Cours magistral 9
Cours magistral 9 premium La participation politique Cette notion n’est Si évidente qu’elle paraît et fait l’ablet de lectures concurrentes, d’interprétations divergentes. Elle est complexe, multidimensionnelle. plurielle. C’est un trait commun toutes les Ha irstore. fr Premium Produits et matériel de coiffure pour particullers Numéro I en Europe Mobilier – Sèches Cheveux – Accessoires – Colorations – Lisseurs Tondeuses – Beauté et Spa – Coiffants – Soins – Shampooings Sophie CATALA – L 3 CV I – Droit de l’information et de la communication NICOLAS CANTEl_aup LE CONNAITRE ET OECHIFFRER SON HUMOUR
Introduction Nous allons naus Intéresser un nouvel as de la carlcature, le vous présente Nicolas Canteloup et ses imitations saisissantes de personnes Eco financiere Économie Financière : Mardi 3 février On appréhende la monnaie par ses fonctions ; – rest d’abord un instrument de mesure – un instrument d’échange instrument de réserve Mouton en latin pecus On repère ensuite la Dissertation Faits et Statistique Fmplacement L’Furnpe du sud-ouest, bardant la Baie de Biscay, Mer Méditerranée, le Nard L’Océan atlantique. t Montagnes de Pyrénées, le sud-ouest de France Capitale Madrid Cllmat : modéré : les étés cl… Projet de code de la famille du mali arrivé en troisieme position. Donc le PCF appelle à l’abstention, comme l’UMP aux cantonales de 2011. Ainsi, Georges Pompidou n’est élu qu’à des électeurs Inscrlts, soit un « gros tiers » ; le PCF le surnomme « M. Tiers » (voire M. Thiers) et lui fait un procès en légitimité. Certains pays font du vote une obligation, pas seulement un droit (Australie, Chili, Chypre, Luxembourg, Grèce, Belgique, Turquie) : le vote est obligatoire.
En France, le vote obligatoire fait aussi l’objet de propositions, par Laurent Fabius par exemple. Mais c’est une notion complexe. La participation est un phénomène multiforme, qui va . de la simple attention à la politique (exposition aux médias).. jusqu’aux comportements bien plus approfondis (manifestations, violence politique), en passant par le vote ou l’adhésion à un parti (comportements plus traditionnels) La participation politique varie aussi en intensité, il y a une différence entre : se rendre aux urnes tous les 4 ou 5 ans ou adhérer à Lutte Ouvrière (ce qui demande un investissement personnel).
Ainsi, Robert Barcia (alias Hardy), dirigeant « clandestin » de LO, expliquait qu’on était militant jour et nuit. Définition classique de la PAGF du suffrage universel aux femmes (1945) : on passe à 24 millions d’électeurs et électrices. 1974 : la majorité électorale passe à 18 ans, on passe à plus de 30 milllons d’électeurs. Avec la dynamique démographique, on en est à 43 millions délecteurs inscrits. D’où une expansion constante du suffrage universel, entraînant le développement d’organisations civiques et politiques accompagnant et structurant l’arrivée de millions de citoyens sur le marché politique.
Ainsi, le principe d’une participation régulière des citoyens est entré dans les mœurs. Les partls, mais ussi des comportements politiques apparaissent (lecture régulières des « rubriques politiques » des journaux, usage de pétition, participation à des manifestations… ), pour une plus grande mise en rapport entre les citoyens et la sphère politique. On regroupe tout cela dans la participation politique. Lester Milbrath, Political participation: How and Why do people get involved in politics?
Il définit simplement la participation : l’ensemble des actions des cltoyens par lesquelles ceux-ci cherchent à influencer ou à soutenir le gouvernement et la Cela recouvre . La participation organisée : Adhésion à un parti, vote. ou de Pusage du droit de pétition. En Suisse, certaines votations n’atteignent que de particpation. En Suède, le taux de participation électorale est très élevé. Au Danemark et en Finlande, les taux d’adhésion à un parti sont nettement plus élevés qu’en France.
La participation devient donc une variable mesurable, qu’on mesure via des indicateurs empiriques. 2 B) Mesure par le biais d’une batterie d’indlcateurs Deux politologues (W. Schonfeld et M. -F. Toinet) publient en 1975 un article, « Les abstentionnistes ont-ils toujours tort ? » dans la Revue française de science Les auteurs étudient tous les ouvrages sur la participation politique, et définissent une échelle d’indicateurs à la participation. Liste des activités de participation politique.
Alnsl, il y a 10 indlcateurs, des activités plus rares et intenses, jusqu’aux modalités peu intenses. On constate que la liste d’indicateurs est relativement constante d’un auteur à un autre, et non exhaustive. La remarque principale : dans toute cette liste, ce sont essentiellement des activités de participation légale et légitime (la participation « conventionnelle ») ; sont exclues toutes les activités de rotestation politique (la partlcipation « non-conventionnelle qu’elles soient illégales (violence, occupation violente) ou contestées (manifestation).
Très vite, à la fin des années 1960 et avec le développement d’une politique plus contestataire la science politique change d PAGFd0F17 politique conventionnelle, à toute une série de comportements « unorthodox avec différents seuils dans la non-orthodoxie : des activités les plus légales (pétitions) aux activités les mons légales (destructions physlques, manifestations interdites). Ces derniers comportements sont à la lisière des comportements politiques et es comportements guerriers ou délinquants.
On élargit donc le spectre d’analyse de la notion même de participation politique. Des enquêtes empiriques sont menées. Bames et Kaase publient Political action, où ils recensent, dans différents pays, la fréquence des comportements de participation politique conventionnelle ; ? chaque fois on compare les pays. Dans la politique conventionnelle, les seules modalités qui concernent une majorité des citoyens sont ceux à très faible intensité (discuter politique, s’informer de la politique) ; le reste ne concerne que des minorités (souvent très faibles).
En mesurant la politique non-conventionnelle, on a toujours une sous-déclaration dans les enquêtes sur ce qu’on a fait… on demande donc si on aurait pu le faire (simple intention). Là aussi, c’est le bas de la hiérarchie de participation non-conventionnelle qui regroupe des majorités ou de grosses minorités. Dans l’analyse théorique et dans l’analyse empirique, on passe d’une définition théorique à une définition empirique.
Interprétation sous-tendant la définition classique et contestation de celle-ci du personnel politique Le coût des activités, en temps ou en argent (militer olltiquement, faire des dons) Ily a une proportionnalité entre coûts et influence : coût élevé, influence forte ; coût faible, influence mineure. C’est ce que pense Milbrath, qui distingue la pyramide de la participation. Il observe trois types de citoyen Ceux qui ne sont pas actifs, n’engageant que peu de coûts : ce sont les apathiques (indifférents, sauf exception).
Ceux qui s’exposent régulièrement aux stimuli politiques, font un certain prosélytisme : ce sont les spectateurs du politique. D’autres vont plus loin… On arrive à la participation des « gladiateurs », très actifs, ayant un coût ?levé de ces activités (coût financier mais aussi social et familial). Seuls ces gladiateurs A) Limites et contestation de l’approche classlque a) Ily a des cas de non-proportionnalité entre coûts et influence Par exemple : Un éditorialiste du Monde, Eric Israelewicz, a un impact énorme, quels que soient les positionnements des gens : ce sont des agents de prescription.
Le coût est faible, l’influence majeure. Pour Robert Barcia, le coût est énorme (il passe ses journées et nuits à gérer 1_0)… idem pour un militant d’un parti néonazi. ‘impact sur le système global existe, ais le coût n’est pas à la hauteur de l’influence (il est nette mettant en œuvre une participation massive des membres de ce groupe (exemple : les syndicats enseignants). L’intensité de l’action est fonction de l’intensité des enjeux. plus la satisfaction des intérêts est jugée importante par le groupe, plus l’influence doit être élevée, plus la mobilisation des membres doit être forte.
Dans cette approche, les groupes seraient dotées d’une véritable volonté, élaboreraient des stratégies et se mobiliseraient pour les défendre. Or, selon Olson, tous ces postulats sont contestables. Les acteurs soclaux que nous sommes ne sont pas toujours rationnels. Vilfredo Pareto, Traité de sociologie générale : l’immense majorité des actions sont « non-logiques » et trouvent leur origine dans l’affect. Par exemple : les actions symboliques, religieuses, intellectuelles, politiques… sont essentiellement animées par des passions et obéissent à la dérivation des résidus.
Ces postulats ignorent les paradoxes de faction collective : Aucun individu n’a intérêt à se mobiliser, agir dans une organisation, parce qu’il bénéficiera de toute façon de ces biens et services collectifs fournis par l’organisation, ans se mobiliser. Exemple : la victoire du parti arrivera autant sans qu’avec moi, et quand ce parti gagnera j’en recevrai quand même le bénéfice. Idem pour les syndicats : on bénéficie des négociations syndicat/ patronat. Donc le comportement rationnel est la non-participation : on a des bénéfices, nets de coûts.
C’est la stratégie du free-rider, du « passager clandestin du « ticket gratuit Mais la participation politi utres comportements. PAGF70F13 explicatifs de la participation politiques Toute une série d’autres entrées à été développée. A) La théorie de la compétence politlque subjective Almond et Verba évoquent la « compétence politique subjective b. Ce qu’il faut comprendre, c’est la culture politique (d’où ridée d’une Civic culture). Selon l’écriture politique, il y a des niveaux de compétence politique subjective, mesurée à partir de 2 dimensions . la compétence citoyenne diminue (perception qu’ont les citoyens à influencer systématiquement le système polltique). Compétence politique = compétence citoyenne – la compétence administrative : réaction du gouvernement à nos demandes ? Le citoyen-modèle a une compétence personnelle élevée, et il faut que le système y réponde. Dans les années 1960, on constate que la compétence politique est très élevée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France. Plus la compétence est élevée, plus la participation est intense.
Tableau : On distingue donc 3 cultur PAGF E 3 participation de façon à réduire ses coûts de participation et ? maximiser l’utilité qu’il en retire. Calcul dutilité du vote Équation . pa -C R : rétribution attendue de la participation électorale. p : probabilité que mon bulletin fasse la différence (si le score est serré). B : bénéfice que j’attends de la victoire de mon candidat préféré. C : coûts de la participation (ne pas faire de sieste ou de promenade, manger plus tôt… ) Le citoyen vote si PB > C (si le bénéfice excède les coûts).
Les coûts sont certains (on sait ce qu’on perd : un dimanche agréable), les bénéfices sont bien plus incertains.. De là, Riker et Odershook vont rajouter à l’équation de Downs un nouveau paramètre : le paramètre D (satisfactions psychiques procurées par l’acte de vote). En effet, il y a des satisfactions psychiques multiples ! remplir son devoir, sentir son appartenance à un groupe… de façon quasi-tribale veut afficher ses choix partisans, dans ce cas : R = PB -C + D C) La théorie du capital social ! on Elle est introduite par un sociologue américain, Robert Putnam, dans Bowling Alone.
Autrefois an allait au bowling en group , on y loue souvent seul… sociale. D) L’approche par le statut socioéconomique Carole pateman, participation and democratic theory La participation politique augmenterait avec le statut socioéconomique (mesuré par les revenus, l’origine sociale). La participation politique favorise donc les plus favorisés. Cette analyse va être systématisée et reprise en France par ceux qui considèrent que la participation politique n’est que le reflet de la participation sociale et ?conomique. Or, il n’y a pas de reflet direct. Pierre Bourdieu ; Daniel Caxie, Le cens caché : inégalités culturelles et ségrégations démocratiques, 1978) E) La dimension plurielle de la participation politique Cette approche a surtout été développée aux États-Unis. Verba, Nie, Participation in America, 1972 Dans cette approche – basée sur une enquête empirique réalisée aux États-Unis, on montre qu’il faut prendre en compte plusieurs types de participation le vote, la participation active (à une cam a ne électorale), la participation coopérativ s concitoyens pour 17