Don juan
dôme jean, jeune noble vivant en siècle accompagné de son fidèle valet signalée, accumule les enquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Seule la séduction l’intéresse et les jeunes femmes sont bafouées et déshonorées après que le beau seigneur en a décidé. Mais venue de ses deux frères en siècle pour trouver dôme jean et le punir de l’affront commis à leur égard : en effet, dôme jean a enlevé donne livre d’un couvent afin de l’épouser, puis la abandonnée. Ses conquêtes lui valent certaines inimitiés et certains duels auxquels il ne se dérobe pas.
Il affiche un certain cynisme dans les relations avec ses proches, notamment avec son père (dôme lois) et remet n cause les conditions chrétiennes mais également sociales, son libertinage symbolisant son indépendance. I aime les défis, jusqu’ celui de la fin : le repas avec la Statue du Commandeur, que dôme jean avait tué auparavant, qui l’emportera dans les flammes de l’enfer. Dans son récit, molaire a créé un personnage ayant tous les vices de son époque mais en expliquant ses buts, ses convictions et ses raisonnements. Réception [modifier] [pic] Frontispice des ??uvres de molaire (de. Eu 1734) Cette pièce de molaire suscita à sa création une levée de boucliers des dévots. Écrite juste après tartufe, où molaire astiquage l’hypocrisie de certains dévots, elle semble aux yeux des religieux de l’époque une apologie du libertinage. Le seul défenseur de la religion semble être signalée, pour lequel la religion ressemble fort à de la superstition et dont le rôle comique est indéniable. Elle va donc subir, dès sa deuxième représentation, une attaque en règle. On demandera à molaire de supprimer certaines scènes (dont la scène du pauvre) et certaines répliques (« Mes gages, mes gages. ) qui semblaient tourner la religion en dérision. Elle ne sera éditée qu’en 1682 dans des versions auvent mutilées et ce n’est qu’en 1884 qu’elle sera rejouée pour la première fois dans sa version originale. 1884 qu’elle sera rejouée pour la première fois dans sa version originale. molaire s’est inspiré du personnage principal de le brouillard de sévisse y conviendra de pied de tirs de moulin, sauf que ce Don jean espagnol, qui passe son temps à renier Dieu et séduire les femmes, demande à se confesser avant sa mort lors du dénouement.
Intentions de molaire [modifier] molaire entretient l’ambiguïté sur ses intentions en décrivant un personnage qui n’est pas totalement noir. AI est intelligent et courageux. Dans ses duels verbaux contre signalée, contre son créancier et contre son père, il gagne haut la main. D’autre part, son cynisme et son hypocrisie ne peuvent que révulser le spectateur. En fait, la pièce est une réflexion sur le libertinage et ses excès. molaire est adepte de la libre-pensée, mais respecte les convictions religieuses AI s’attaque principalement toute forme d’hypocrisie que ce soit celle du dévot ou celle du libertin.
dôme jean est prêt à tout pour satisfaire ses plaisirs. La fin de la pièce est très ambiguë. Certes, dôme jean est puni de ses péchés par la mort, il est anéanti assèchement (en effet les détaillées l’indiquent comme avalé par la terre), la conclusion semble donc morale (comme on peut l’attendre à l’époque). Néanmoins, peut- on dire qu’un héros est vaincu s’il a préféré mourir plutôt que de renoncer à ses convictions ? Analyse de l’?ouvre [modifier] Pages des ??uvres posthumes de molaire de 1682, avec illustration de dôme jean, signalée et la statue.
dôme jean [modifier] dôme jean ou la démesure preuve d’une démesure morale. Grand seigneur espagnol, jeune [3]et beau[4], il est méchant homme d’une insolence totale, parfois violent. dôme jean manie avec aisance l’ironie et le sarcasme, ‘impertinence et l’offense, l’irrévérence et l’irrespect. AI personnifie une lutte impitoyable entre le classicisme et le baroque. Tel promettre, il se libère par la mort, en entrant dans la (dé)mesure triomphante. Un personnage transgresser dôme jean, c’est la transgression des m?ours parce qu’il est séducteur il ne respecte pas e mariage.
Il séduit les femmes, y compris celles qui sont promises (voir la scène avec Charlotte et épieront). dôme jean est le maître du jeu. Il transgresse les règles sociales, il vit à l’écart, il est constamment en fuite (notamment face aux frères de donne livre), et il représente un danger pour la société dans la mesure où il séduit toutes les femmes. Il est transgresser vis-à-vis des règles imposées par sa naissance, sa noblesse et son père. Il n’éprouve aucun respect envers ce dernier et lui souhaite même de mourir (acte AV).
Il refuse de régler sa conduite comme le nécessiterait son rang. Son père, dôme lois, l’accuse d’être la honte de sa famille dans une tirade que l’on pourrait qualifier de « corallienne ». Il y a également chez dôme jean, la transgression du ciel. Il croit seulement que « deux et deux sont quatre » et que quatre et quatre sont huit ». Il refuse, à maintes reprises de se repentir ; il garde une attitude de libre pensée l’encontre de tous les codes sociaux de l’époque. Même sa mort, il refuse de se renier.
C’est aussi un homme de l’expérimentation, qui affronte chaque nouveau problème, et le résout sur le moment. AI y a aussi chez dôme jean la tentation du c nouveau problème, et le résout sur le moment. AI y a aussi chez dôme jean la tentation du ciel. On peut penser que, dans la scène du pauvre, ou dans sa fausse reddition, il essaye, attend une réaction, et n’en recevant pas, continue le nier. signalée [modifier] signalée, en tant que valet, n’est protecteur de la foi que par peur de l’au-delà.
Présent depuis les premières comédies de molaire, dans cette pièce, il vient en contrepoint apporter de l’humanité et du rire à une pièce qui sans lui aurait été bien noire. Mais le signalée de dôme jean se démarque des autres valets de molaire ; on peut le qualifier d’asexuée dans la mesure où il ne « récupère » pas les conquêtes de dôme jean, ce que pouvait faire un valet multirisque. signalée mêle souvent les dictons populaires, fait preuve ‘un certain bon sens, mais reste assez maladroit.
En revanche, l’éloge paradoxal (le célèbre éloge du Tabac, acte l, scène 1) est un procédé littéraire complexe. AI s’adresse gaussa, le valet de donne livre de manière déconcertante : loin de profiter de ce moment d’égalité (en tant que valet), pour s’exprimer dans e patois qui apparaît souvent chez molaire il parle aussi bien que le ferait dôme jean. Dans la scène 1 de l’acte l, signalée précise qu’il déteste son maître mais doit le suivre, plus par lâcheté que par sens moral. On peut néanmoins s’interroger sur les véritables raisons ui le motivent.
En effet, il ne cesse d »employer son maître de se repentir et le menace du châtiment divin. Il y a quelque chose de paradoxal dans son attitude. Sans doute signalée, du point de vue de la société, trouverait dans l’ordre des choses que dôme jean meure. Il n’en est pas des choses que dôme jean meure. AI n’en est pas moins fasciné par cet homme d’exception, qui, par sa personnalité, par sa transgression, prend une dimension monstrueuse. Sans doute se demande-t-il jusqu’ dôme jean peut aller. Ainsi signalée ne souhaite pas vraiment que dôme jean meure.
Pourtant à la mort de ce dernier, il e le regrettera que parce qu’il lui devait de l’argent. Ainsi, loin de s’effacer devant dôme jean, signalée est aussi problématique. Les rapports maître-valet [modifier] Dans la première scène, signalée dresse un portrait très péjoratif de son maître, un blâme, à gaussa, valet de donne livre. Il le critique vivement en le qualifiant de « pourceau d’épicerie », de « vrai sardanes », d’« hérétique AI présente son maître comme un libertin sans aucune morale.
AI a tenté de raisonner son maître à propos de ses m?ours qu’il n’approuve pas : « AI me réduit à applaudir ce eu mon âme déteste. », mais en vain. De plus, signalée croit en Dieu et craint la fureur divine si dôme jean ne se repent pas. On peut affirmer que signalée craint son maître : « La crainte en moi fait l’office du zèle. » par exemple, à la scène 4 de l’acte Il avec maturité et Charlotte : « Mon maître est un fourbe elles se garnissent de le croire. » ; il se rattrape lorsqu’ voit dôme jean revenir : il a peur des représailles.
Néanmoins, il participe à la moindre aventure entreprise par le grand seigneur méchant homme. signalée remplit ses fonctions de domestique et même plus. AI entretient une relation presque fraternelle avec son maître car il représente son confident et la seule personne toujours à ses côtés. Il est son unique interlocuteur. Il demeure presque toujours là dans les moments graves : avec m côtés. AI est son unique interlocuteur. AI demeure presque toujours là dans les moments graves : avec monsieur Dimanche, les paysannes… dôme jean semble être le double utopique de signalée.
En effet, il incarne presque tout ce qu’il aurait voulu être. Le valet éprouve une profonde admiration pour l’audace et le pouvoir rhétorique de son maître : « Ah quel homme ! Quel homme ! (après la visite de dôme jean chez son père). Cependant, dans la dernière scène, signalée est triste ; mais ce qui importe le plus ses yeux, ce sont ses gages non payés. signalée est d’autre part, en tant que valet de comédie (un artifice propre à la comédie), l’intercesseur du public, c’est-à-dire un intermédiaire entre le public et le personnage de dôme jean.
Dans la scène I de l’acte l, il présente dôme jean comme la bienséance l’oblige, en le critiquant vivement, mais si maladroitement que le personnage peut garder quelque charme lorsqu’ présentera lui-même sa passion de la conquête amoureuse acte l, scène 2). Ces signalée aussi qui pousse dôme jean à avouer son athéisme ou son rationalisme (assimilés par les dévots) : « Je crois que deux et deux sont quatre… Et que quatre et quatre sont huit. » Et surtout lui qui révélera au public l’hypocrisie de dôme jean envers dôme lois, alors qu’elle aurait pu duper le spectateur.
C’est pourquoi il aura le dernier mot, en tirant la morale de a pièce : il importe qu’il reste un bouffon. dôme jean ne peut pas se séparer de son valet ; ils sont d’ailleurs l’un pour l’autre une sorte de faire valoir réciproque. Ce premier représente le côté sombre de la ce tandis que signalée est l’amuseur, celui qui détend l’atmosphère, mais aussi l’intercesseur du public. Malgré leurs relate celui qui détend l’atmosphère, mais aussi l’intercesseur du public. Malgré leurs relations amicales, signalée demeure un inférieur.
AI faudra attendre un siècle pour que les domestiques commencent à incarner des revendications, et quittent par là un rôle figé dans l’artifice théâtral, par exemple dans Le Mariage de figura de Pierre-augustes carton de bombarderais. Dénouement [modifier] Un dénouement tragique, mais qui reste comique (acte V, scènes 4, 5 et 6). On sait que dôme jean est emporté dans les flammes de l’enfer par la statue du Commandeur. dôme jean meurt, on pourrait se croire dans le dénouement d’une tragédie.
Mais très rapidement, le registre comique revient au galop avec la réplique finale de signalée « Mes gages, mes gages ! » ; signalée est peiné, non de la mort de son maître mais de la perte de son argent. Le châtiment de dôme jean peut paraître exemplaire : un homme qui défie toutes les lois sociales et la puissance divine ne peut survivre. Pourtant le comique de cette réplique finale annule l’effet voulu : Dieu n’ pas le dernier ôta. La pièce se finit sur une note bouffonne et signalée énonce une morale.