dm philo 7/20
WALACHOWSKI Jules TS3 Philosophie DM Sujet : Le désir reflète-t-il ce que nous sommes vraiment ? Dans ce sujet, plus que jamais, il est important de définir les différents concepts de la question, c’est-à-dire que le langage courant confond souvent les deux. «Je veux» et «Je désire » sont souvent pris l’un pour l’autre. Si on les distingue, la nuance de leurs significations est seulement le niveau de volonté, parce que l’on voit d Le désir est plus sou Je veux.
J’exige. Plus il s’agit de prend du langage commun, p g moins impérieuse. . Au contraire, quand d sont attendus. On suppose ici que vous soyez capable de repérer, derrière cette simple différence de mots, les grandes lignes directrices qui structurent les axes de pensées philosophiques anciennes et classiques. Le désir est à confronter à ses opposés pour comprendre en quoi il consiste. Il traduit une tendance vers quelque chose(la raison, le besoin, la volonté).
Cette force incontrôlable qu’est le désir est en fait le lien entre l’âme et notre corps, et se manifeste par ce que Freud à nommé « pulsions L’acte volontaire est au contraire un acte réfléchi, accompli en oute connaissance de cause dont les conséq to next page conséquences de ses actions ont tout d’abord été analysées. La volonté est insensible aux motifs sensibles, comme le plaisir, et donc témoigne de la maîtrise de l’âme sur le corps, et de l’homme tout entier sur lui-même. A la différence du besoin , physique et limité, le désir comprend une dimension psychique déterminante et n’est jamais pleinement satisfait. expression de votre véritable moi est la faculté d’a être » sans inhibition, sans cacher qui vous êtes réellement aux yeux du monde. Vos désirs intérieurs viennent à être connus de tous, et vous relâchez la tension qui consiste à retenir les peurs provoquées par la désapprobation. Pour conclure, on peut en déduire que les philosophes se partagent en deux tendances : la philosophie classique qui oppose la volonté, rationnelle et réaliste, au désir, irrationnel et irréaliste ; et les philosophes qui font consister l’essence de l’homme dans la volonté, ou dans le désir selon leur idées. our autant, on peut définir l’homme par le désir et exiger de l’homme qu’il vive sous la conduite de la raison. Peut-on cependant dire que notre « moi-véritable » est entièrement défini par nos désirs ? Pour comprendre la valeur du désir, il nous faut d’abord préciser ce qu’est le désir, ce qui nous permettra de préciser à quel point nous dépendons de lui. Le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine 2 quel point nous dépendons de lui. Le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait être source de satisfaction.
On ne désire que ce qu’on n’a pas. Le désir s’accompagne donc du sentiment d’un manque, d’une privation. Pour peu que l’objet e notre désir soit difficilement accessible, ce sentiment de manque peut devenir souffrance, douleur. On comprend, dans ces conditions, que satisfaire ses désirs c’est mettre fin à cette souffrance et, pour peu que nous désirions réellement un objet source de satisfaction, une source de plaisir. Il faut souligner que seul l’homme désire. Dieu, parce qu’il est parfait, ne manque de rien et ne saurait désirer.
Quant à l’animal, il ne désire pas mais reste attaché à la sphère du besoin. Le désir n’est pas le besoin. Le besoin est Vital et ne pas le satisfaire conduit à la ort. Le désir, lui, n’a rien de vital. L’animal, parce qu’il répond à ses instincts, parce qu’il est le produit d’une adaptation, vise ? satisfaire ses propres besoins qui sont les besoins de l’espèce. Seul l’homme est mu par le désir. Sartre : Le désir révèle le manque d’être fondamental de l’homme, il est désir d’être.
Or, justement, le désir n’est pas seulement corporel (le corps nous est commun avec l’animal). Il existe aussi des désirs intellectuels. La philosophie elle-même est désir, désir de connaissance et de savoir. C’est ainsi qu 3 intellectuels. La philosophie elle-même est désir, désir de connaissance et de savoir. C’est ainsi que nous pouvons déterminer ce que nous savons sur notre « moi-véritable » si nous nous connaissons vraiment. Sartre : Le désir révèle le manque dêtre fondamental de l’homme, il est désir d’être.
Le désir relève de la condition humaine et semble être notre dignité par rapport à l’animal. On peut même définir l’homme par le désir. Cest ce que fait Spinoza. Pour Spinoza, l’homme est animé par ce qu’il appelle le conatus, défini comme le « désir de persévérer ans son être Celui-ci ne caractérise du reste pas seulement l’homme mais la Nature toute entière (c’est-à-dire Dieu). Le conatus de la Nature est de se produire elle elle-même et elle répond ainsi à son désir de persévérer dans son âme.
La Nature se produit donc d’elle-même (nature naturée). Lhomme, en tant que partie de la nature, est, lui aussi, animé par ce désir de production de lui-même. Le conatus se manifeste en lui tant au niveau de son corps qu’au niveau de son âme. En tant que corps, il cherche à vivre le plus longtemps possible, à garder la santé ais aussi vise à une vie agréable, à un certain confort. En tant qu’âme il désire connaître, et connaître pour connaitre c’est-à-dire pour permettre à son âme de persévérer dans son être.
Tant que nous agissons selon notre seul conatus nous éprouvons 4 persévérer dans son être. Tant que nous agissons selon notre seul conatus nous éprouvons de la joie. La tristesse vient lorsque nous sommes empêchés de réaliser notre conatus à cause de l’intervention des choses extérieures. Satisfaire nos désirs, en tant qu’ils proviennent de nous-même et non en tant que nous ubissons les actions extérieures, est donc pour Spinoza une bonne règle de vie. I n’y a pas de morale sans liberté et donc sans maitrise de soi. Il existe des désirs dangereux et immoraux.
Platon nous montre que la tempérance est une vertu. Je ne suis pas libre de mes désirs (ils surgissent sans que je sache d’où ils viennent) et on peut donc considérer qu’il n’est pas de vie libre et juste là où l’on satisfait sans discernement tous ses désirs. Selon Platon, la seule chose éminemment désirable est la vérité. Mais ce désir qui est ? la source de la connaissance ne partage absolument rien avec ces auvais désirs qui naissent de l’union de l’âme avec le corps. Or, tout ce qui assaille le corps, les maladies, les désirs, les craintes, etc. ous « remplissent » dit Platon, à tel point qu’aucune pensée ne devient plus possible. Ce qu’exige de nous notre corps (qui nous tient par là en esclavage), c’est la possession de biens. Or ceux-ci étant l’objet de nombreuses convoitises entrainent des guerres et des batailles sans fin. Mais même si nous parvenons ? S nombreuses convoitises entrainent des guerres et des batailles sans fin. Mais même si nous parvenons a un certain état de ranquillité, même si plus rien d’extérieur à nous-semble pouvoir entraver notre recherche du vrai, il semble que les désirs du corps ne puissent se taire.
C’est ainsi que Platon en vient ? conclure, et tel est le thème du célèbre mythe de la caverne, que le seul moyen pour l’homme de parvenir à la vérité, à la contemplation des Idées qui n’ont rien de sensible est de se séparer du corps pour « regarder avec l’âme en elle-même les choses en elles-mêmes Il n’en reste pas moins que le devoir est étranger au désir. Les désirs sont sources de conflit et la morale se veut universelle. Kant insiste sur le caractère désintéressé de la morale.
De ce fait le désir a été souvent condamné au nom des exigences les plus hautes de l’âme. Ce travail m’a permis de de mener une profonde réflexion sur la manière dont agit nos désirs sur ce que nous sommes. Nous avons abordés la question du désir, et nous avons tenté de proposer une explication de cette dépendance de notre « moi- intérieur Selon moi, la réponse spontanée à cette question serait positive, car les désirs nous dictent ce que l’on doit faire, et ce que nous faisons déterminent qui nous sommes vraiment.