contraire les deux pires années de décroissance du PNB de la décennie. Les recommandations de Krugman sont le résultat de sa croyance que ce pays est piégé dans une trappe à liquidité.

Bien que Krugman reconnaisse que le problème se trouve au sein du système bancaire japonais liquidité. Bien que Krugman reconnaisse que le problème se rouve au sein du système bancaire japonais et croit que celui- ci doit être réformé, il croit que l’échec derrière les tentatives d’expansion de la masse monétaire M3 et Ml est dû au fait que le Japon est pris dans une trappe à liquidité. Bien qu’il reconnaisse que l’inflation monétaire actuelle soit inefficace lorsqu’une trappe à liquidité est présente, il croit que l’obstacle majeur en est un de crédibilité.

Si la banque centrale pouvait de façon crédible promettre de continuer l’apport de stimulus dans le futur, le Japon pourrait accroître la demande globale et faire revivre son économie. Il recommande l’adoption d’une loi qui forcerait la banque centrale à générer un taux d’inflation d’au moins 4 pourcent par an pendant 15 ans. (Krugman 1998). [3] Les banques centrales n’ont cependant aucun problème de crédibilité lorsqu’elles promettent de générer de l’inflation. Chistoire de celles-ci en est une d’inflation continuelle de la masse monétaire et d’érosion du pouvoir d’achat de la devise qu’elles émettent. 41 La dette du gouvernement japonais, qui excède 100% du PNB, rend tout à fait crédible toute annonce officielle d’une politique inflationniste puisque l’inflation réduit e poids de la dette qui doit être payée. Vu les précédents historiques en la matière, la population japonaise devrait s’attendre de façon rationnelle a ce que le Japon continue d’accroitre la masse monétaire dans le futur, quelles que soient les déclarations publiques qui sont faites. Les recommandations de Krugman ne feraient qu’empirer les problèmes de ce pays.

To Les recommandations de Krugman ne feraient qu’empirer les problèmes de ce pays. Tout stimulus fiscal ne sert qu’ maintenir en place la structure existante de production au détriment de la préférence des consommateurs. Pire encore, ne politique d’inflation continue introduit une distorsion dans le signal entre consommateurs et entrepreneurs et résulte en d’avantage d’investissements inadéquats qui devront être liquidés éventuellement (voir la section sur la théorie autrichienne plus bas).

Bien que les théoriciens keynésiens puissent plausiblement affirmer que les causes de la récession japonaise soient consistantes avec leur théorie, plusieurs politiques keynésiennes n’ont pas réussi à redonner vie à l’économe japonaise. Des dépenses massives et des prêts ont été essayés au cours de la dernière décennie. En se concentrant sur la demande globale, les partisans de Keynes oublient le problème essentiel du Japon Une non correspondance entre les structures actuelles de production et la demande spécifique des consommateurs.

Les programmes de dépenses keynésiens n’ont pas seulement failli à leur objectif de tirer l’économie japonaise hors de la récession, elles ont aussi placé le gouvernement dans une position financière critique et introduit une distorsion supplémentaire qui pousse l’économie plus loin encore des préférences du consommateur. L’Explicatlon et la Solution Monétariste L’école monétariste, tout comme l’école keynésienne, n’a aucune difficulté à trouver une cause à la récession japonaise.

Les monétaristes blâment la contraction de la masse monétaire ou même le ralentissement de son expansion 3 même le ralentissement de son expansion comme la cause de la récession. En 1987 le taux d’escompte fut abaissé à 2. 5 pourcent afin de stimuler la demande interne. Une bulle immobilière s’en suivit. Pour mettre un frein à cette bulle, le taux d’escompte fut haussé 5 fois, jusqu’à 6 pourcent pendant les années 1989 et 1990, ce qui mit un frein au crédit et provoqua l’éclatement e la bulle. Depuis cette contraction monétaire, l’économie du Japon est en récession.

Les monétaristes peuvent affirmer que la Banque du Japon a provoqué une contraction trop rapide qui a causé un ralentissement économique, un peu comme ce que Milton Friedman raconte dans the Great Contraction concernant la grande dépression américaine. Traditionnellement les monétaristes ont recommandé une ré- inflation suite à une contraction de la masse monétaire afin d’éviter une dépression durable. Les monétaristes recommandent cette solution parce qu’ils voient traditionnellement la courbe LM omme relativement abrupte et la courbe IS comme ayant une pente plus plate.