critique d’adolphe

essay A

Critique d’un livre du 19ème siècle « Adolphe » de Benjamin Constant Etre prisonnier d’une relation trop pesante, c’est une situation que beaucoup ont connus, et Benjamin Constant, dans son roman « Adolphe le dépeint avec une habilité impressionnante ! Adolphe est un jeune homme issu de la bourgeoisie française. Son père, ministre, a de grandes ambitions pour lui, et il compte bien contenter son père et avoir une carrière brillante.

Cependant, au cours d’un de ses voyages, celui-ci tombe amoureux de la femme du comte de P****, la magnifique Elléanore. Dix ans plus âgée que lui, mariée, mère de deux nfants et aillant lutt renom au sein de la et tombe à son tour Les débuts de leur re mais la situation se d Sni* to View nextggge sa vie pour obtenir le d’abord, mais en vain assionné Adolphe. sont tous deux ravis, Iphe se rend compte qu’elle est un poids immense pour sa carri re, mais que son affection pour elle l’empêche de se décider.

Ce roman du 19ème siècle est un chef d’œuvre, bien que certaines caractéristiques restent discutables pour certains. Tout d’abord, il est important de souligner qu’il s’agit d’un roman psychologique. J’entends par là que ce n’est pas tellement ‘intrigue, un peu banale, qu Swipe to View next page qui est captivante, mais plutôt la façon dont le héros va gérer la situation. En effet, Adolphe est confronté durant tout le récit à un dilemme de taille, à savoir choisir entre travail ou Amour.

Il est vrai qu’Adolphe perd assez vite ce sentiment amoureux qui lui donnait des ailes, toutefois, malgré sa froideur et ses reproches, il éprouve toujours de profonds sentiments pour Elléonore, ce qui l’empêche de lui causer le moindre mal volontairement. Il s’oblige donc lui-même à négliger sa carrière pour ne se consacrer qu’? ne amertume causée par une relation qu’il est trop faible et trop bon à la fois pour briser. Dès lors, dans une telle situation, il est intéressant de voir comment Constant va se débrouiller pour faire ressentir se vide, les émotions contradictoires d’Adolphe, son avenir qui peu à peu se réduit….

Le génie de Constant est qu’il est capable d’intensifier toutes les émotions qu’il aborde, de les faire ressentir au lecteur, si bien que même des raisonnements qui, aux premiers abords, nous semblent illogiques voire irrationnels, nous ne les comprenons que trop bien en voyant les évènements u même œil que le héros. En outre, cela mène à une deuxième caractéristique que je souhaite aborder. Constant a choisi pour héros un jeune homme ambitieux, aisé, très capable et avec une touche d’anticonformisme.

C’est là le modèle pour beaucoup de jeunes hommes, à l’époque de Constant comme maintenant, ce qui s là le modèle pour beaucoup de jeunes hommes, à l’époque de Constant comme maintenant, ce qui suscite chez le lecteur l’envie de lui ressembler et donc de s’identifier à Adolphe. Ainsi, pendant toute la lecture, on peut voir à travers les yeux d’Adolphe, essentir les mêmes choses que lui, se mettre à sa place pour tenter de comprendre sa situation désespérée et ses choix qui semblent souvent si faibles.

Constant est donc parvenu à rendre son héros à la fois banal et extraordinaire, ce qui rajoute encore du plaisir en lisant son roman. De plus, les deux premiers arguments mènent forcement ? celui-ci : du début à la fin, il semble qu’Adolphe n’agisse que par faiblesse et lâcheté. Mais si on repense à une phrase qu’il a lui- même prononcé au début du livre « tout en ne m’intéressant qu’à moi, je m’intéressais faiblement à moi-même. ‘on se rend compte que c’est une toute autre chose qui le pousse à ne pas changer sa situation. Sa motivation réelle reste avant tout de ne point blesser Elléonore.

Il dit ne plus l’aimer, il est cependant conscient qu’il a un lien immense avec elle et une affection profonde pour elle, il n’est dès lors pas envisageable pour lui de la quitter, car il sait que cela causerait le plus grand chagrin à Elléonore qui a tout sacrifié pour lui. Cette inaction qu’on lui reproche tant et qu’on met sur le compte de la falblesse, est en fait le résultat d’un cœur bienveillant et qui ne peut se résoud ur le compte de la faiblesse, est en fait le résultat d’un cœur bienveillant et qui ne peut se résoudre à causer du tort.

Nombreux sont les exemples dans l’histoire qui le confirme : Adolphe fait mllle promesse par écrit à son père et aussi l’ami de son père, mais au moment de les mettre à exécution, il ne peut se résoudre à dire la vérité à son amante, sachant qu’il lui causerait une peine mortelle. Sa seule motivation est donc liée au bonheur d’Elléonore, quitte à sacrifier son potentiel et son propre bonheur. Ainsi, la faiblesse qu’on lui reproche est en fait la mauvaise compréhension d’un sentiment très nable, que ourtant tout lecteur comprend aisément car Constant rexpllque fort bien.

Cette grandeur d’âme a pour effet de nous empêcher d’halr Adolphe, qui pourtant aux premiers abords semblent si détestable de par sa conduite avec la fille qui l’aime et qu’il prétend encore aimer. Enfin, la raison qui pour moi rend ce roman particulièrement agréable à lire, c’est que le narrateur et le héros ne font qu’un. Le narrateur est en fait plus âgé que Ihomme dont il raconte l’histoire, il fait un témoignage de son vécu. Outre le fait que cela ajoute de l’authenticité au récit, c’est surtout le but recherché ui vaut la peine d’être mentionné.

En effet, lorsque le narrateur envoi le manuscrlt de son anecdote* à un éditeur, il expllque que ce témoignage aura pour but principal d’instruire, afin que les jeunes qui I PAGF il explique que ce témoignage aura pour but principal d’instruire, afin que les jeunes qui liront cela ne suivent pas le même exemple et puissent en prendre de la graine. Il met également en garde contre la société, source de confllts, de rapports de force, de pression sociale,… d’après les propres mots de Benjamin Constant. Néanmoins, du point de vu de la forme, de la structure du oman, des modifications pourraient être opérées pour le rendre plus attrayant. En effet, le livre est assez court, mais il est écrit en petits caractères serrés, ce qui le rend moins agréable à la lecture. Mais encore, malgré que l’auteur nous fasse comprendre que c’est un sentiment noble qui pousse Adolphe à rester dans son malheur, on ne peut nier que le roman est quand-même fort pessimiste.

Car s’il est vrai que le début est joyeux et pleins de promesses d’un Amour extraordinaire, les désillusions arrivent très vite et l’amour se dépérit. Pendant la majeure partie u roman, c’est donc la tristesse, les reproches, la froideur, l’amertume, le mensonge, les non-dits, le chantage affectif, l’approfondissement du désespoir et de l’insatisfaction qui priment sur la noblesse du refus d’Adolphe de blesse Elléonore.

Comme déjà dit, le lecteur s’identifie au personnage et ressent ce qu’il ressent, il est donc parfois désagréable de retrouver ces sentiments aussi souvent pour si peu de positif pour les contraster. Pour finir, retrouver ces sentiments aussi souvent pour si peu de positif pour les contraster. Pour finir, bien que logique, la fin du roman, le dénouement e l’intrigue est également pessimiste. Le seul moyen pour sortir de cette situation qui les faisait souffrir l’un comme l’autre, c’est Elléonore qui a eu le courage de le mettre à exécution, le sacrifice ultime qu’elle accomplira par amour pour Adolphe.

Notons que la lettre laissée par Elléonore avant de mourir, ne permet pas d’affirmer s’il s’agit d’un suicide ou d’une maladie causée par le chagrin, cependant, elle explique qu’elle est consciente de la situation dans laquelle Adolphe se trouvait, enchainé par son amour à elle, et qu’ainsi, c’était d’après elle le seul moyen de faire e bonheur de son bien-aimé. Encore un acte aux apparences lâche et négatif qui pourtant cache une noblesse de cœur et un dévouement exceptionnel.

En conclusion, « Adolphe » de Benjamin Constant, est un roman qui en vaut la peine, d’une part parce qu’on s’identifie au héros, d’autre part car les sentiments qu’on y rencontre son purs et facilement ressentis par le lecteur. De plus, il mene à réfléchir ? une question que bien des gens se posent au moins une fois dans leur vie : « et vous, à la place d’Adolphe, qu’auriez-vous choisi ? La femme qui vous aime ou une carrière prometteuse ? »