Don du sang

essay B

Au Canada, la société canadienne du sang et Héma-Québec (pour la province du Québec) sont les seuls opérateurs à qui l’on peut donner du sang. Dans d’autres pays, États-Unis, Allemagne, Autriche… coexistent des prélèvements bénévoles (Croix-Rouge souvent) et des prélèvements rémunérés (concernant surtout le plasma) effectués par des firmes commerciales. Le plasma des anti-D thérapeutiques (Rhophylac@) est prélevé au Mexique chez des donneurs immunisés et rémunérés, par exemple. onsentement des parents. Câge minimum pour pouvoir faire un on de son sang est donc l’âge légal de la majorité, à savoir 18 ans en France. En France, le donneur doit être âgél . de 18 à 70 ans pour un don de sang total (les dons de personnes de plus de 65 ans sont soumis à l’appréciation d’un médecin d’établissement pour chaque don) de 18 à 65 ans (66e année exclue) pour un don de plasma, de 18 à 65 ans (66e année exclue) pour un don de plaquettes, de 18 à 50 ans pour un don de globules blancs.

Concernant la limite haute, le don de sang est possible jusqu’ la veille du 71 e anniversaire, et ce malgré l’allongement de ‘espérance de vie de personnes en excellente santé. On a donc d’un côté une limitation juridique, résultant de la nécessité d’un consentement libre et éclairé à l’acte de prélèvement (on considère que le mineur n’est pas suffisamment éclairé par principe), et d’un autre, une limitation d’ordre médicale. La masse[modifier modifier le code] Le donneur doit avoir une masse minimale de 50 kg pour un don de sang total et 55 kg pour un don de plasma ou de plaquettes.

Les populations à risque contre-indiquées[modifier I modifier le ode] Le questionnaire et l’entretien médical permettent de savoir si des personnes appartiennent à des populations à risque. Ces personnes sont donc contre-indiquées au don de sang afin de prévenir tout risque transfusionnel pour le malade qui doit recevoir, et pour les populations pouvant donner leur sang. Sont ans 2 le malade qui doit recevoir, et pour les populations pouvant donner leur sang.

Sont ainsi contre-indiqués2 les hommes ayant eu ou ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, quelle que soit l’ancienneté du rapport, es personnes pratiquant le multi-partenariat sexuel au cours des 4 mois précédant le don (6 mois en Suisse), les personnes dont le partenaire sexuel est atteint d’une maladie sexuellement transmissible, les personnes prenant certains traitements, les personnes ayant consommé de la drogue par voie intraveineuse, les personnes ayant subi une opération, un tatouage ou un piercing dans les quatre mois précédant le don du san& les personnes ayant subi, même depuis longtemps, une ou plusieurs transfusions ou une greffe d’organe, les personnes revenant depuis moins de quatre mois (6 mois n Suisse) de certaines zones où sévissent des maladies transmissibles par le sang : la définition de ces zones est régulièrement actualisée (zones où sévit le paludisme, la maladie de Chagas, le Virus du Nil occidental… ), les personnes ayant séjourné au moins un an dans les îles britanniques entre 1980 et 1996 (maladie de Creutzfeldt-Jakob, dite de la « vache folle », due à des protéines de type Prion) (aux États-Unis, ce critère est élargi à toute personne ayant résidé 5 ans en Europe depuis 1980), les femmes enceintes ou ayant accouché depuis moins de 6 mois.