Dossier poésie

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Il écrit de nombreux sonnets satiriques ou lyriques et écrit en 1549 Défense et Illustration de la langue française. Pontus de Tyard, né en 1521 et mort en 1605, est très inspiré par Pétrarque pour sa poésie amoureuse. Il devient également évêque en 1578 et se dévoue pour la littérature religieuse. Jean-Antoine de Bâlf, né en 1532 et mort en 1589, est l’un des élèves les plus remarquable de Jean Dorat, dont la poésie exigeante déroute ses contemporains.

Il préconise également l’adoption d’une orthographe phonétique mais cette dernière est vouée à l’échec. Etienne Jodelle, né en 1532 et mort en 1573, est un poète ramaturge dans la tradition de Sénèque, auteur et philosophe romain. Etienne Jodelle est de plus peintre. Jacques Peletier du Mans, née en 1517 et mort en 1582, est un chercheur de renom : mathématiciens, médecin ou encore grammairien érudit, poète et traducteur d’Horace.

Il existe également plusieurs autres poètes ayant fait partie du groupe de la Pléiade tels Rémi Belleau ou bien Guillaume des Autels… De nouvelles formes de poésie. es poètes de la Pléiade décident d’abandonner le rondeau, la ballade ou le lai de façon à mettre en avant les formes telles l’ode, ‘épopée ou le sonnet, formes poétique de prédilection né en Sicile, au début du XIIIème siècle, d’une poésie 28 le sonnet, formes poétique de prédilection né en Sicile, au début du XIIIème siècle, d’une poésie populaire chantée, répandue par Pétrarque.

De plus l’alexandrin est préféré au vers plus courts. es thèmes lyriques et élégiaques traditionnels sont repris par les poètes de la Pléiade, c’est-à-dire, Yamour, la nature, la fuite du temps (le carpe diem) dans le poème Sonnet à Hélène de Ronsard. Cambition pour la langue française est omniprésente.

En ffet, l’édit de Villers-Cotterêts impose en 1539, un usage de la langue française uniquement pour les tous actes à caractères administratifs : le Français doit par conséquent s’imposer comme une langue possédant des qualités littéraires et surpasser la langue latine en devenant une langue illustre par le biais des poètes de la Pléiade. Sonnets pour Hélène, « Madrigal 1 578, Pierre de Ronsard Si c’est aimer, Madame, et de jour et de nuit Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire, Oublier toute chose, et ne vouloir rien faire Qu’adorer et servir la beauté qui me nuit

Si c’est aimer de suivre un bonheur qui me fuit, De me perdre moi-même, et d’être solitaire, Souffrir beaucoup de mal, beaucoup craindre, et me taire Pleurer, crier merci, et m’en voir éconduit : Si c’est aimer de vivre en vous plus qu’en moi-même, Cacher d’un front joyeux une langueur extrême, Sentir au fond de l’âme un combat inégal, Chaud, froid, comme la fièvre amoureuse me traite : Honteux, parlant à vous, de confesser mon mal ! Si cela c’est aimer, furieux, je vous aime : Je vous aime, et sais bien st fatal : 2E aimer, furieux, je vous aime : Je vous aime, et sais bien que mon mal est fatal :

Le cœur le dit assez, mais la langue est muette. Dans ce poème, il s’agit de quatre quatrains composé d’alexandrins, qui sont le type de vers de prédilection des poètes de la Pléiade. De plus ce sont des rimes embrassées pour les deux premiers vers puis du type AABC/BABC. Dans ce poème ci-dessus, on retrouve de nombreuses figures de style tels Panaphore au début des trois premiers quatrains : « Si c’est aimer » qui permet d’insister sur les sentiments de l’auteur.

On remarque plusieurs autres procédés stylistiques permettant de mettre en œuvre cette thèse comme nous l’indique ‘anadiplose au vers 14 et 15 : « Si cela c’est aimer, furieux, je vous aime : ‘Je vous aime, et sais bien que mon mal est fatal ». On peut donc en déduire que les thèmes proposés par l’auteur sont l’expression des sentiments, accompagnée d’un trouble de l’amour comme le montrent les expressions : « Me taire » au vers 7 ou « Ma langue est muette » au vers 16. De plus la locution restrictive « Qu’adorer » au vers 4 renforce cette notion de but unique, l’amour.

On peut également dire qu’il existe une fuite du temps, le Carpe Diem comme l’indiquent l’antithèse : « De jour et de nuit » au ers 1 qui signifie que nous devons aimer sans cesse et que la vie serait triste sans la passion et l’amour. On peut aussi relever le thème de l’idéalisation féminin avec les termes récurrents montrant un éloge de la femme : « Adorer et servir la beauté qui me nuit » au vers 4 ou comme le montre le vouvoiement et l’apostrophe 4 28 beauté qui me nuit » au vers 4 ou comme le montre le « Madame » au vers 1.

Remarque : On retrouve également une analogie entre les poèmes de la Pléiade et les poèmes de l’Antiquité, en effet, on peut comparer ce poème à que Catulle écrit à sa bien aimé sbie, où Hélène est l’analogue de cette pénultième sus- evoquee. Ill. LE ROMANTISME Le romantisme est un mouvement littéraire et culturel européen dominant la première moitié du XIXème siècle, le romantisme montre la puissance de l’imagination et Pexpression de la sensibilité. Celui-ci est marqué par la révolution, il exprime en effet le lien permanent entre violence historique et avenir de chacun.

Le romantisme revendique donc une sensibilité nouvelle reposant sur l’exaltation du sentiment, le goût pour le passé, le rêve et la nature, la défense des opprimés au nom de la liberté. Il s’oppose ainsi au goût et à la tradition classique. Le romantisme désigne, de plus, l’état d’âme en accord avec la nature. Les paysages intérieurs et extérieurs se répondent Le romantisme exprime de plus un repli sur soi, les poètes revendiquent l’héritage d’Orphée, dont la poésie lyrique apaise la souffrance du cœur endeuillé.

Les romantiques, dans la lignée d’Orphée, sont sensibles à l’harmonie de la nature. En effet, dans Le lac de Lamartine, ce dernier fait une élégie : la douleur est par ailleurs calmée par des sonorités douces ainsi que les rythmes doux également. Il fixe ainsi pour l’éternité la mélancolie devant la disparition de l’être aimé. La poésie romantique impli ue articulièrement le poète s 8 devant la disparition de l’être aimé. La poésie romantique implique particulièrement le poète dans son œuvre par l’emploi du Je qui informe le lecteur d’un vécu privé et pourtant universelle.

Ils s’engagent pour les autres et sont là pour restaurer l’harmonie sociale et politique altérée par la Révolution. Il existe cependant deux principale grandes périodes romantique La première de 1800 à 1820, celle-ci est liée à la Révolution et l’Ancien Régime. Les poètes doivent se forger une nouvelle identité quant aux ruines du passé. L’expression du moi et des sentiments, le lyrisme, est un enjeu poétique vital pour exprimer ses émotions. Une nouvelle sorte de poésie nait par conséquent du désespoir et des passions, entre autres, le sentiment de mélancolie.

La deuxième de 1 820 à 1830, qui a pour but de rechercher un ailleurs qui a pour conséquence le désenchantement. Les thèmes principaux sont la nature, l’amour, les voyages, et plus particulièrement le rêve pour fuir la réalité et enfin la mort. Les poètes romantiques trouvent une source d’inspiration poétique grâce au Moyen-Age. Ils remettent alors d’actualité des fromes poétiques oubliées, c’est-à-dire la ballade, le rondeau ou encore la chanson et enfin l’Ode qui permet auxdits auteurs d’exprimer pleinement leur lyrisme et leur éloquence.

Les auteurs brisent pour cela certaines règles, en effet la césure à l’hémistiche est remplacée par le trimètre romantique (4/4/4) ou bien sous la forme 3/3/3/3 ou pour les hexamètres, 3/3 ou des variantes telles 4/2 ou 2/4, qui donne un rythme ternaire ou binaire au poème. Les enjambements s 6 8 variantes telles 4/2 ou 2/4, qui donne un rythme ternaire ou binaire au poème. Les enjambements sont également très présents ainsi que les rejets et contre-rejets.

Les poètes romantiques sont nombreux, il y a entre autres : Victor Hugo, né en 1802 et mort en 1885, occupe une place marquante dans rhistoire des lettres françaises au XIXème siècle Il est poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), ces Feuilles d’automne (1831). Alphonse de Lamartine, né en 1 790 et mort en 1869, qui écrit en 1820 1’un des poèmes emblématiques du romantisme : Les Méditations, « Le lac Gérard de Nerval, né en 1808 et mort en 1955, découvre la littérature en traduisant les romantiques allemands. Ses poèmes romantiques sont puisés dans les mythes et philosophie ancienne.

Alfred de Musset, né en 1910 et mort en 1957, écrit des poèmes philosophiques qui expriment sa solitude avec « La mort du Loup Lac Buttermere avec une partie de Cromackwater, Cumberland, une ondée, pouvant évoquer le poème Le lac de Lamartine ci- dessous « Le lac Les méditations, Alphonse de Lamartine, 1820 Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportée sans retour, s âges Ne pourrons-nous lamais Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient-il ? ous voguions en silence ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux. Que le bruit des RAMEURS qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère Laissa tomber ces mots :  » Ô temps ! suspends ton VOL, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! ‘ Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux.

Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m’échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore Va dissiper la nuit. ‘ Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L’homme nia point de port, le temps n’a point de rive ; Il coule, et nous passons !  » Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse, Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur, Senvolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! out entiers perdus ! Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus Éternité, néant, passé, so jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux.

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés. Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, Tout dise : Ils ont aimé ! Ce poème est constitué de 16 quatrains dont les rimes sont roisées (ABAB), on remarque que les rimes sont tant féminines que masculines.

On remarque de plus, de que les figure de style sont présentes en grand nombre tels les anaphores « Coule, coulez » et « Aimons donc, aimons donc ». L’antithèse « ce temps qui les donna, ce temps qui les efface » nous indique quant à elle la fugacité des moments de bonheur, qui disparaissent aussi vite qu’ils apparaissent. Les thèmes de ce poème sont rexpresslon de la tristesse et de la mélancolie du poète ainsi que le Carpe Diem De plus ce texte s’inscrit dans le genre romantique car la fuite u temps, eest-à-dire le Carpe Diem est omniprésent dans ce poème.

En effet ont relève un champ lexical des moments de la journée : « la nuit », « le omniprésent dans ce poème. En effet ont relève un champ lexical des moments de la journée : « la nuit », « le jour », « l’aurore », « le soir », « les heures », « l’année », « moments », « l’éternité ». De plus « nuit éternelle » et « heure fugitive » aux vers 2 et 32 renforce cette idée de fuite de temps. On remarque une métaphore du temps « l’océan des âges » au vers 4 assimilé au temps qui coule.

De plus les enjambements permettent au lecteur d’apprécier le temps qui asse vite tels : « L’écume de tes ondes / Sur tes pieds » aux vers 11 et 12 On retrouve également l’emploi du « moi » et du « je » qui montre une certaine mélancolie du poète, le lyrisme. Il l’exprime, en effet, à travers la nature, que l’on retrouve tout au long du poème tels « grotte », « rocher », « forêt ou encore « roseau Ce dialogue entre le poète et la nature n’est qu’une manière d’utiliser l’expressivité du langage, pour exprimer ses sentiments. Il existe donc une coordination entre nature et sentiments.