Demis Civilises
DOMINIC L’ABBÉ Littérature et imaginaire 601-102-MQ groupe 019 PENSÉES LIBÉRALES DE MAX Dissertation explicati or7 Sni* to View Travail présenté ? Nathalie Larouche Département de français Collège Lionel-Groulx Le 10 avril 2015 La révolution tranquille ne commençant que durant les années 60, le Québec du début du 20ème siècle se trouvait encore et toujours très influencé par le pouvoir du clergé qui s’impliquait dans tous les domaines de la vie, passant de la santé jusqu’à la littérature. À cette époque, le surréalisme, l’existentialisme et le dans le roman.
Premièrement, dans le roman de monsieur Harvey, la pensée libérale de Max concernant ramour s’oppose à celle du discours social. En effet, Max croit en l’amour libre. Cette conversation entre Max et sa bien-aimée le prouve : «penses-tu qu’il soit nécessaire de nous épouser pour nous aimer? – Évidemment non. — Alors, veux-tu, nous attendrons quelques années avant de river nos chaînes? -J’avoue que ce langage, dans la bouche d’une jeune fille, me jette dans l’étonnement. — Je parle ainsi parce que je chéris cette liberté que nous avons d’être l’un ? l’autre sans contrainte, sans contrat. ?? Dans cet extrait, Dorothée propose à Max de ne pas se marier car elle apprécie beaucoup la liberté qu’ils ont. Max approuve car lui aussi croit que le fait de se marier oblige ceux-ci à s’aimer, que le contrat de mariage les enchaînes pour la vie, et ceci est trop restrictif pour eux. De plus, l’auteur utilise cette métaphore gavant de river nos chaînes» faisant référence au mariage. Ceci amplifie le fait que le mariage enlève la liberté d’aimer, car une fois enchaîné, c’est très difficile de se libérer. ? l’opposé, le reste de la société croit que l’union du ariage est obligatoire pour vivre une vie normale. En effet, ils croient que le mariage apporte une certaine cohésion sociale, que le fait d’être en famille, donc de se marier, emmène une certaine sécurité et de l’ordre. Au premier chapitre, le père Maxime dit à Max : «Va mon petit, grandis comme tout le monde, pousse de ton mieux, deviens un beau gars, puis marie-toi. Tu auras de beaux enfants qui te ressembl PAG » rif 7 pousse de ton mieux, deviens un beau gars, puis marie-toi.
Tu auras de beaux enfants qui te ressembleront. » Dans cet extrait, le père Maxime dit que pour être comme tout le monde et adhérer ? la société, il faut se marier et avoir des enfants. Cette notion de la famille est enseignée dans toute la société, et l’amour libre de Max est très mal vu. De plus, le père Maxime parle au nom de toute la société en disant à Max de se marier et d’avoir des enfants car selon eux (société), c’est inconcevable de vivre une vie de liberté et de ne pas adhérer aux valeurs conservatrices préconisées par l’Église.
Bref, la pensée libérale de Max concernant l’amour contrevient clairement à celle du discours social, celle de Max mettant de l’avant la liberté d’amour et celle e la société préconisant runion et la famllle. Deuxièmement, la pensée libérale de Max concernant la religion contrevient encore une fois à la pensée de la société. En effet, il croit que la religion n’est pas une bonne chose pour une société. Max croit que la religion est un frein à l’avancement de la société et qu’elle profite de la peur des citoyens.
Hermann, un des collaborateurs de la revue a Max, écrit ceci dans un de ses articles : «Hermann se demandait quel serait le Christ du 20ème siècle Jésus rendait son efflgle et son dernier; avec un onopole sur les connaissances, les écoles, les institutions, avec le confort, le luxe et l’opulence édifiés avec la dime du paysan ou du pêcheur; avec la triple alliance du capital, du pouvoir civil et des choses saintes; avec l’autocratie du dogme étouffant to PAGF3C,F7 capital, du pouvoir civil et des choses saintes; avec l’autocratie du dogme étouffant toute pensée libre et ne reculant pas devant la ruine voulue de pauvres diables coupables seulement d’avoir osé crier des vérités qui bouillonnent en » Max était totalement en accord avec les propos de son collègue, ême qu’il rêvait qu’une critique comme celle-ci apparaisse. Au début, on critique l’Église, disant que ses valeurs et que ses idées monopolisaient tous les domaines de la vie, soit les connaissances, les écoles et les institutions.
Ensuite, on dit de l’Église qu’elle s’est rendue riche en prenant de l’argent aux paysans, ceux-ci (paysans) ayant peur d’aller en enfer s’ils ne donnaient rien et que l’Église étouffait les pensées ayant ? l’encontre de ses pensées conservatrices. Bref, que la religion était mauvaise dans le bon fonctionnement et l’avancement d’une communauté. De plus, Harvey utilise plusieurs métaphores dans cet extrait dont une qui amplifie l’image de l’Église empêchant les citoyens d’aller à l’encontre des valeurs qu’elle préconise, et la voici : «étouffant toute pensée libre». Par contre, le discours social que l’on retrouve dans le roman est complètement l’opposé. En effet, le reste de la société croit que l’Église est nécessaire au bon fonctionnement de celle-ci (société).
Dans cet extrait : «Tu ferais mieux de ne pas le fréquenter, dit-elle. Il ne va pas à la messe. » la mère de Max lui empêche d’aller voir le père Maxime tout implement parce qu’il ne va pas à la messe. Cet extrait en dit long sur la façon de penser de la société en général. Le va pas à la messe. Cet extrait en dit long sur la façon de penser de la société en général. Le simple fait que le père Maxime n’aille pas à la messe fait de lui une personne non fréquentable alors qu’une personne adoptant les prlncipes et valeurs de l’Église est l’idéal. En voici la preuve : «Max entend si bien la messe qu’il deviendra prêtre. Ma mère sourit. C’était son désir secret(… » Dans cet autre extrait, la mère de Max espère très fort que son garçon devienne rêtre car ceux-ci était des personnes très respectées à l’époque et étaient l’incarnation du bien, de la sécurité et de l’ordre. En résumé, la pensée libérale de Max disant que la religion est mauvaise dans le bon fonctionnement d’une société s’oppose ? la pensée du discours social qui est grandement en faveur d’une domination de la religion dans le bon fonctionnement d’une société. Troisièmement, la pensée libérale de Max par rapport à la liberté d’expression contrevient à celle du discours dominant du roman. Dans son cas, Max utilise la liberté d’expression dans le but ‘ouvrir l’esprit des différentes personnes et de divulguer la vérité sans être censuré de sujets controversés.
En effet, Jean-Charles Harvey utilise une très belle métaphore alors que Max dit nous suffit d’ouvrir à quelques milliers d’âmes les rares fenêtres qui donnent sur l’horizon clair du monde. » Cette citation est en fait une représentation de sa pensée sur la liberté d’expression. Max croit que la grande majorité de la société a peur d’entendre la vérité et ne va croire que ce qu’elle veut entendre. C’est pourquoi Max, par société a peur d’entendre la vérité et ne va croire que ce qu’elle eut entendre. C’est pourquoi Max, par l’entremise de sa revue Le 20ème siècle, va dire les vérités du monde, sans censure, sur plusieurs sujets comme la religion, la famille, l’élite, etc. our « ouvrir les fenêtres qui donnent sur l’horizon clair du monde ». Concrètement, cette métaphore signifie d’éclairer la société avec ce qui se passe réellement dans le monde. Bref, d’être éclairé par la vérité, et c’est ce que Max tente de faire en utilisant sa liberté de parole et sa liberté d’expression. Mais tout le monde n’est pas d’accord avec l’utilisation de sa liberté d’expression, au contraire. En effet, le discours dominant dans le roman est contre la divulgation de textes controversés concernant les sujets tabous de l’époque, et en voicl la preuve : «Votre article nous attirera des ennuis. Attendez-vous à une levée de boucliers.
Votre signature vous vaudra non seulement les injures de toute la presse, mais la fermeture de plusieurs salons de chez nous. Les mères de famille, vous voyant, se signeront en disant à leurs enfants : «Voici le diable en personne! » » Dans cet extrait, Max explique à Hermann que la publication de son article critiquant la religion, sujet tabou à l’époque, lui emmènera beaucoup de roblèmes. Dans l’article, Hermann effectue une critique très réaliste de l’état de l’Église et de son emprise sur la société. Mais les citoyens, refusant cette réalité, se révolte et crient au scandale. C’est la preuve que le discours dominant du roman, soit le discou crient au scandale.
C’est la preuve que le discours dominant du roman, soit le discours conservateur, est contre la divulgation non-censuré de textes qui remettent en question les valeurs déjà posées et bien encastrés de la société. pour résumer, la pensée libérale de Max concernant la liberté d’expression, voulant ‘éclaircissement de la vérité à travers des textes controversés va encore une fois à l’encontre de la pensée conservatrice du discours dominant du roman, ne voulant pas être remis en question. Pour conclure, Jean-Charles Harvey fait passer par l’entremise de Max toutes ses pensées libérales sur plusieurs sujets comme l’amour, la religion et la liberté d’expression, en les opposants durant la totalité du roman aux pensées véhiculées dans le discours social dominant, le conservatisme.
Que ce soit sa pensée sur l’amour libre, le fait que la religion a pour effet de freiner ‘évolution d’une société ou le fait d’utiliser la liberté d’expression pour éclairer les âmes des citoyens avec la vérité, aucun thème n’est négligé. Cette œuvre de Jean-Charles Harvey a été mise ? l’index par l’Église peu longtemps après sa sortie en 1934. Par contre, aujourd’hui, différentes écoles demandent à ses étudiants de la lire et l’analyser, ce qui était inconcevable à l’époque. Notre société a-t-elle réellement évoluée ou est-elle devenue tout simplement trop individualiste pour se soucier de sujets comme la religion, l’amour et la liberté d’expression?