DM 2 Commentaire Sur Le Feu De Barbusse
Léocadie Bosser 1èreD vendredi 10 octobre 2014 La première guerre mondiale a marqué par sa violence. Ainsi, elle a inspiré de nombreux écrivains l’ayant vécu ou non. C’est un sujet de littérature très récurent car il permet de parler des atrocités de la guerre mais aussi du traumatisme et de la place des soldats. Henri Barbusse est un auteur français né en 1873 et mort en 1935, issu d’une famille protestante. Il a écrit des recueils de poèmes comme Pleureuses en 1 gg5_ Il a obtenu le prix Goncourt en 1916 po org volontairement dans gu ligne pendant deux a rancardier.
Dans so Feu il raconte la vie q s’engage et mbat en première soldat puis celui de tobiographique Le de de fantassins, deux ans après le début de la guerre. L’auteur met en scène un personnage ayant vécu plus ou moins la même histoire que lui. Dans quelle mesure ce texte dénonce-t-il la guerre ? Dans une première partie, nous étudierons la représentation réaliste d’une scène de chaos puis, dans une seconde partie nous analyserons le constat d’une déshumanisation des combattants. Dans un premier temps, cet extrait est une représentation éaliste d’une scène de chaos.
Tout d’abord, cette scène nous décrit de façon progressive l’attaque d’un poste de secours. Le champ lexical de la première guerre mondiale avec « acide picrique » lignes 20-21, « grisous » li SWipe page ligne 25, « boyaux ligne 27 et « tranchées ligne 28 permet de justifier l’époque durant laquelle se déroule l’extrait et de définir que ce texte est un texte réaliste. Le champ lexical d’un poste de secours « gros sergent infirmier » ligne 4, « poste » ligne 10, « les corps empaquetés de blanc » lignes 12-13 et « les monstrueux andages » ligne 13 justifie quant à lui le lieu de l’action.
Le narrateur est un personnage de l’histoire, le point de vue est donc interne. De cette façon, la valeur de réalité est plus forte ce qui donne plus d’intensité au texte. Le narrateur a pour volonté de rendre plus objectif son témoignage en utilisant peu la première personne. Il utilise tout de même le pronom personnel « nous » ce qui lui permet de généraliser son propos. De cette façon, il se fait porte parole des soldats.
Dans le premier paragraphe, lignes à 7, le narrateur utilise le passé puis dans le reste du texte, il a recoure au présent de narration pour donner une dimension plus réaliste et vivante à ses propos. Ensuite, cette attaque sous forme de bombardement constitue une destruction incontrôlable. Dans cet extrait, le poste de secours fait l’objet d’un bombardement. Celui-ci débute dès le début de l’extrait. Il est rapproché d’éléments météorologiques comme le tonnerre et la pluie. Ces éléments ont pour but de montrer à quel pont le bombardement est incontrôlable.
Le bombardement est notamment rapproché du tonnerre à l’aide une métaphore « le tonnerre est entré » ligne 1. De plus, l’hyperbole « des ouragans de clart d’une métaphore « le tonnerre est entré » ligne 1. De plus, l’hyperbole « des ouragans de clarté » ligne 14 représente les explosions. Une fois encore, le côté incontrôlable et inattendu du bombardement est représenté au travers d’éléments météorologiques. Ces éléments sont rapprochés car ils sont plus forts que l’homme et qu’ils ne répondent pas à son contrôle.
La métaphore filée « le bombardement déchiquette et dévore l’asile e secours, le transperce et le rapetisse » lignes 8-9 rapproche le bombardement d’un animal dont la seule volonté serait de détruire. Cette idée est renforcée par une autre métaphore : « un autre pan, pulvérisé, s’anéantit en rugissant » ligne 4 qui compare à un animal à l’aide du gérondif «en rugissant Finalement, la métaphore « la meute épouvantable des obus » ligne 23 désigne les obus du bombardements sous forme animal. La dimension tragique est présente puisque suite à ce bombardement, il est impossible de sortir du poste.
En effet le lieu du poste de secours st rapproché d’un tombeau à l’aide de la métaphore « toute la charpente en longueur du caveau » ligne 5. Cette idée renforce le fait que ce bombardement à des conséquences incontrôlables par les soldats. Dans cet extrait, on peut parler d’évolution dans la découverte du bombardement puisque celle-ci est progressive, on est donc dans le registre dramatique. Dans le premier paragraphe, cette découverte se fait d’abord uniquement par la vue ligne 1 à 5. Cette découverte par le toucher est illustrée par l’expression « nous avons été lancés v