Diagnostic financier 1

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Objectifs et étapes du diagnostic financier Qu’elle soit réalisée « à la main » ou par un système-expert, la réalisation d’un diagnostic financier est l’une des activités les plus intéressantes pour qui souhaite faire parler les chiffres. Un débutant ne peut être que surpris de constater combien d’enseignements on peut tirer d’un bilan et d’un compte de résultat (ou mieux, de toute la liasse fiscale). Le diagnostic est un document clé de la finance d’entreprise. Cet exercice est réalisé aussi bien en interne que par les parties prenantes tierces.

Mentionnons à cet égard les commissaires ux comptes qui valident les documents publiés, les experts- comptables mandatés par le comité d’entreprise, les banquiers et to View nextÇEge Swp to page crédit-bailleurs, les a clients) qui ne souhai PACE 1 or 5 qui, les investisseurs les analystes de l’ent direction un outil de ournisseurs (voire les re avec n’importe : 2r capital et bien sûr ivent fournir à leur Les objectifs et les utilisateurs du diagnostic nancier Pourquoi conduire un diagnostic ? Essentiellement pour évaluer la santé financière d’une entreprise.

L’appréciation porte sur les risques de non-paiement (solvabilité), sur les performances pass assées, actuelles et qui se profilent, et enfin sur une éventuelle fragilité aux aléas économiques (clients défaillants, par exemple). Pour les dirigeants, un diagnostic sert à assurer un contrôle régulier de la structure financière mais aussi à prendre des décisions d’investissement, de fusion ou ? trouver l’explication d’un problème précis (trop d’agios à payer, multiplication des relances des fournisseurs, décalage entre prévisions et réalisations… ).

Par ailleurs, si la société est cotée en bourse, un diagnostic doit être publié deux fois par an. D’une manière générale, les ctionnaires sont intéressés par ce type d’analyse qui leur permet d’évaluer si leurs placements sont judicieux. Dans la mesure où les comptes semestriels sont publiés, certains actionnaires (particuliers ou entreprises) préfèrent effectuer eux-mêmes leur diagnostic. La confiance n’exclut pas le contrôle ! Le diagnostic général Pour un dirigeant comme pour un repreneur, le diagnostic financier est une source d’informations parmi d’autres.

Il est plus rigoureux de ne pas qualifier le diagnostic de « financier » dès lors que des informations extra-comptables sont intégrées à celles de a liasse fiscale. Ainsi, un diagnostic général comporte plusieurs « sous-diagnostics De quoi se compose cette étude ? Après une nécessaire introduction, notamment sur la finalité du documen compose cette étude ? document, le diagnostic général commence par une étude du potentiel commercial. Celle-ci reprend les Informations du plan marketing stratégique qui comporte déjà un diagnostic.

Sont mentionnés les moyens d’action sur les éléments du marketing mix, indiqués dans le plan opérationnel. Ensuite, un diagnostic social inclut des indicateurs du bilan social, du tableau de bord RH t éventuellement d’enquêtes ponctuelles auprès des salariés. Puis un diagnostic de la production fait état de la technologie utilisée, des investissements, d’une sous-utilisation éventuelle des immobilisations… Le diagnostic financier stricto sensu complète le panorama.

Enfin, lorsqu’une entreprise est en difficulté et qu’une procédure dalerte est déclenchée, un diagnostic général est établi pour sewir de base au plan de redressement. On le voit, il n’existe pas UN diagnostic-type. Voyons tout de même quels en sont les outils et les étapes habituels. Les outils du diagnostic financier Un diagnostic financier sans ratios, c’est comme une omelette sans œufs : il manque quelque chose. Autres incontournables, les taux d’évolution d’une année sur l’autre. Les étapes La première étape est bien sûr celle de la collecte de données et d’informations.

Viennent ensuite les retraitements et calculs qu la collecte de données et d’informations. Viennent ensuite les retraitements et calculs qui constituent le corps du diagnostic (voir plus bas) puis une conclusion qui récapitule les points forts et les points fables avant de proposer des voies d’amélioration. Plusieurs plans sont possibles pour rédiger la partie analytique du diagnostic financier. L’un d’entre eux consiste à commencer par une étude statique des bilans, à poursuivre par leur étude dynamique puis se termine par l’analyse du compte de résultat.

Une autre suggestion consiste à commencer Pétude par Hanalyse de la structure, puis de l’activité (mais on peut très bien inverser cet ordre) et à terminer par la rentabilité. La structure est la partie à privilégier lorsque le but du diagnostic est d’évaluer la solvabilité. ‘activité et la rentabilité sont plus détaillées lorsqu’on herche à mesurer la performance de l’entreprise. Rappelons en effet qu’une entreprise peut parfaitement être rentable sans être solvable pour autant. Suivons ce plan.

L’analyse de la structure Elle commence par l’établissement du bilan fonctionnel, construit à partir du bilan comptable retraité. Distinguant les emplois et les ressources, et non plus l’actif et le passif, le bilan fonctionnel permet l’analyse de l’équilibre financier, qui nécessite le calcul de ces notions essentielles que sont le fonds de roulemen PAGF l’équilibre financier, qui nécessite le calcul de ces notions ssentielles que sont le fonds de roulement (FR), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie nette, ainsi que leurs évolutions.

L’évolution de la structure s’étudie à partir des tableaux de flux : tableau de financementet tableau de flux de trésorerie. L’analyse de l’activité Le matériau de base est le compte de résultat à partir duquel sont constatées quelques évolutions incontournables telle que révolution du chiffre d’affaires. Mais surtout, ce document permet d’établir le tableau des soldes intermédiaires de gestion et la capacité d’autofinancement (CAF). Éventuellement, uelques retraitements sont nécessalres pour que les définitions correspondent au mieux à la finalité du diagnostic.

L’analyse de la rentabilité Il est logique de terminer notre œuvre par la rentabilité qui constitue la synthèse entre structure et activité. En effet, une rentabilité est un rapport entre un résultat et des moyens mis en œuvre pour l’atteindre (ces moyens étant comptabilisés au bilan). On distingue la rentabilité économique et la rentabilité financière. Quant au risque d’exploitation et au risque financier, ils peuvent être évalués en envisageant une hypothèse chiffrée de baisse d’activité.