Dans quelle mesure la dernande est-elle un détermin

essay B

Si les anticipations de hausse de la demande sont passagères, elles préfèrent augmenter le taux d’utilisation de leurs pactise de production. A l’inverse, si les prévisions à long terme sont durables, les entreprises vont renouveler leurs équipements (amortissement ou investissement de remplacement) et même les accroître (investissement de capacité) comme le montre l’exemple des entreprises productrices d’écran plat (dock 4).

En conséquence, une petite augmentation de la demande anticipée peut conduire à une forte hausse de l’investissement de capacité car pour produire 100 héros de biens supplémentaires chaque année il faut en règle générale un capital supplémentaire plus que proportionnel (de 300 héros par exemple si le coefficient de capital est de 3 et de 500 s’il est de 5). Inversement, un simple ralentissement de la hausse de la demande ou une stagnation de celle-ci provoquera une chute brutale de l’investissement. C’est le principe de l’accélérateur mis en évidence par J.

M. Clair en 1917. La hausse de la demande induit une variation plus que proportionnelle de l’investissement qui accélère à son tour la hausse de la demande et de la production (dock 2). On peut vérifier empiriquement cette relation. Une faible variation de la demande peut susciter une forte hausse de l’investissement. Ces le cas, par exemple, en 1999, où la demande finale augmente de 2% alors que l’investissement augmente quatre fois plus vite, de inverse finale augmente de 2% alors que l’investissement augmente quatre fois plus vite, de 8%.

Inversement, un ralentissement de la demande suffit parfois à provoquer une baisse de l’investissement. C’est le cas en 1 992 et 1993 où la demande n’augmente plus que de 1% puis de 0. 4%, ce qui s’accompagne d’une baisse de l’investissement brut de 100/6 en 1993 (dock 2). Phrase de transition – On peut, cependant, se poser la question de savoir si cette accélération de l’investissement se produit à chaque fois que la demande augmente ? B. … A CERTAINES CONDITIONS Phrase introductive = Un chef d’entreprise, au niveau microscopiques, ne prend sa décision d’achat de biens d’équipement supplémentaires qu’ certaines conditions.

Avant d’investir, une entreprise peut répondre l’augmentation de la demande en puisant dans ses stocks et en utilisant davantage ses capacités de production. En d’autres termes, l’accélérateur ne fonctionnera que risque les stocks seront faibles et que l’équipement fonctionnera aux limites de ses capacités. L’excès d’investissement à la fin des années 1990 n’est pas ainsi favorable à une reprise rapide de l’investissement au début des années 2000 (dock 1, 4).

On peut vérifier cette relation empiriquement. Entre 1984 et 1 990, le taux d’investissement des sociétés non financières industrielles passe de de leur VA à 21 ce qui revient à dire que l’investissement augmente plus vite que la valeur ajoutée et donc que la demande. Or, pendant cette période, les équipements sont pleinement employés avec un taux d’utilisation qui frise les (10% employés avec un taux d’utilisation qui frise les (1 es machines tombent en panne en moyenne tous les jours).

Inversement, le taux d’investissement baisse de 1991 à 1997 lorsque le taux d’utilisation passe à ce qui prouve que la demande augmente moins vite (dock 4). La hausse de la consommation des ménages suppose une augmentation régulière du pouvoir d’achat du salaire. Or, une hausse du salaire réel supérieure aux gains de productivité va se traduire par une augmentation du coût salarial unitaire et une baisse des profits qui risque de décourager les investissements des firmes (dock 6). Ceci montre qu’une augmentation de la demande ne suffit pas calancher l’investissement.

Les profits espérés de l’investissement, le coût de l’investissement mesuré par le taux d’intérêt réel à long terme, la capacité de l’entreprise à s’endetter, l’usure ou l’observance de l’équipement peuvent, tour à tour, peser sur la décision d’acheter des biens d’équipement durables (dock I). Les entreprises investies (dock 1 Les entreprises investissent pour augmenter leurs profits. Si elles doivent s’endetter, elles n’investissent donc que si le taux de rentabilité financière anticipé est supérieur au taux d’intérêt réel, celui-ci représentant le août de l’endettement.

En effet, plus elles s’endetteront, plus elles bénéficieront d’un effet de levier, c’est-à-dire que le profit espéré rapporté aux capitaux propres sera plus élevé, une fois déduit le remboursement de l’intérêt. C’était le cas au début des années 2000, lorsque le taux de rentabilité financière dépassait largement le taux d’intérêt réel ce qui a incité les entreprises à augmenter leurs efforts d’investissement (dock 5). Par ailleurs, les entreprises avant d’investir, examinent la profitable des différents projets.

Elles n’investissent que si le taux de rentabilité économique est supérieur au taux d’intérêt réel qui représente le rendement moyen des placements financiers en héros constants. Cela a été le cas au cours des années 2000 grâce à la baisse du taux d’intérêt. En revanche, dans les années 1990, le taux d’intérêt réel était supérieur au taux de rentabilité. Les entreprises préféraient placer leurs capitaux ou se désendettement au lieu d’investir (dock 1 et 5). Enfin, les entreprises n’investissent que si leur situation financière le leur permet.

Depuis 1983, es politiques de aigreur (destination des salaires sur les prix) et e chômage (qui incite à modérer les revendications salariales) ont permis de diminuer la part des salaires dans la valeur ajoutée et donc d’augmenter le taux de la valeur ajoutée et donc d’augmenter le taux de marge, part des profits dans la valeur ajoutée. Ces profits supplémentaires ont permis aux entreprises de financer leurs investissements sans trop s’endetter, en s’autofinançant ou en vendant des actions grâce aux promesses de dividendes qu’autorisent ces profits.