Cours Sociologie
1. 2 Suppression de l’Etat SI le prolétariat prend le pouvoir réconcilie l’Humanité avec elle même on a plus besoin d’Etat, donc qui gouverne ? Aux yeux de Marx l’Etat est un instrument de la classe dominante, un instrument par le biais duquel s’expriment les conflits entre classes.
Comme il n’y a plus de classes sociales, l’Etat n’est plus indispensable à une classe pour en exploiter une autre (Critique du programme du parti ouvrier allemand : texte dans lequel Marx explique que dans un premier temps il y aura la prise de pouvoir du prolétariat, ce qui va aboutir à une dictature du prolétariat ce ui va conduire à son apogée puis à sa disparition). Comment peut-on envisager qu complexe, on puisse centralisée. Commen ou,. , cadre d’une économi nécessaire. View next page strielle, moderne, bureaucratie e l’Etat dans le sation étatique serait Peut-être que ce que veut dire Marx, c’est que la fin de l’Etat peut s’expliquer d’une autre façon : après la révolution le prolétariat va s’emparer du pouvoir d’Etat et normalement, le prolétariat va s’emparer du pouvoir uniquement pour l’exercer en faveur de la classe populaire, dans une société désormais sans classe, pourquoi ? Parce qu’on sera dans une société dans laquelle aura disparue la propriété privée des moyens de production.
Si Marx pense cela, il y a aussi un problème : on peut dire qu’il n’y aura pas la fon de l’Etat mais plutôt une situation où tout dépendra de l’Etat, toutes les décisions. Il n’est pas sûr que ce type d’Etat mett to next page mettra fin à toutes les formes de conflit. Si le gouvernement du prolétariat favorise le peuple comment pourra t-il satisfaire l’ensemble des gouvernés ? Marx résume le politique, le champ du politique à l’économique. A partir du moment où s’impose la propriété collective des nstruments de production et la planification économique, l’Etat pourra gérer de manière harmonieuse les intérêt du peuple.
Mais de cette façon, Marx passe sous silence les problèmes politiques . qui sera amené à gouverner ? Comment les gouvernants seront- ils désignés ? A partir de quel critère, vont être définis par les gouvernants les mesures adoptées par ceux-ci pour satisfaire la totalité du peuple ? Comment dans une telle configuration se manifestera le désaccord entre le gouvernement et le peuple ? Qu’est-ce qui légitime les gouvernants ? Ce que passe Marx sous ilence, c’est l’analyse, le problème de l’exercice du pouvoir, de l’obéissance, de l’autorité, de la gouvernance.
Ce sont autant de champs que l’in ne peut pas ramener à la seule analyse économique. On ne peut pas bien comprendre le mode de fonctionnement des régimes en ne l’appréhendant que par le seul prisme de l’économie. Conclusion : on a souligné certaines limites de l’approche de Marx, mais ses apports sociologiques sont importants : le changement de perspective, il l’un des premiers auteurs à ne pas seulement s’intéresser à l’abstrait, il s’intéresse aux type de roduction concrets de ces société, les conditions matérielles et sociales, les types de production.
De ce point de vue là en s’intéressant aux conditions matérielles, le matérialisme est aussi une approche scientifique de la réalité sociale. 2 ,’ matérielles, le matérialisme est aussi une approche scientifique de la réalité sociale. Partie 2 : Institutionnalisation de la sociologie E. Durkheim (1858-1917), nait dans les Vosges il est de condition sociale modeste, il nait dans une famille de rabbins, d’instituteurs, qui s’est installée en lorraine, il mène ses études grâce aux ourses scolaires, il va obtenir son baccalauréat ce qui va lui permettre d’aller au lycée louis le grand pendant 3 ans.
A Louis le Grand il prépare le concours de l’ENS, il obtient ce concours en 1879, pendant ses études il rencontre des étudiants célèbres : Jaurès, Bergson, il étudie de manière rigoureuse notamment Montesquieu, St Simon, Auguste Comte. 1882 : Durkheim obtient l’agrégation de philosophie ce qui va lui permettre de devenir professeur dans plusieurs lycées français. Il va voyager notamment en 1885 en Allemagne (Hambourg, Berlin), et il va ublier en Allemagne quelques articles sur les sciences sociales.
IL va ensuite soutenir une thèse de doctorat de lettres. Cette thèse va lui permettre en 1887 de devenir chargé de cours à l’université de Bordeaux en sciences sociales, pédagogie et éducation, et puis il va ensuite à partir de 1902 obtenir la chaire de sciences de l’éducation de la Sorbonne qu’il va assurer jusqu’à sa mort en 1917. En 1913, elle devient chaire des sciences de l’éducation et de la sociologie. Il incarne la réussite d’un étudiant modeste de la 3e république : normalien, agrégé, docteur, puis professeur.
Durkheim est un républicain convaincu, il prône un universalisme laïc, la nécessité de promouvoir la science des connaissances dans le cadre d’une societé solidaire ou la diffusion des s 3 ,’ promouvoir la science des connaissances dans le cadre d’une société solidaire ou la diffusion des sciences sera profitable ? tous. Durkheim est extrêmement marqué par le débat portant aux grandes questions de société de son époque. Il est imprégné par certains désordres sociaux qui ont perturbés la société française. 870 : défaite de la France, 1871 la Commune, les ébuts difficiles de la Ille république (lois constitutionnelles de 187 suite aux affrontements entre royalistes et républicains), affaire Dreyfus et première guerre mondiale. On considère que Durkheim est le fondateur de la sociologie en France, Durkheim emprunte beaucoup à Auguste Comte, il s’inscrit dans le chemin du positivisme et parmi ses publication on a beaucoup d’articles parus dans l’année sociologique fondée par Durkheim en 1898, et qu’il va diriger jusqu’en 1913.
Et puis ce sont ces ouvrages que l’on peut considérer comme fondamentaux dans Pinstitutionnalisation de la sociologie. Al : La Division du travail social 1. 1 Distinction entre solidarité mécanique et organique 1. 2 Passage d’une solidarité à une autre A2 : Les règles de la méthode sociologique (1895) 1. 1 Approche et fait social 1. 2 L’Etude scientifique des faits sociaux AB : ce suicide (1897) 1. 1 La méthode de Durkheim appliquée au suicide 1. Les trois formes de suicide Al : ouvrage publié en 1893 et qui est le résultat d’un travail de thèse que Durkheim soutient en mars de la même année à la Sorbonne. Dans cet ouvrage Durkheim propose une méthode pour analyser rigoureusement les faits sociaux. Mais dans cet uvrage on trouve aussi l’analyse que produit Durkheim sur les relations entre individus et société. C 4 ,’ aussi l’analyse que produit Durkheim sur les relations entre individus et société. C’est pour lui une question déterminante parce qu’à travers ses rapport on peut expliciter une sorte de loi qui caractérise l’évolution des sociétés.
Dans les sociétés modernes industrielles, les Individus on tendance à devenir à devenir de plus en plus autonomes vis a vis de la société mais dans le même temps la survie de ces mêmes individus tend à dépendre de plus en plus de cette même société. Pour expliquer cela Durkheim entreprend de montrer que le type de solidarité sociale, de cohésion social au sein des sociétés s’est transformé : on serait passé d’une forme mécanique à une forme organique (et contractuelle) et tout cela à cause de la division du travail social qui selon lui encourage raffirmation de l’identité individuelle. . 1 Dans les sociétés primitives, traditionnelles, archaïques, dans les sociétés antiques, pré modernes pré urbaine de petite taille, l’organisation de ces sociétés est relativement simple : solidarité de type mécanique : le type de solidarité ui unit les individus entre eux parce qu’ils ont de semblable. Dans ces sociétés les individus sont similaires, indifférenciés, ce qu’on appelle l’individualité est quasiment inexistante, dans ces sociétés la division du travail est faible : c’est une solidarité par ressemblance.
Finalement dans ce type de société, les individus remplissent les mêmes fonctions il ‘n y a pas encore de spécialisation des tâches dans le travail. Dans ce type de société, le plus souvent les individus partagent les mêmes croyances, ils éprouvent les mêmes sentiments ils sont orientés vers des valeurs communes, d’ou le t ,’ croyances, ils éprouvent les mêmes sentiments ils sont orientés vers des valeurs communes, d’ou le très fort attachement à la notion de communauté, de collectif, de groupe : il y a une forte conscience collective. La communauté est fortement soudée.
Pourquoi ? Parce que la similitude entre les individus, le partage de valeurs communes fortes, l’adhésion à ses valeurs qui forme un attachement, provoque une forte solidarité. Dans ces sociétés, l’individu n’a pas conscience de sa particularité, de sa singularité, de son individualité propre, il est lié avant tout très étroitement ? la communauté dans laquelle il s’insère. parc e qu’il est trop fortement dépendant de la collectivité dans laquelle il s’insère, il subit la conscience collective du groupe et cela est peu propice ? la formation d’un Individu autonome.
Les individus ne se pensent pas différents des uns des autres. Ce qui est important est d’être intégré. Dans de type de société le Droit a un caractère répressif selon Durkheim, le Droit est surtout pénal. Le Droit généralement est mobilisé pour sanctionner, pour châtier sévèrement celui qui transgresse les interdits, c’est ? dire tout individu qui a transgressé les règles qui fondent la conscience collective ; lorsque Pindividu les transgresse on le punit sévèrement parce qu’il a remis en cause la cohésion sociale.
Pour Durkheim dans les société industrielles modernes la cohésion sociale est toute différente : ce qui sert de ciment ? l’organisation sociale ce n’est plus la similitude entre les individus come dans la solidarité mécanique mais c’est la différence, l’interdépendance et la complémentarité des fonctions assurées par les ind 6 ,’ différence, l’interdépendance et la complémentarité des fonctions ssurées par les individus.
Ily a dans ce type de société une grande différenciation des tâches accomplies par les individus, autrement dit : la division du travail social est très affirmée. Il existe une multiplicité d’emplois divers, chaque emploi renvoie à des obligations spécifiques, la solidarité organique n’est plus fondée sur la similitude mais sur la solidarité des rôles complémentaires au sein de la société, on a des fonctions et des rôles diversifiés qui impliquent une coopération entre les individus.
Dans ce type de configuration sociale la conscience collective xerce une coercition moins forte envers les individus. Ce qui permet d’assurer la cohésion sociale ce n’est plus la pression exercée par conscience collective mais c’est la division du travail social, chaque individu dépend du travail qu’exercent les autres Individus.
Parce que chacun remplit une fonction spécialisée, parce que chacun a besoin des autres pour satisfaire complètement ses besoins ce cela qui explique la solidarité qui prend forme dans ces sociétés modernes. D’un point de vue juridique le Droit revêt un caractère punitif moins affirmé, il revêt un caractère restitutif : le Droit est là pour sanctionner es taches qui empêchent le fonctionnement de la solidarité/ société organique ; on est dans une logique de compensation du préjudice.
Le droit est mobilisé par remettre les choses en Pétat. 1. 2 Il ne faut pas prendre en considération les analyses des économistes (Adam Smith) pour comprendre ce phénomène, les économistes pensent que la répartition des taches pour aboutir ? une productivité plus ,’ économistes pensent que la répartition des taches pour aboutir à une productivité plus grande.
Ce n’est pas la rationalité économique individuelle, l’utilitarisme, qui explique le hénomène pour Durkheim la fonction de la division du travail répond plus à une division sociale qu’économique : la division du travail social pour Durkheim prend forme sous l’effet de deux facteurs : l’accroissement de la densité matérielle des sociétés et l’accroissement de la densité morale des sociétés.
La densité matérielle : on va avoir sur un territoire donné, limité géographiquement un processus de concentration physique des individus, augmentation de la population en raison de la croissance démographique. Si vous mettez des individus sur un territoire limité, la lutte pour la vie entre ces individus devient lus exacerbée. Dans ce type de configuration, la division du travail devient une solution pacifique ou pacifiée pour résoudre ce problème, pour obtenir une certaine paix sociale on divise les tâches, et on rend complémentaires les fonctions assumées par chaque individu.
La division du travail social dépend de la densité morale : Plus les sociétés deviennent complexes, plus on a un accroissement des échanges entre les individus, tout cela est lié à l’industrialisation et l’urbanisation, on a aussi une multiplication des moyen de communication, c’est que Durkheim appelle la densité morale. Cela oblige les Individus à être indépendants et complémentaires : à coopérer pour faciliter une pacification des rapports sociaux.
Dans les sociétés modernes industrielles on a une plus grande diversification des tâches, cela engendre une différenciation entre les individ 8 ,’ grande diversification des tâches, cela engendre une différenciation entre les individus, les similitudes entre les individus de la société archaïques sont mises à mal, les différances sont plus marquées : c’est le processus d’individuation, dans le même temps la coercition moins forte qu’exerce la conscience collective est aussi favorable u développement de la conscience individuelle, l’individu est libre de sa pensée. La personnalité individuelle s’affirme.
La particularisation des tâches et des fonctions, singularise chacun. Contribue à faire de chacun un individu unique. Mais le passage entre les deux types de solidarité peut déboucher sur un accroissement anormal de la conscience individuelle. Caccroissement de la conscience individuelle s’effectue aux dépends de la conscience collective, on se trouve dans une configuration dans lesquels les désirs individuels de chacun sont moins contraints par la conscience sociale et cela renforce ‘isolement des individus : affaiblissement de la conscience sociale, dérèglement de la conscience sociale.
L’affaiblissement des normes sociales collectives peut avoir pour conséquence une désorientation des individus : les individus ne savent plus quelles normes suivre. D’où l’existence d’individus sans repères et démoralisés, qui considèrent que leur existence n’est plus suffisamment balisé par des règles sociales collectives stables ; c’est ce qu’appelle Durkheim l’anomie. A2. 2 1 L’ouvrage les règles de la méthode sociologique sont un essai cour qui a un objectif simple de dire que la sociologie est une cience à part entière.
On y trouve une méthode scientifique pour fonder la sociologie en tant que science obje 3,’ part entière. On y trouve une méthode scientifique pour fonder la sociologie en tant que science objective. Dans un premier temps on a donc l’idée d’une approche holiste et la définition de ce qu’est qu’un fait social. Une société ou une communauté n’est pas réductible à la somme des individus qui la compose.
Pour Durkheim tout système formé par une association d’individu a une réalité qui lui est propre et elle est indépendante de la psychologie de tous les individus qui sont réunis. Un système social ce n’est pas l’addition des réaction des différents individus. Il y a donc le primat du tout de la société sur les parties, Donc on en comprend rien en tant que sociologue si on essaye d’expliquer cette réalité par l’interaction qui se joue entre les individus. approche est différente pour Durkheim il faut partir du tout social qui impose certaines contraintes aux individus parce que ce son les faits sociaux qui ont une influence sur les individus et qui permettent de comprendre comment ils agissent dans un cadre social. un fait social n’est pas un fait psychologique, c’est un fait articulier qui a principalement 2 caractéristiques : un fait social est extérieur aux individus.
Un fait social renvoie à des manières d’agir, de penser, de sentir qui présentent cette remarquable propriété qu’elles existent en dehors des consciences individuelles. La société a un fonctionnement qui dépasse les volontés individuelles ; Pour autant le fait social exerce une action coercitive sur ces mêmes individus, sur ces mêmes conscience individuelle et cette coercition est le plus souvent inconsciente car les individus Hon intériorisé : certaines tendance doivent être rév 0 7