Definition philo
Remarque : ne jamais réduire le « beau » au « joli h, c’est-à-dire l’agréable percevoir. Une œuvre d’art peut être belle sans être « jolie » (pensez à la « Charogne » de Baudelaire, à Orange mécanique etc. ) Inversement, une chose peut être « jolie » sans avoir de valeur esthétique ou artistique (un enjoliveur de voiture). Dire d’une œuvre d’art qu’elle vise la beauté, ce n’est donc pas (du out ! ) dire qu’elle « sert à faire joli » l) Technique : appartient au domaine de la technique tout objet (outil), savoir ou savoirfaire il a la technique ») permettant d’atteindre une fin. Remarque : bien qu’il existe des techniques dans le domaine de la pensée (technique de la dissertation, de la dé etc. on parle alors 2 8 savoir-faire qui permettent à l’homme de transformer la nature. Droit / Loi : « le » droit est l’ensemble des normes collectives et obligatoires qui régissent les interactions entre les individus d’une société, règles dont la transgression implique sanction. Une loi est une de ces règles. Justice : est juste un rapport social (ou une société) conforme à un système de valeurs ; par exemple, dans un cadre républicain, est juste ce qui respecte des droits fondamentaux (notamment la liberté) de tous les individus. Echange : interaction sociale fondée sur le triptyque : Donner / Recevoir / Rendre Remarque : pour Georg Simmel, l’échange est le rapport social fondamental.
Raison : faculté de l’esprit qui permet de lier des concepts (ou des jugement) par des relations logiques. Croyance : le fait de tenir pour vrai, de considérer comme vrai un noncé ; elle peut être fondée sur des arguments rationnels (elle est alors une conviction), ou sur des tendances ou inclinations personnelles (elle est alors une persuasion) Définition de notions qui ne font pas partie du programme mais qui peuvent être utiles… Révélation : dans le domaine religieux, appartient au domaine de la révélation toute connaissance transmise à l’homme par une ou plusieurs divinités (dans un cadre monothéiste : par l’intermédiaire des prophètes).
Remarque : pour Georg Simmel l’échange est le rapport social 3 l’on pourrait construire à partir des eules facultés naturelles de l’homme (raison et conscience) ne poserait aucun problème : c’est ce que désigne l’idée de « religion naturelle Sublimation : processus psychique par lequel un désir dont la réalisation immédiate serait incompatible avec les normes sociales et morales dont l’individu est porteur, trouve une voie de réalisation compatible avec ces exigences. Déterminisme : est déterministe toute doctrine affirmant que les actes ou les pensées des hommes sont déterminés par des forces et mécanismes échappant au contrôle de leur conscience. Souverain : le souverain est le détenteur du pouvoir législatif Positivisme juridique : doctrine politique selon laquelle le critère de la justice est interne au droit : les règles de droit définissent ce qui est juste ou injuste (de façon hiérarchisée).
Remarque : dans un système dans lequel les trois pouvoirs ne sont pas séparés, le souverain est donc le chef de l’Etat ; en revanche, dans un régime démocratique, le souverain, c’est le peuple : le peuple est (le) souverain. Régime / gouvernement : un régime se caractérise par le détenteur du pouvoir législatif ; un gouverneme ise par le détenteur du mais il n’existe qu’un seul régime juste (le régime démocratique). Jusnaturalisme : doctrine (opposée à la précédente) selon laquelle il ,existe un droit naturel, universel, qui découle de la nature même de l’homme. Remarque : les différentes « Déclarations » des droits de Phomme visent donc inscrire le droit naturel dans le droit positif. Relativisme culturel : doctrine selon laquelle il n’existe pas de référentiel (de valeur, de vérité… supérieur aux référentiels culturels. Plaisir : sensation résultant de la satisfaction d’un désir Beauté : désigne la valeur esthétique d’une chose Remarque : il ne faut donc pas réduire le bonheur (état de réalisation de tous les désirs, où ne subsiste donc aucune frustration) et le plaisir (que suffit à causer la satisfaction d’un seul désir). Remarque : ne jamais réduire le « beau » au « joli c’est-à-dire Besoin : est un besoin pou S 8 e qui permet à cette tout ce qui permet à un homme de rester conforme à son humanité ; pour Rousseau, la liberté fait donc partie des « besoins » humains. Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à son humanité.
Amour : il faut distinguer deux sortes damour : l’amour de type « éros h, qui Vise la ossession (charnelle et/ou spirituelle) de l’autre, et qui recherche donc d’abord notre plaisir (ce qui n’exclut évidemment pas le plaisir de l’autre, mais uniquement comme moyen de notre propre plaisir) ; et l’amour comme « agapê » (terme grec), ou « charité » (Saint Augustin), qui est l’intérêt porté au bien de l’autre (indépendamment de notre bien à nous). Falsifiabilité : fait pour une hypothèse de pouvoir être contredite par une observation. Une hypothèse falsifiable est une hypothèse dont on peut dire : si j’obtiens tel résultat expérimental, alors je devrai reconnaître que mon hypothèse est ausse. Pour Popper, le critère de falsifiabilité des hypothèses est le critère de leur scientificité.
Remarque : Le second type est celui qui est implique dans ramour du prochain, ou l’amour (tel qu’il doit être) des parents pour leurs enfants. Notons cependant que l’amour religieux (l’amour pour le Christ, par exemple) n’exclut pas nécessairement toute dimension érotique : c’est le cas, par exemple, dans l’amour religieux tel que le proclament les « béguines » du XIIIe siècle, amour spirituel qui transit l’âme, mais aussi le corps. S psychanalyste que fon retient généralement pour penser ‘inconscient ; or cette notion est précisément : l’une de celles qui opposent Freud et Jung. Chez Freud, on pourrait à la rigueur parler d’un inconscient collectif lorsque les inconscients individuels convergent.
C’est le cas notamment dans la foule, où les individus, s’identifiant tous à la même personne, réelle ou symbolique (le « père de la foule »), se constituent (de façon provisoire) un Surmoi identique. Mais la notion d’inconscient collectif a un sens beaucoup plus fort chez Jung, pour lequel il désigne la « base » de l’inconscient, le fondement universel du psychisme humain, qui n’a amais été refoulé, mais qui auquel la conscience n’accède pas non plus. Chez Jung, c’est Pinconscient collectif qui explique, par exemple, que des membres de cultures qui n’ont jamais eu aucun contact donnent lieu à des symboles ou à des mythes qu présent de fortes analogies.
Les mythes et les symboles sont en effet les voies par lesquelles l’inconscient collectif trouve des voies de manifestation, d’expression qu ne sont jamais pleinement comprises, intégralement interprétées par la conscience (c’est ce qui rend leur sens inépuisable. ) déologie : (terme à n’util•ser qu’avec précaution) une idéologie st une doctrine qui, tout en interprétant le réel, vise à justifier un certain type d’action sur le réel. Cest donc à la fois une théorie (par exemple politique) et une pratique (idem), et plus encore une théorie qui vise à ‘ustifier une pratique. Subconscient : attention te ux; à n’utiliser que pour le ; à n’utiliser que pour le distinguer de la notion d’inconscient.
Appartient alors au « subconscient » ce qui est en dessous du seuil de conscientisation, soit parce qu’il est trop faible quantitativement (image sublimiminale, infrason… ), soit parce qu’il ,est trop faible qualitativement (il ne résente aucun intérêt pour l’action en cours, etc. ) Objectif / subjectif : est objectif ce qui ne dépend pas des caractéristiques particulières d’un ou plusieurs individus ; est subjectif ce qui en dépend. L’énoncé « les épinards sont bons » est subjectif, car il dépend de mes goûts ; l’énoncé « le théorème de Pythagore est vrai » est objectif, car il est valable pour tout être humain (pour tout être doté de raison), indépendamment de leurs caractéristiques particulières.