Diagnostic territorial

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territorial mais qui co décrypter les enjeux contexte social et ter préalable à l’action, des publics, des pro Diagnostic territorial Premium gy Hindranim2 22, 2014 | 12 pages Sommaire Introduction Le diagnostique est un processus à étapes qui ne se borne pas à un simple état des lieux du quartier ou de l’environnement riz,. • to nextggge or 12 ations et ? e le projet dans un lyse qui intervient en les problématiques Ions – du point de vue des utilisateurs, des prescripteurs et des financeurs- et de relier précisément l’intervention de l’animateur à leurs attentes.

C’est une base de travail pour mieux structurer les propositions d’actions et de projets, qui constituent un domaine d’expertise ? part entière. Le diagnostic de territoire est vu comme un dispositif, éphémère mais consistant. En effet, il est délimité dans le temps, mais il implique des acteurs et des actions et produit des informations et des résultats. Il se déroule en parallèle des différents processus qui constituent le développement du territoire. Ces processus ont une matérialité dans l’espace.

Ils produisent une organisation spatiale sur laquelle le ystème d’acteurs agit, prend des décisions, se recompose et transforme le territoire. Les acteurs construisent leurs propres hypothèses à partir des signes, puis à prévoir dans un objectif de décision. Il est une forme d’évaluation, il permet d’établir des faits pour émettre un jugement sur une situation. Il permet et utilise des référents (comparaison) et repère les dynamlques existences (Voulues ou subies) et les choix stratégiques du territoire.

Et finalement, au travers de l’identification des opportunités et menaces en lien avec les projets, le diagnostic n’est pas une fin en oi mais doit être un outil de prospective et d’aide à la décision. L’articulation avec les projets, existants ou émergents, globaux ou thématiques, va déterminer la dimension globale ou thématique du diagnostic. Le diagnostic sera sectoriel lorsqu’il a pour objectif de répondre à une questlon sectorielle (tourisme, agriculture, services aux populations… ) et sera beaucoup plus globale lorsqu’il a pour objectif de situer les enjeux locaux dan une vision prospective à long terme.

Dans ce cadre on va essayer de répondre à la problématique suivante « Qu’est ce qu’un diagnostic territoriale, et comment e faire ? en deux chapitres : le premier chapitre portera sur la définition du diagnostic et ses caractéristiques, le deuxième chapitre concerne les étapes à suivre pour son élaboration. Chapitre : Diaenostic terr 12 ion et caractéristiques sociaux qui conditionnent Porganisation et la gestion d’un territoire, tout en Identifiant les enjeux et les évolutions possibles de ce territoire.

Le diagnostic vise à connaitre avant d’agir Il vise d’abord à porter un jugement il doit caractériser l’espace qu’il analyse, mais il doit dire d’il forme un système à la fois organisé et autonome. ar exemple, un diagnostic réalisé dans le cadre de la préfiguration d’un pays doit permettre de porter un jugement sur la pertinence du périmètre et sur la pertinence du projet. Il vise également à initier le changement. Il est l’occasion de mobilisation des acteurs. il est aussi l’occasion d’un état des lieux, qui peut servir par la suite de système de référence pour suivre le changement.

Définition de diagnostic territorial Selon « DATAR » (La Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et ? l’attractivité régionale) « Etat des lieux qui recense, sur un territoire déterminé, les roblèmes, les forces, les faiblesses, les attentes des personnes, les enjeux économiques, environnementaux, sociaux il fournit des explications sur l’évolution passée et des appréciations sur l’évolution future ». Rappel théorique Il n’existe pas à proprement parler une méthode de diagnostic territorial.

Ce dernier n’étant pas une fin en soi, mais une étape dans une démarche, la méthode utilisée doit prendre en compte la diversité des territoires et des acteurs qui le composent. Le diagnostic territorial est avant tout un outil d’aide à la décision. Il se caractérise par le recueil de données uantitatives et objectives, mais aussi de données qualita 19 caractérise par le recueil de données quantitatives et objectives, mais aussi de données qualitatives qui ont pour but de faire apparaître les caractéristiques, les atouts, les faiblesses et les potentialités d’un territoire donné.

Le diagnostic territorlal est à la fois un outil de égitimation d’une démarche globale de territoire, un outil de connaissance de son fonctionnement et un outil de médiation et de dialogue entre ses divers acteurs. Section 2 : Les caractéristiques de diagnostic ‘ L’approche du territoire a pour objectif de comprendre le onctionnement d’un territoire, le diagnostique de territoire consiste à formuler des hypothèses à partir de signes, puis ? prévoir dans un objectif de décision.

Il est une forme d’évaluation, il permet d’établir des faits pour émettre un jugement sur une situation. Il permet et utiliser des référents (comparaison) et repère les dynamiques existantes (voulues ou subies) et les choix stratégiques du territoire. Et finalement, au travers Videntification des opportunités et menaces en lien avec les projets, le diagnostique n’est pas une fin en soi mais doit être un outil de rospective et d’aide à la décision.

L’articulation avec les projets, existants ou émergeants, globaux ou thématiques, va déterminer la dimension globale ou thématique du diagnostique2. Le diagnostique sera sectoriel lorsqu’il a pour objectif de répondre à une question sectorielle (tourisme, agriculture, services aux populations… ) et sera beaucoup plus globale lorsqu’il a pour objectif de situer les enjeux locaux dan une vision prospective à long terme. Il importe de faire la distinction entr 2 dan une vision prospective à long terme. Il importe de faire la distinction entre •

Le diagnostique territorial classique, lequel constitue généralement une analyse purement technique et sectorielle du territoire élaboré par des experts, des acteurs extérieurs ou territoire étudié (il est généralement réalisé par un cabinet de consultant) ; Le diagnostique territorial à l’aune du développement durable peut être définit au travers trois grands critères : partagé, global, stratégique. Le diagnostique partagé : dans une mesure où se sont les acteurs qui font exister un territoire, l’élaboration d’un diagnostique doit susciter une réflexion collective et un enrichissement réciproque.

L’analyse partagée du territoire vise donc a associée le maximum dacteurs locaux à la réflexion et à la production du document final, afin de mettre en lumière les besoins réels ; il s’agit du Co- élaboration ou de co-production : construction collective d’un projet, dans un processus continu de question réponse. Plus ambitieuse que les dispositifs d’information et de consultation, la co-production prend en compte, dans la mesure de possible, l’avis et suggestions des participants. Il appartient aux élus d’abriter les différents propositions et que le projet final devra faire ‘objet d’une validation politique.

Le processus de co-production permet la constriction progressive d’un langage basée sur une connaissance approfondie du territoire et des enjeux locaux de développement durable. Le diagnostique global : toute société est une organisation complexe. Elle est caractérisée par une multitude d’acteurs en interaction et une diversité PAGF s 9 organisation complexe. Elle est caractérisée par une multitude d’acteurs en interaction et une diversité de paramètres notamment économiques, sociaux, culturels et environnementaux aux mêmes interdépendants.

Un diagnostique globale considère le territoire dans son ensemble et cherche à appréhender les relations d’interaction et d’interdépendance de ses différents composantes. Une telle analyse résulte du jeu de regards croisés sur les grandes problématiques locales, en particulier dans le champ économique, social et environnement qui recouvrent les trois grandes dimensions du développement durable. L’analyse globale d’un territoire doit prendre et compte les interactions du territoire avec les territoires voisins.

Cela implique un partenariat avec des acteurs territoires. n diagnostique stratégiques : de portée stratégique, le diagnostique vise à mettre en perspectives les atouts du territoire et les risques inhérents au projet. Le diagnostique permet de passer à l’action, voir d’anticiper l’action en s’inscrivant dans une approche prospective. Cest à partir de la connaissance approfondie du territoire, de ces grandes caractéristiques, de l’analyse de ses enjeux et de ses opportunités que plusieurs scénarios de développement peuvent être envisagés.

Le diagnostic permet eux décideurs de faire un choix informé et éclairé parmi le champ des possibles, le scénario qui parait outenable, le plus désirable, et enfin le plus faisable, doit être privilégié Chapitre Il : Les étapes du diagnostic territorial Le diagnostic prend la forme d’un document écrit, autour de trois éléments : u PAGF 19 trois éléments : un état des lieux partagé, une analyse croisée de l’existant et des potentialités de développement (qui permet de déterminer et de dégager les forces et les faiblesses, les opportunités et les freins potentiels en prenant en compte la totalité des effets d’une décision sur un territoire) et enfin, l’identification et la hiérarchisation des enjeux du territoire. Il onvient de mettre en avant les enjeux propres du territoire en fonction des enjeux nationaux et internationaux du territoire. 1- L’état des lieux : Cest l’analyse organisée des faits et des actions qui caractérisent un territoire.

L’état des lieux consiste souvent à considérer le territoire comme un système organisé et hiérarchisé, dont on analyse à la fois les éléments structurants et les relations entre ces éléments3. Cette phase constitue une synthèse de la situation générale du territoire. Il rassemble des informations tant qualitatives que quantitatives, relatives notamment à l’espace, aux acteurs, au onctionnement et à l’organisation du territoire, le recueille de données et leurs synthèse permettent ainsi de mettre en lumière les caractéristiques et les spécificités propres du territoire. 2- L’analyse croisée de l’existant et des potentialités du territoire : Sur la base de l’état des lieux, l’interprétation des données vise à expliquer les phénomènes observés et à définir les grandes problématiques du territoire.

Il s’agit dés lors de s’interroger sur les causes et les conséquences des phénomènes observés afin de déterminer les fo 7 2 les causes et les conséquences des phénomènes observés afin e déterminer les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces du territoire. L’importance de l’élaboration du diagnostic réside dans la mesure où ce qui peut apparaître comme un atout pour certains (l’implantation dindustrie sur le territoire redynamisant l’économie locale en termes de commerce et de l’emploi) peut être considéré comme une menace pour d’autres (risques de pollutions). Le diagnostic territorial permet de considérer la totalité des impacts d’une décision sur le territoire. Cette analyse croisée des problématiques peut être facilitée par l’usage d’une grille de ecture du développement durable. – L’identification des enjeux Parfois oubliée, cette étape située à la charnière entre le diagnostic et l’élaboration de la stratégie est pourtant, parce qu’elle permet aux acteurs de s’interroger sur l’évolution qu’ils souhaitent pour le territoire. Si le diagnostic est bien fait, il dessine plusieurs scénarios. La phase des enjeux suppose un positionnement par rapport à ces scénarios : par exemple, voulons-nous conserver notre identité rurale ? Ou nous semble-t-il plus important de renouveler et rajeunir notre population ? Ou encore, voulons- ous affirmer notre vocation touristique ? Où recherchons-nous plutôt un équilibre entre les différentes fonctions économiques du territoire ?

Répondre à ce type de questions n’est pas facile, dans la mesure où des intérêts contradictoires s’affrontent sur le territoire. Pour autant, il est souhaitable que le débat ait lieu à ce moment : vouloir en faire l’économi 9 Pour autant, il est souhaitable que le débat ait lieu à ce moment : vouloir en faire l’économie, c’est se condamner à élaborer un projet sans consistance, parce qu’il ne s’appuiera pas sur des choix politiques clairs. Faute d’accord sur les enjeux, il est impossible d’élaborer une stratégie lisible. Les enjeux peuvent être distincts selon les sous-ensembles territoriaux : certains pays définissent des vocations différentes pour telle ou telle partie de leur territoire.

Donc on peut définir la détermination des enjeux comme une formulation en termes économiques, sociaux ou environnementaux des effets possibles des dynamiques à l’œuvre et des risques encourus4. Une fos les enjeux définis, il faut identifier les leviers d’action qui permettront de faire évoluer le territoire dans la direction souhaitée. – La stratégie : Au regard des enjeux identifiés, il s’agit de définir des objectifs prioritaires (axes stratégiques) et des moyens à mettre en œuvre pour les atteindre (mesures ou actions). Comme les précédentes, cette phase suppose de la concentration et de la transparence (expliquer les cholx). Sans elles, il n’y aura pas d’appropriation du projet par l’ensemble des acteurs.

La stratégie doit rester réaliste : inutile de se fixer des objectifs impossibles à atteindre, parce que trop ambitieux ou trop nombreux ; mieux vaut être sélectif et définir des priorités claires. Elle doit aussi s’appuyer sur les spécificités du pays : certaines stratégies territoriales sont presque interchangeables, alors que les contextes sont différents. Un degré de précision suffisant doit être interchangeables, alors que les contextes sont différents. Un degré de précision suffisant doit être atteint : des objectifs trop généraux, déclinés en mesure très ouvertes, ne permettent pas à la charte de remplir son rôle de document-cadre.

A l’inverse, il faut éviter de tomber dans le catalogue : l’addition de projets individuels ne fait pas une stratégie commune ; l’intérêt du projet e territoire réside dans sa valeur ajoutée par rapport aux projets sectoriels ou infra-territoriaux. Aussi est-il souhaitable de préciser pour chaque axe stratégique ce que peuvent apporter une action et/ou une coordination à l’échelle du pays. Enfin, la stratégie doit s’inscrire dans le long terme et réfléchir aux impacts des choix stratégiques et des actions envisagées, en prenant en compte les différentes échelles territoriales (impact sur le pays, sur une intercommunalité, sur une commune…. ).

La stratégie doit se décliner en deux catégories d’axes • Les axes opérationnels : Ils peuvent être sectoriels et/ou ransversaux, mais dans tous les cas leur croisement est important (articulions des objectifs sociauW économiques/ environnementaux, prise en compte de leur dimension spatiale….. ) ; Les axes organisationnels : Ils définissent l’organisation collective qui permettra la mise en œuvre du projet : relation entre les maitres d’ouvrage (collectivités territoriales, associations, entreprises,.. _. ) et les instances de coordination et/ ou d’animation (structure juridique du pays, conseil de développement, structure technique de type d’agence de développement… mise en réseau d’acteurs ; moyens d’ingénie