Disssertation Faire La Guerre En Italie Au XV Me Si Cle
Faire la guerre en Italie au XVème siècle e XVème siècle est une période de transition militaire. Il est le trait d’union entre un système de guerre médiévale et l’apparition de la guerre moderne. En outre on passe d’une guerre qui se définit par une succession de petites escarmouches – qu’on pourrait définir comme guerre d’usure – à une guerre constituée de batailles rangées. Le Quattrocento en Italie peut être divisé en deux. avec un avant et un après paix de Lodi. Avant la paix de 1454, l’Italie est en proie à des guerres permanentes.
Ensuite elle aspire à la paix par la constatation d’un éta e pas sur l’autre. Le dissociation du politi qui font la guerre, m les condottieres. Ces or 15 et d t n’arrive à prendre arque par une sont pas les Princes itaines de guerres res importantes de l’Italie au XVème siècle. Ce système d’emploi de mercenaires apparait en Italie au XIIIeme siècle. Ce sont des soldats, à majorlté étrangères, qui sont rémunérés. On les appelle les aventuriers. Ce sont des professionnels de la guerre qui par la signature d’un condotta avec un Prince s’engage à son service.
L’Italie est alors bercée par la figure de grands capitaines étrangers. On peut dater a fin des aventuriers et l’arrivée des premiers condottieres avec le décès de Giovanni Acuto (John Hawkwood) en 1394. Ces grands capitaines étrangers vont rapidement peser dans la vie politi Swlpe to vlew nexr page politique italienne et forts de leurs succès se constituent des seigneuries. Mais à la fin du XIVème siècle, la crise économique frappe la péninsule et y naît un sentiment national. Cest la fin du monopole étranger sur la guerre. On voit alors apparaitre des hommes issus de l’aristocratie italienne.
Ces derniers, par leur fortune peuvent facilement se composer une armée et vont lors avoir la mainmise sur les condotta et par conséquent sur la guerre. Cest à travers ce système d’emploi de condottieres pour sentir les intérêts des cités-Etats italiennes que nous allons voir quelle est la place de la guerre dans l’Italie du XVème siècle. Pour répondre à cela, nous allons entreprendre une analyse tripartite de la question. Nous développerons dans un premier temps ce que signifie faire la guerre dans le Quattrocento, puis nous évoquerons le rôle de la guerre pour les Etats italiens.
Enfin, nous discuterons des limites du système guerrier mis en place dans ce siècle. Comme nous l’avons expliqué, la guerre en Italie ne relève pas du commandement du Prince, mais de celui du condottiere: on a donc une dissociation entre le politique et le milltaire. Ainsi, nous allons d’abord expliquer ce qu’est le système du condotta, puis nous étudierons la composition des armées italienne, pour enfin expliquer en quoi consiste la guerre italienne au XVème siècle. La condotta est un contrat que passent les Etats italiens avec d’autres personnes.
Ces contrats organisent la société de l’époque. Ici il s’agit d’un contrat passé avec un entrepreneur de guerre, le condottiere. Cest un contrat e 5 s’agit d’un contrat passé avec un entrepreneur de guerre, le condottiere. C’est un contrat en vertu duquel FEtat loue à cet entrepreneur de guerre ses services, troupes et son matériel pour une période déterminée entre les deux parties. On peut ainsi distinguer deux types de condottas. On a tout d’abord la condotta da fermo qui est un contrat précisant la durée et le montant des salaires.
Généralement cela correspond à une durée de guerre définie entre les deux parties. Lorsque la guerre est terminée, le contrat est rompu, ainsi l’entrepreneur n’est plus payé et ne dépend plus de l’Etat qui l’a loué. Le second contrat est la condotta a rispetto. Ce dernier précise qu’en temps de paix le groupe loué reste disponible pour répondre à une réquisition urgente. En outre c’est un contrat plus stable, le condottiere étant fixé à l’Etat qui le loue, même en temps de paix. Ainsi, ce système attire particulièrement les familles aristocratiques italiennes.
On peut ainsi citer les Orisini, Colonna ou encore Malatesta. Ce sont seulement treize familles italiennes qui ont fourni près de 60% des 170 condottières qui furent employés pendant le XVème siecle. Il était en effet facile pour eux e lever une armée au vue de leur richesse. Cependant d’autres familles, non aristocratiques, ont réussi dans la profession, ? commencer par les Sforza, qul s’emparèrent de Milan en 1450. Le condottière poursuit ainsi au moyen des armes des fins économiques. Il s’agit tout d’abord de rentrer dans leurs frais, mais surtout de tirer des bénéfices de la guerre.
C’est pour cela qu’on les considère comme d surtout de tirer des bénéfices de la guerre. C’est pour cela qu’an les considère comme de vrais entrepreneurs. Ainsi on note une recrudescence de condottières au moment où la péninsule est n proie à une lutte intestine entre différentes cités au début du XVème siècle. Après avoir défini le système qui régit les affrontements entre Etats italiens pendant le Quattrocento, il est utile de s’attarder sur la composition des armées italiennes.
Les armées sont généralement dirigées par de grandes familles. Ces derniers engagent des soldats dont la plupart sont Italiens, beaucoup provenant des régions les plus pauvres d’Italie. Ils sont poussés par l’espoir que la guerre leur permettrait de gagner de quoi se nourrir. Les armées italiennes sont composées en deux corps : l’infanterie et la cavalerie. L’infanterie constitue le corps principal des condottas. Ils sont équipés par les condottières eux-mêmes. Ce sont généralement des piquiers.
Cependant certains soldats utilisent également des vouges (lame large montée sur un long manche en bois) – servant notamment aux combats rapprochés ou encore des arbalètes. La cavalerie quant à elle est essentiellement lourde. Ces hommes d’armes sont appelés Gendarmes. Ils sont issus de la noblesse. Ils sont alors beaucoup mieux protégés que l’infanterie. C’est pour cela qu’ils sont surnommés les « invulnérables Ils ont pour armes soient des ances longues soient des haches. Avec le développement des armes à feu, on voit de plus en plus de gendarmes s’en sepu’ir.
Ils utilisent des pistolets, mais avec l’apparition de l’arquebuse au milieu du XVèm 5 s’en servir. Ils utilisent des pistolets, mais avec l’apparition de l’arquebuse au milieu du XVème siècle ils seront progressivement remplacés. On peut également noter avec cette invention l’apparition de soldats utilisant l’arquebuse dans les corps d’infanterie afin de les protéger. Cependant il faut noter que les armées italiennes ne sont pas uniquement constituées de ondottières, mais que les cités-Etats possèdent également des hommes.
A partir du milieu du XVème siècle, les cités investissent dans l’équipement de l’infanterie et fournissent de nombreuses armes à feu. Dans les années 1480, par exemple, Milan possède 2000 cavaliers, plus de 1200 soldats équipés de pistolets, 350 équipés d’arquebuse et seulement 250 d’arbalètes. Après avoir détaillé l’ensemble des acteurs de la guerre et leur équipement, il est bon de s’intéresser à sa réalisation. Par le système de condotta mis en place, la guerre en Italie consiste à perdre peu d’hommes sur le champ de bataille.
Ainsi l’art de la guerre consiste à recourir à la plus grande précaution, donnant une place prédominante à la stratégie. On assiste alors à un jeu d’échec à taille humaine. En effet, le condottière devant payer de sa poche soldats et équipements, perdre un homme sur le champ de bataille lul coûte cher. De nombreux combats sont ainsi constitués d’escarmouches entraînant rarement des batailles entièrement résolutives. Au combat, les condottières minimisent donc l’emploie des hommes. Une compagnie de condottière est divisée entre 50 et 100 unités.
Pendant la bataille, les chefs de uerre n’envoient alors q PAGF s 5 est divisée entre 50 et 100 unités. Pendant la bataille, les chefs de guerre n’envoient alors que 25 unités. Les forces restées en réserve sont utilisées dans les moments cruciaux, lorsque les unités au combat ou l’adversaire faiblissent. De plus, les condottières ne s’engagent généralement que dans une ou deux batailles à la fois. De la sorte, les guerres sont courtes et font peu de mort, laissant place à de longues négociations entre les condottières afin de retarder le prochain affrontement.
Cette stratégie est d’ailleurs très critiquée par les auteurs du XVIème iècle, et notamment Machiavel, qui en prenant l’exemple de la bataille d’Anghiari (29 juin 1440), écrit : « Et dans une confrontation aussi longue, puisqu’elle dura quatre heures, il ne mourut qu’un seul homme, non suite à ses blessures ou de quelque valeureux fait d’armes, d’une chute de cheval après laquelle il fut piétiné »1 . Son jugement est à nuancer puisque près de 300 personnes engagées dans le combat ont soit péris soit été blessés.
Cependant cela traduit bien le système guerrier du Quattrocento. La guerre italienne consiste donc à une guerre d’usure ou il s’agit avant tout de ruiner l’adversaire. Il est également bon de souligner que les combats ne se déroulent pas uniquement en plaine, mais c’est aussi une guerre de siège, et par conséquent une guerre longue. Nous avons donc vu comment la guerre au XVème siècle se déroule : entre délégation du commandement et de l’embauche d’hommes au condottière par la signature d’un condotta, devant équiper lui-même son armée.
Cela entraîne des guerres stratégiques où 6 5 signature d’un condotta, devant équiper lui-même son armée. Cela entraine des guerres stratégiques où on cherche à éviter l’affrontement dans un souci d’économie. Cependant cette guerre st indlspensable au service des ambitions de certalns italiens. La guerre, comme nous le savons, sert plusieurs desseins. Pendant le Quattrocento, nous allons voir qu’elle est au service des ambitions des Etats italiens et des Princes, mais également des condottières.
Puis, à partir de 1454, elle se met au service du maintien de la paix au sein de la péninsule. Dès la fin du XIVème siècle, l’Italie du Nord est en proie ? de nombreux affrontements. C’est à partir de cette période que les condottières vont commencer à se généraliser et ? remplacer petit à petit les milices communales sur le théâtre de la guerre. Ainsi, les Etats leur font appelle afin d’assouvir leurs envies de conquête. De ce fait, la première moitié du XVème siècle est marquée par l’expansion de certaines cités-Etats de la péninsule italienne.
Par exemple, la République de Venise profite des affrontements perpétuels dans le Nord de L’Italie pour s’engager dans une politique d’expansion territoriale. Grâce à de nombreuses victoires sur l’ennemi milanais, elle s’empare successivement de Vérone (1405), Brescia (1426) ou encore Bergame (1428). La Sérénissime est l’exemple même du rôle de la guerre au XVème siècle dans les volontés expansionnistes des Etats italiens. Cependant, la guerre ne sert pas uniquement les desseins des Etats, mais également des hommes au pouvoir.
On peut pour cela évoquer plusieurs événements, comme 7 5 mais également des hommes au pouvoir. On peut pour cela évoquer plusieurs événements, comme la guerre de succession pour le Royaume de Naples entre maison d’Anjou et d’Aragon (1435-1442), mais également dans l’épisode de la conjuration des Pazzi (1477). Le premier événement oppose René d’Anjou ? Alphonse V d’Aragon. Il s’agit d’une crise de succession, puisque Jeanne Il, reine de Naples a désigné tour à tour Alphonse et René omme ses successeurs. Alphonse sort vainqueur en 1442.
Le Royaume de Naples passe donc dans les mains aragonaises. Le second événement concerne Laurent de Médicis. Victime d’une conspiration de la part de la famille Pazzi (soutenue par Sixte IV), il échappe à une tentative d’assassinat. S’ensuit une violente répresslon envers ces derniers qui sont pourchassés et massacrés. Tous ces exemples appuient le fait que la guerre est au service des Etats, mais aussi des Princes qui s’en servent pour asseoir leur domination. Cependant les condottières ne sont pas en reste et la guerre sert ?galement leurs ambitions.
Par leurs victoires ils s’enrichissent considérablement. En effet, plus les condottières remportent de succès, plus la solde qu’ils réclament aux Etats est importante. Ces rentrées d’argent sont accentuées par la guerre quasl ininterrompue qui sévit dans a péninsule lors de la première partie du siècle et qui oblige les Etats à leur proposer des contrats de longues durées. De plus, en pillant les territoires, en exigeant rémunération à des villes en position de faiblesse, leur enrichissement est indéniable. Ainsi gloire, fortune et pouvoir sont at 5