DDP
Introduction Ce présent rapport a pour but de vous exposer la pratique des professionnelles que j’ai pu observer durant mes stages ainsi que la mienne. J’ai effectué mes stages auprès de publics ayant des âges et des problématiques différentes. J’ai tout d’abord réalisé un stage en Institut Médicaux Pédagogiques (IMP) auprès d’enfants de 9 à 11 ans, lors de mon second stage j’ai travaillé avec des adolescents placés en Maison d’Enfants à Caractères Social (MECS) pour ensuite accompagner des adultes accueilli en Foyer d’AccueiI Médicalisé (FAM).
Je vais dans un premier temps vous présenter ces lieux de tages, le public accu ses structures. Dans grâce à des exemple transversales à des li pratique professionn or 26 Sni* to View nextÇEge ‘ ducateur au sein de terai de montrer fessionnelles i ensuite une e lors d’un stage Pour finir, je mettrai en avant ma pratique professionnelle et donnerai une définition de l’accompagnement socio-éducatif.
I / Présentation des lieux de stages Al Institut Médico Pédagogique: « Jules Guesde » ‘Institut Médico Pédagogique « Jules Guesde » est un service de LEPA (Établissement public autonome). L’EPA ouvre ses portes en 1968 afin d’accueillir des enfants et des adolescents andicapés atteints de déficience intellectuelle. Les jeunes accueillies présentent des déficiences intellectuelles moyenne à profonde et/ou des pathologies mental mentales avec troubles de la personnalité et du comportement.
A l’IMP Jules Guesde des enfants accueillis souffrent de pathologies sévères, relevant essentiellement de la psychose. « Les caractéristiques de la psychose sont essentiellement la rupture avec la réalité extérieure, la diminution ou la perte de la capacité à communiquer, l’étrangeté des troubles, qui restent incompréhensibles, et l’absence de conscience de leur orbidité »1 Les enfants accueillis en IMP sont âgés de 6 a 14 ans et sont au nombre de 37. Ils sont répartis en 4 groupes suivant leurs âges. J’ai effectué mon stage auprès du groupe des 9-11 ans.
L’éducateur spécialisé de l’IMP a la responsabilité d’un groupe de jeunes, il est le référent éducatif des jeunes et il est garant du projet personnel de l’enfant. Il travaille en collaboration avec le responsable légal. L’éducateur spécialisé intervient auprès de l’enfant en difficulté en vue du développement de ses capacités de socialisation, d’autonomie d’intégration et d’insertion en onction de son histoire et de ses possibilités psychologiques, physiologiques, affectives, cognitives sociales et culturelles.
B/ Maison d’Enfant à Caractère Social : « Les marronniers » La Maison d’Enfants à Caractère Social « es Marronniers » a été créé en 1970. Elle est venu remplacer l’annexe du « Logis st François », celui-ci étant initiateur de l’association de Thiètreville fondée en 1947. L’établissement «Les Marronniers » est géré par l’association de Thiétreville . La MECS «Les Marronniers » accueille des jeunes garçons de 13 ? 18 ans. Ils so OF Thiétreville . 8 ans. Ils sont originaires pour la plupart de la Seine Maritime. La capacité d’accueil de la MECS est de 12 jeunes à l’internat. Les adolescents accueillis ont pour la plupart des difficultés familiales, des difficultés scolaires. Ces difficultés, peuvent se traduire par des comportements caractériels, des manifestations délinquantes, de la violence, des situations de rupture et de rejet, des difficultés d’insertion ainsi que des processus de marginalisation.
Les missions de l’éducateur spécialisé au sein de cette structure sont . -D’accueillir des enfants dont la situation relève de l’assistance ?ducative ou de l’enfance délinquante, -De travailler l’instauration et la restauration du lien familial, -De faciliter l’accession des jeunes vers l’autonomie affective, De permettre le développement et l’épanouissement de l’enfant, L’éducateur se doit de mettre en place des projets individualisés donnant sens au placement ainsi qu’à l’action éducative.
C/ Résidence APF : « Jean-Marie Barbier » L’Association des Paralysés de France est une association nationale de type 1901, l’intérêt premier de celle-ci est de militer contre l’exclusion des personnes en situation de handicap. L’APF éfend des principes comme l’égalité des droits, la citoyenneté, la participation sociale et le libre choix du mode de vie des personnes en situation de handicap et de leur famille.
En 1975 le foyer du bois de Blévllle ouvre ses portes, cette établissement dépend directement de l’APA Il faut Bléville ouvre ses portes, cette établissement dépend directement de l’APF. II faut savoir qu’a cette époque très peu d’établissements pouvait accueillir des personnes ayant un handicap important. Cet établissement est ouvert 365 jours par an et peut accueillir 51 personnes en FAM, 15 en foyer de vie, et IO personnes sur le service externalisation. Les FAM accueillent des personnes en situation de handicap, dont la dépendance : -Les rend inaptes à toute activité professionnelle. Justifie Passistance d’une tierce personne pour la plupart des actes de la vie quotidienne. -Requiert un soutien et une stimulation constante, ainsi qu’un suivi paramédical régulier. es personnes accueillies à la résidence Jean Marie Barbier sont en situation de handicap. Le handicap peut être congénital (présent à la naissance, par exemple les IMC2), provenir d’accident de la vie (comme les Accidents Vasculaires Cérébraux, es accidents de la route ) ou encore d’une maladie (la sclérose en plaque par exemple).
Ces conséquences directes du handicap peuvent engendrer une déficience motrice : « La déficience motrice se caractérise par une aptitude limitée à se déplacer, ? exécuter des tâches manuelles ou à mouvoir certaines parties du corps « 3 a cela peut s’ajouter des troubles de l’alimentation, du langage, ou encore une déficience intellectuelle.. Céducateur à deux missions, qui consiste à remplir la fonction de coordinateur de projet d’accompagnement personnalisé et d’accompagner au quotidien les rés ‘accompagner au quotidien les résidents dans leur vie sociale.
Il travail en binôme avec les Aides Médicaux Psychologique (AMP) et doit veiller à la bonne mise en œuvre du projet du résident. L’équipe éducative est un pôle ressource auprès des AMP. L’éducateur est présent pour que les résidents soient pleinement acteurs de leur projet, mais il doit aussi veiller à ce que les envies des résidents soient en accord avec leurs capacités.
Il/ Pratiques professionnelles rencontrées sur mes lieux de stages: Al Pratique transversale : le jeu un support à l’instauration d’une elatlon Le jeu a été pour moi sur plusieurs lieux de stage un support pour entrer en relation avec le public accueilli au sein des structures. Ainsi, je vais présenter cette pratique professionnelle que j’ai pu mettre en place au sein de la MECS et de l’IMP. Le jeu un support pour entrer en relation avec des adolescents placés en MECS : Lors de mon stage à la MECS « Les Marronniers j’ai eu des difficultés à discuter avec les jeunes.
Il y avait très peu d’échange. par exemple, lorsque je communiquais avec eux, et leur posais des questions « tu es en quelle classe ? ? j’ai pu entendre des réponses comme « c’est ma vie, me pose pas de questions Les jeunes se refermaient et ne souhaitaient pas discuter. Je me suis donc demandée comment entrer en relation avec eux. J’avais observé qu’avant le repas ils regardaient souvent la télévision dans une salle commune. J’ai décidé de leur proposer un jeu de société avant le repas car c’était un mom PAGF s OF une salle commune.
J’ai décidé de leur proposer un jeu de société avant le repas car c’était un moment ou ils étaient regroupés. Un soir, j’ai apporté un jeu de société nommé « Dobble J’ai ommencé par m’asseoir près d’eux sans leur demander de venir jouer, comme si j’allais jouer seule. Je les ai laissé venir à moi car je savais que si je demandais oralement à tout le groupe cela aurait généré un refus. Aussi j’étais certaine de susciter l’attention de quelques jeunes. Par la suite, deux garçons sont venus me voir en me questionnant sur ce que je faisais, et se sont proposés de faire une partie avec moi.
Au fur et à mesure d’autres jeunes sont venus se joindre à nous. Ce fut un moment convivial. En MECS le jeu m’a permis de communiquer avec les jeunes et d’instaurer ne relation. Le jeu favorise l’instauration d’un cadre suffisamment sécurisant pour l’adolescent. « Ainsi le jeu sous ses différents aspects peut être considéré comme un outil de médiation et permettre ? l’éducateur d’introduire un tiers entre lui et l’adolescent. »4 Aussi c’est un moment où les jeunes comme les éducateurs acceptent de gagner ou bien de perdre, ils se mettent au « même niveau Le jeu est un outil qui permet de libérer la parole .
Ce support rapproche, car il permet le partage. Ce moment a favorisé la relatlon, tout en gardant un cadre, celui des règles du jeu. Par exemple, Alexis5 est un jeune originaire du Mali, il est arrivé en France il y a quelques mois. Alexis a des difficultés à s’exprimer en français, il parle peu avec les autres jeunes et l’ensemble du personnels. P difficultés à s’exprimer en français, il parle peu avec les autres jeunes et Pensemble du personnels. Pendant ce jeu Alexis s’est exprimé et a souri à plusieurs reprises. A travers le jeu il a prit confiance en lui.
Le jeu est mois angoissant qu’un contact direct avec l’adulte : « l’objet commun, partagé, tel un médiateur qui permet aux individus de se rencontrer et de se découvrir avec une dimension upplémentaire, le plaisir. En jouant avec l’adolescent, l’éducateur se rend accessible, lui consacre un moment privilégié, il instaure une situation qui peut valoriser l’adolescent dans ses actions. »6 Le jeu un support pour entrer en relation avec des enfants accueillis en IMP Tout d’abord, au début du stage je me suis positionnée en tant qu’observatrice.
J’ai constaté que pour la plupart des enfants la communication était difficile. En effet, beaucoup d’enfants ne regardent pas dans les yeux lorsqu’ils s’adressent à une personne. Certains ont du mal à prononcer les mots, d’autres ont n faible vocabulaire. Par exemple, la première journée ou je suis arrivée , je me suis présentée au groupe puis auprès de chaque enfant. Lors de ma présentation je donnais mon prénom et demandais celui de chaque enfant. une jeune fille ne m’a donné aucune réponse et n’a pas voulu me serrer la main.
Après réflexion et discussions avec ma tutrice, j’ai pu constater que pour certains jeunes, la communication est un facteur d’angoisse et d’anxiété car « il est question de souffrance »7. Je me suis interrogée pour savoir comment entrer en relation avec eux : Qu’est-ce que je peu 7 OF uis interrogée pour savoir comment entrer en relation avec eux : Qu’est-ce que je peux mettre en place pour communiquer ? Quels sont les outils dont je dispose pour y parvenir ? Ainsi, j’al décidé de m’appuyer sur le jeu car cest un outil facile d’accès.
A l’IMP le matin il est prévu un temps d’accueil ou les enfants sont en temps libre et des jeux sont à leur disposition. Ce temps est ritualisé et ce déroule toujours dans la même pièce avec les mêmes enfants et les mêmes adultes. Le climat est ainsi propice à la relation, car les enfants sont en confiance, ils connaissent les lieux et les adultes. Cest pourquoi sur ce temps d’accueil j’ai décidé de commencer seul une partie de jeu afin de montrer aux jeunes que j’étais « accesslble » qu’ils pouvaient me solliciter.
Au bout de quelques minutes, certains jeunes sont venus me voir et se sont mis ? jouer avec moi. Chaque matin je renouvelais l’expérience, au bout de 3 jours environ les jeunes sont venus d’eux même vers moi pour jouer avant même que je commence. Par exemple, Thomas est un enfant qui a des difficultés ? intégrer les règles de vie, il échange peu avec moi en face à face. Par l’intermédiaire du jeu, j’ai pu instaurer un dialogue avec Thomas sur des sujet tels que ces activité Du soir ou du week- end, ou bien tout simplement savoir si tout s’était bien dérouler chez lui.
Il a prit confiance et nous avons pu échanger lors de nos partie de jeu. Il a ainsi pu assimiler certaines règles et apprendre ? gérer sa frustration lorsqu’il perdait. Le but de cette activité a été pour moi d’instaurer un di 8 OF frustration lorsqu’il perdait. Le but de cette activité a été pour moi d’instaurer un dialogue avec les jeunes. B/ Pratique spécifique: Mener des entretiens en binôme avec une AMP Dans le cadre de la loi 2002-2,8 les structures doivent élaborer n projet d’accompagnement individualisé pour chaque personne accueillie.
Ainsi, les éducateurs et les AMP tiennent des projets d’Accompagnements Personnalisés (PAP) qui doivent être renouvelés chaque année. Les entretiens sont menés par ces professionnels, appelés coordinateurs de projet. Ainsi, ils mènent plusieurs entretiens avant de réaliser le PAP. J’ai pu assister ? plusieurs entretiens de ce type. Tous se sont déroulés différemment. Je vais vous présenter les entretiens qui ont lieu à l’APF. Ceux-ci incarnent une pratique spécifique par rapport à mes deux autres tages, dans le sens ou ils se déroulent en binôme avec une AMP.
Je prendrai ici l’exemple d’un entretien en vue de la réalisation du PAP de madame Bivon. Tout d’abord, pour pouvoir effectuer l’entretien l’éducatrice a proposé des dates à l’AMP coordinatrice. Les AMP n’ayant pas les même horaires que l’équipe éducative, l’éducatrice a du anticipé pour mieux gérer ses rendez-vous. Pour cela, elle a mit ? disposition des AMP une feuille pour qu’elles puissent inscrire leurs disponibilités. L’éducatrice s’est donc adaptée à leurs planning pour pouvoir travailler en équpe.
J’ai pu constater que la communication est très importante pour travailler en équipe Ensuite, l’éducatrice a proposé une date à la résidente. Elle prend donc en compte pleinement la p PAGF q OF Ensuite, l’éducatrice a proposé une date à la résidente. Elle prend donc en compte pleinement la personne qu’est la résidente en lui demandant son avis. Le jour de l’entretien, elle est allé chercher madame Mivon chez elle, car celle-ci a peur de prendre l’ascenseur seule. Ici, l’éducatrice a anticipé et donc réduit l’angoisse de la résidente. L’éducatrice a observé, écouté madame Mivon.
Cest pour cela qu’elle a pu se rendre compte que celle ci-avait peur de prendre l’ascenseur seule. Arrivée dans le bureau, l’éducatrice a laissé entrer la résidente. Elle lui a dit bonjour, puis lui a demandé comment elle allait, « Dire bonjour à l’autre c’est l’accueillir et lui signifier qu’il a une place ; d’emblée, c’est partager avec lui l’idée qu’il existe bien une raison à sa présence en ce lieu du bonjour, et qu’il n’est donc pas la par hasard»9. Tout d’abord, elle lui a demandé si elle était bien installée, si elle n’avait pas trop chaud car elle était en face de la fenêtre.
Céducatrice a pris en compte le bien être de la personne en posant ces questions. J’ai remarquer que les premiers instants d’un entretien sont très importants, c’est là que la relation va pouvoir s’instaurer. Pour cela, porter une attention à la personne dès son entrée dans le bureau est primordiale. La citation de Phillipe Gaberan illustre mes propos L’attention est le point fort focal ou se concentrent les tout premiers éléments de la relation éducative ; elle est un objet inconscient et impalpable, et qui cependant détermine de manière fondamentale sa façon d’être ouvert à l’autre, se manif