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ITB – 1re année d’études Formateur Les connaissances économiques Livret d’animation – V 13 INTERNATIONAL INT-01-04-01-J1 Vous avez des remarques et/ou des suggestions sur ce document ? Nous vous remercions de nous les transmettre à l’adresse suivante conception. itb-france 6 next page en précisant le numé de à gauche du pied de ces figurant en bas Concernant les articles de presse : Reproduction effectuée par le CFPB avec rautorisation du CBC. Toute nouvelle reproduction est soumise au préalable ? l’autorisation du CFC.

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INT-01-04-01-J1-FO D CFPB PLAN DE TRAVAIL DE AJOURNÉE Thème Méthodes et outils Objectifs pédagogiques Durée Présentation des étudiants et de l’animateur. Identification des difficultés de compréhension rencontrées lors de l’assimilation du fascicule. Tour de table Présentation de la journée et du programme O h 30 Recueil des attentes. Rappel du programme de première année en connalssances economlques. Exposé de l’animateur Présentation de l’articulation des quatre thèmes du programme ainsi que de leurs sous-thèmes.

IE Activité 6 0h10 Travail en sous-groupes Restitution d’un rapporteur et apports collectifs 0h15 Pause Keynes et les keynésiens Comprendre l’analyse économique de l’économiste majeur du XX siècle. Travail en ateliers 0h25 Restitution des rapporteurs Activité 8 Le courant monétariste s’attache donc dans un premier temps à décrire, mesurer et comprendre les choix effectués par les agents économiques. La science économique est donc la science des choix, elle décrit des phénomènes et s’efforce de les catégoriser, elle permet des descriptions des concepts et des théories.

Elle contribue aux politiques économiques et suggèrent des comportements sensés atteindre un meilleur niveau d’existence. Elle cherche à bâtir des lois et des modèles pouvant servir ? guider l’action politique. Comme toute science humaine, elle connait des limites. Canalyse économique qui conduit cette science économique contribue à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, à comprendre ce qu’il faut mettre en œuvre pour que rareté des richesses et besoins illimités des hommes puissent être conjugués. Et par conséquence quelles sont les actions à mener pour les biens et les services.

I peut y avoir plusieurs approches de l’analyse : l’analyse positive (les choses et les comportements tels u’ils sont) l’approche normative (les choses et les comportements tels qu’ils devraient être), l’analyse microéconomique (les études et les raisonnements partent de l’agent, de l’individu) et l’analyse macroéconomique (qui appuie ses théories et raisonnements sur l’échelle globale de tous les agents). 3 CFPB • Les principales théories économi ues ou courants de pensée Le courant classique 4 OF IE industrielle et les évolutions d’une économie d’artisans vers une économe d’industriels et d’ouvriers.

Le courant néo-classique Léon WALRAS, Alfred MARSHALL, Vilfredo FREDERICO, pour la fin u XIXe siècle, utilisent les formulations mathématiques et proposent un modèle économique de référence. Le courant marxiste Karl MARX, dont l’ouvrage principal « Le capital » marque la fin du industrielle où la condition ouvrière bien que récente se dégrade. XIX siècle, en réaction à la révolution Le courant Keynésien John Maynard KEYNES, britannique, marque la pensée économique du théories classiques et néo-classiques. Il est marqué par la crise de 1929. x siècle, en opposition aux Le courant de l’école de la Synthèse John HICKS, Robert SOLOW, qui réunissent les deux visions de la héorie néo-classique et de la théorie keynésienne. Le courant des monétaristes Milton FRIEDMAN, Irvine FI s OF IE ilé2ient le rôle de la celui de la révolution industrielle et de l’essor du capitalisme. L’artisanat cède la place à l’industrie, le machinisme se généralise et l’exode rural fournit une main-d’œuvre bon marché pour les capitalistes, chargés d’apporter les capitaux en quantité de plus en plus importante.

La division du travail est un concept fondamental de la pensée classique. Adam SMITH montre, à partir de l’exemple d’une manufacture d’épingles, que la productivité ermet d’accroître la richesse des nations et du bien être économique. Selon le principe de la « main invisible », lorsque chacun recherche son intérêt personnel, il contribue à la prospérité générale. Les lois naturelles de l’économie, dans un système concurrentiel où les prix jouent un rôle de régulateur, orientent les décisions individuelles vers l’optimum collectif.

Selon la « loi des débouchés » de Jean-Baptiste SAY (1767-1832), l’offre crée sa propre demande. D’après cette loi, toute production de biens entraîne la distribution du coût des facteurs, donc des moyens ecessaires à leur acquisition. Selon les classiques, les crises globales de surproduction sont donc impossibles. Le libéralisme économique est prôné par les économistes classiques comme la meilleure attitude possible pour l’État, illustré par le fameux « laisser faire, laisser passer L’intervention de l’État doit être limitée à ses fonctions d’État-gendarme.

La circulation des marchandises doit être facilitée par l’ouverture des frontières. David RICARDO (1772-1823) montre que le commerce international est favorable à tous les pays. 5 6 OF IE les pays. NT-01-04-01-J1-FO ACTIVITE 3 Consignes formateur Travail en ateliers (un par thème) puis restitution d’un rapporteur par atelier, apports collectifs et synthèse du formateur. TRAVAIL À EFFECTUER Rappelez les cinq idées-forces sur lesquelles repose le système économique selon RICARDO, ainsi que leurs caractéristiques majeures.

Les prix : RICARDO défend la théorie de la valeur travail : chaque bien a une valeur d’échange correspondant à la quantité de travail nécessaire à sa fabrication. Dans un échange, le prix est proportionnel à cette valeur, par conséquent, la quantité de travail hiérarchise es prix, la quantité de monnaie en fixe le niveau. pour lui, défendre la valeur travail obéit à un but méthodologique : ne pas avoir à parler monnaie pour mieux parler croissance.

En affirmant ce qu’on appelle aujourd’hui la « neutralité de la monnaie RICARDO cherche à mettre au centre de sa problématique le phénomène des rendements décroissants. Caxe qui structure la pens O est le problème de la OF IE analyse économique, RICARDO tire une interprétation politique : pour lui, il y a un clivage entre ceux qui vont devenir les conservateurs et ceux qui vont devenir es libéraux, les premiers tachant d’obtenir des rentes, les seconds demandant l’extension du marché et de la concurrence.

La maximalité du profit est optimale car elle profite aux capitalistes mais aussi aux salariés du fait du fonds des salaires qui est le montant que Pentreprise emprunte pour payer ses employés avant de commencer à vendre : plus les profits sont élevés, plus le fonds des salaires est élevé et plus il y a d’emplois.

Le libre-échange : RICARDO démontre que, dans l’absolu, la spécialisation internationale est préférable ? la situation dans laquelle chaque pays couvre ses besoins : pour ui, le libre-échange permet d’arriver au même niveau de production en mobilisant moins d’heures de travail jusqu’à ce que le monde entier soit en situation optimale de production. Cest 1’« état stationnaire » au- delà duquel l’augmentation de production conduit à une baisse des profits et donc des investissements, celui au-delà duquel commence le déclin économique. équilibre de balance des paiements courants : dans le prolongement des précédentes, cette idée est que chaque pays adoptant le libre-échange et l’étalon-or est automatiquement en équilibre de balance des paiements courants. Ricardo considère en effet que la quantité de monnaie en circulation doit être proportionnelle à la quantité d’or détenue par la Banque centrale.

La défense de l’équilibre budgétaire : Pun des objectifs de RICARDO est de déterminer les modalités de l’impôt : il considère en effet que BOF IE des objectifs de RICARDO est de déterminer les modalités de l’impôt : il considère en effet que celui-ci impute les capacités de dépenses et d’investissement de la sphère privée et freine le dynamisme économique. Son originalité réside dans la façon dont il défend l’équilibre udgétaire : pour lui, à court terme, le déficit budgétaire n’a pas d’impact économique impôt et déficit finançant tous les deux le budget à partir des ressources apportées par les particuliers.

Dans le cas des impôts, ils le font sous la contrainte ; dans le cas du déficit et de l’emprunt, ils le font attirés par le taux d’intérêt et la perspective d’une rémunération future. 6 THÈME NO 3 LES NEOCLASSIQUES ACTIVITÉ 4 Travail en sous-groupes puis restitution d’un rapporteur, apports collectifs et synthèse du formateur. Donnez les principales caractéristiques du courant néoclassique. Les économistes néoclassiques s’opposent à la valeur travail et mettent en avant le rôle de l’utilité marginale.

C’est la satisfaction ue rocure la dernière unité consommée (ou unité sup g 6 economique. L’équilibre général est obtenu par la juxtaposition des préférences individuelles des agents, qui donne une courbe d’offre croissante. À l’intersection des deux courbes, l’équilibre est obtenu et représente un optimum de PARETO au sens où aucune amélioration de la situation d’un agent ne peut être obtenue sans que celle d’au moins un autre ne soit détériorée.

Le réajustement par les prix permet de revenir à l’équilibre en toute situation, ce qui rend impossible les crises durables. ACTIVITÉ 5 Le consommateur est le grand gagnant du changement théorique néoclassique. À l’aide du tableau ci-dessous, indiquez les caractéristiques majeures de ce changement. À Pépoque classique, les économistes voient les masses rurales se déverser dans les usines et à peine survivre en fournissant leur travail. La loi de SAY fait naître la demande de l’offre et point n’est besoin de s’intéresser au problème des débouchés. 7 0 6