Crise actuelle
Chapitre 3 La crise actuelle or 5 Sni* to View L’économie est cyclique Cycles Kondratiev (cycles technologiques : tous les 50ans environ). Cycles Juglar (cycles entreprise/emploi : tous les 20ans). Cycles Kitchin (cycles immobilier : tous les 7ans). relâchement des conditions de prêt Créer des innovations financières Subprimes et titrisation Encouragement des attitudes spéculatives par l’effet levier. Genèse des prêts « subprime » Jusqu’en 2004, la politique américaine expansionniste suivie par Greenspan maintient aux USA un taux dintérêt très faible (moins de en 2003).
Expansion des prêts immobiliers « primes » (prêt de 1er choix) . les ménages américains les plus solvables s’endettent à taux d’intérêt fixe très bas Les ménages solvables placent cet argent emprunté et cela leur rapporte des sous l’argent fait des petit » Gérard MAJAX). A partir de 2004, la FED relève légèrement les taux d’intérêt pour éviter la surchauffe car on estimait qu’il y avait trop d’investissement de la part des entreprises.
Les ménages les plus solvables ayant déjà profités de l’achat de crédit, les banques se tournent vers les ménages les moins solvables (NINJA : no income, no job, no asset). Création des « subprime » (prêt de 2nd choix) prêts immobilier pour les ménages peu solvables combinant un taux d’intérêt variable une architecture conçue pour attirer les ménages emprunteurs. Relâchement des conditions d’attribution des prêts « subprimes » dû à la concurrence entre les institutions financières.
A court termes, tout le monde est content : accès à la propriété pour les ménages les plus pauvres. Titrisation des prêts subprimes. Commissions pour les courtiers intermédiaires. Titrisation Les banques doivent conserver, en leur sein, de la totalité des rêts qu’elles accordent (ratio de BÂLE). Étant donné que le faible taux d’intérêt, tout le monde emprunte. Les banques arrivent donc au stade des Elles décident donc de se séparer des crédits (et se défaire des risques) des ménages les moins solvables pour les envoyer sur le marché monétaire. ne institution : (la SPV) rachète ces créances pour les découper en tranches et les transformer en titres (titrisation). Ces titres sont placés dans des paniers/enveloppes OPCVM (assurance vie… ). Vente des OPCVM à l’internationale pour les investisseurs et les banques. Les organismes de natation (standards and poor’s, Moody’s, Fitch) étant rémunérées à près de 75% par les banques, note ces produit ,LAA (très rentable et peu risqués). Les OPCVM sont donc vendu facilement grâce au AAA et car il y a un excès d’épargne Les banques passent au-dessus des Failles du système i.
Incitation (par la titrisation) à Pirresponsabilité des banques par le transfert du risque. ii. Effet levier et dangers masqués du défaut d’autonome entre les SPV et les banques (qui s’endettent massivement pour acheter des créances titrisées tres rémunératrices : très risqué). ii. Asymétrie d’information entre ori inateur et investisseur (on ne sait pas dans quoi on in *AGF 3 rif s originateur et investisseur (on ne sait pas dans quoi on investit). iv. Défaut de l’évaluation par les agences de notation. v.
Risque de modélisation (De 1991 jusqu’en 2006, le prix de l’immobilier n’a fait qu’augmenter ce qui conforte dans les ménages dans cette illusion donc hausse de la demande de prêts subprimes). Retournement De 2000 jusqu’à 2006, les taux d’intérêts diminuent Les achats immobiliers augmentent. A partir de fin 2006, il y a un petit relèvement des taux Diminution de la demande Diminution des prix de l’immobilier (-20%). Les emprunteurs subprimes sont pris en tenaille : Hausse des non remboursements avec le taux d’intérêt La baisse des prix de l’immobilier ne leur permet plus rembourser leur prêt en revendant leur maison.
Crise Etape 1 : de la fin de la bulle subprime à la crlse bancaire i. Multiplication des défauts de paiement des ménages. Hausse du nombre de logements saisis. Baisse des prix et entretien de la crise immobilière. ii. Faillite des établissements de prêts spécialisés, surtout pour les prêts «subprime » (Lehmann brother… . iil. Baisse des notes par les agences de notation. iv. Crise de liquidité : les banques ne prêtent et ne se prêtent plus d’argent, les investisseurs n’investissent plus. ?tape 2 : IS septembre 2008 le krach boursier officieuse : Les membres du gouvernement américain, avaient des postes à responsabilité chez JP Morgan, banque concurrente de Lehmann Brother. Ils ont donc laissé couler cette banque pour être les seuls sur le marché. ii. Propagation de la crise à la sphère financière due à la chute de Lehmann Brother (paralysie de marché interbancaire, inquiétudes ur le devenir des banques commerciales, chute du cours des actions de Goldman Sachs et Morgan Stanley).
Etape 3 : « crédit crunch » et extension au secteur réel Contraction des crédits consentis aux ménages et aux entreprlses : « crédit crunch » (les banques ne prêtent plus d’argent). Réduction de la consommation des ménages et entreprises : extension de la crise à la sphère réelle Récession Contraction de la demande globale Augmentation du chômage Déflation Conclusion Chiffres En France on a de prêts à taux variable qui sont en plus capés, alors qu’aux USA on ts à taux variables et il n’y