Cours de problèmes philosophiques du monde contemporain
Introduction Pour qualifier les zones de banlieue urbaines lors de ses VŒUX à la presse le 20 janvier 201 5, Manuel Valls a employé une expression qui a fait polémique : « un apartheid territorial, social, ethnique » ; « la relégation périurbaine, les ghettos ; « nommer la réalité telle qu’elle est Les problèmes que voit la société française aujourd’hui sont complexes et multidimensionnels.
Le problème des banlieues pour Manuel Valls c’est une question qui doit être envisagée dans plusieurs dimensions, la dimension territoriale, sociale et ethnique. Pour essayer de com ‘intéresser tout d’ab auxquels est confron problèmes qui touch La prise en compte d ? fr p g qu’elle est » on va aise. Les problèmes e sont des mondial est nécessaire car les problèmes qui traversent la société française s’inscrivent dans la « globalisation dans la mondialisation.
Il faut remettre en perspective les problèmes à différentes échelles sachant que l’Europe c’est à la foi une manifestation de ce phénomène de mondialisation mais l’Union Européenne c’est en même temps une tentative de limiter les effets de la mondialisation en créant de nouvelles frontieres, en tentant e mettre en place une puissance supranationale qui puisse parler d’égale à égale avec d’autres puissances importantes ou émergentes. Le phénomène d’européanisation est lui même complexe face au phénomène de la mondialisation.
La prise en compte de l’échelle supranationale pour mettre en to Wew next page perspective et comprendre les problèmes de la société française. Chapitre préliminaire : la répartition de la population en France et en Europe Quelques chiffres : Amérique du Nord : – de 360 millions d’habitants Europe : de 740 millions d’habs (sans la Turquie et avec la Russie) Afrique : + de 1,1 milliards Asie : + de 4,3 milliards Monde : + de 7,2 milliards L’Europe avec ses 740 millions d’habitants c’est un foyer de peuplement important, elle arrive en 3eme position après FAsie et l’Afrique.
La densité moyenne de population en Europe est faible, elle est de 32 habitants/km2 en 2014. La France compte 66 millions d’habitants au 1er janvier 2014, c’est le troisième pays le plus peuplé d’Europe derrière la Russie (140 millions) et l’Allemagne (80 millions). Cependant la densité moyenne de population en France métropolitaine est de 117 habitants/km2. La densité est relativement faible par rapport aux autres pays d’Europe du Nord et de l’Est (All : 232 ; RU : 261 ; aelg: 365 ; pays Bas : 405). Les populations en Europe se répartissent de façon inégale. ly a des inégalités de peuplement.
Le peuplement c’est la manière dont les populations occupent et habitent un territoire. Ces inégalités ne sont pas seulement sensibles entre les Etats européens, elles touchent tous les territoires à différentes échelles à l’intérieur même de ces territoires. Ces inégalités sont le résultat de dynamiques de peuplement plus ou moins marquees. – La structure de la population française La France compte 66 millions d’habitants (63,9 millions en métropole ; 2,1 millions en Outre mer). Comment évolue cette population ? en 2013 la population française a connu une cr 2 millions en Outre mer). rançaise a connu une croissance de +0,42% ce qui représente une augmentation de 280 000 personnes. Cette croissance s’explique par deux facteurs . L’augmentation du solde naturel : +240 000. Solde naturel : la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès. e solde migratoire : +40 000. Solde migratoire : la différence ntre les entrées et les sorties du territoire. L’augmentation de la population en 2013 s’explique surtout par la croissance naturelle. Population immigrée : en 2011 la population immigrée en France est de 5,6 millions de personnes, dont 5,5 millions en France métropolitaine (9%) de la population.
En 1 91 1 la population d’immigrées est de 1 millions et croit jusqu’en 2011 avec des variations. 1954 : millions 1990 : millions. Dans les années 1990 le nombre d’immigrés se stabilise avant d’augmenter de nouveau à partir de 1999. 41% des immigrés sont devenus français. Au 1 er janvier 2011, des immigrés sont originaires d’Europe, d’Afrique, 14,4% d’Asie, 5,5% d’Amérique et d’Océanie. Solde naturel : 810 000 naissances, 570 000 décès Indicateur conjoncturel de fécondité : la somme du taux de fécondité par age d’une année donnée.
Indique le nombre moyen d’enfants que mettrait au monde une génération fictive de femmes qui auraient pendant leur vie féconde (de 15 à 50 ans) les taux de fécondité par âge de l’année considérée. 2 enfants par femme entre 2008 et 2012. Espérance de vie : durée de vie moyenne, ou âge moyen au décès ‘une génération fictive qui aurait tout au long de son existence les conditions de mortalit 3 génération fictive qui aurait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de rannée considérée. 946 : espérance de vie des hommes = 60 ans des femmes = 65 ans 2013 : espérance de vie des hommes = 78,7 ans des femmes = 85 ans 1946-1976 : augmentation de l’écart entre l’espérance de vie des hommes et des femmes 1976-1996 : stabilisation de Pécart 1996-2012 : baisse de l’écart Les tendances liées à la fécondité et à l’espérance de vie vont voir des conséquences à long terme sur la société française, ces conséquences estimée on peut les voir sur la pyramide des âges Comparaison pyramide des âges 2007 – 2060 vieillissement de la population.
D’après les chiffres au 1 er janvier 2014, la France compte déjà des habitants âgés de 65 ans ou plus. On a observé une augmentation de la part des + de 65 dans la population française à partir de 2011 (conséquences du Baby Boom). Part des personnes de + de 75 ans : a augmenté depuis une vingtaine d’années. Cette part représente 9% environ au 1er janvier 2014. Problèmes que la population française essaye de prendre en compte : âge du départ à la retraite, du financement de la retraite, prise en charge des personnes âgées, question éthiques liées au progrès de la médecine (question de la fin de la vie).
Ces premiers éléments témoignent d’une hétérogénéité de la population française. 2- L’inégale répartition des populations Si on examine des cartes de densité de population en France et en Europe on voit que des territoires sont plus densément occupés que d’autres. Pour décrire ces inégalités on utilise les otions de centre et de périphérie. A Péchelle européenne, 4 décrire ces inégalités on utilise les notions de centre et de périphérie.
A l’échelle européenne, il existe clairement un centre densément peuplé qui s’étend du centre de l’Angleterre au Nord de Vltalie. Cet axe constitue l’axe majeur du continent. Cet espace mesure 1500 km de long et concentre plus de 70 millions d’habitants avec une densité moyenne de 280 à 300 habitants au km*. C’est dans cet espace que se concentrent les villes et industries les plus riches du continent. On utilise l’expression de « mégalopole uropéenne de « dorsale européenne Le territoire français n’appartient pas à cette mégalopole européenne.
En périphérie de ce centre densément peuplé on retrouve de fortes densités de population, par exemple au sud de la Pologne, en Ukraine et sur les littoraux de la mer du Nord, de la mer Baltique et de la mer Méditerranée. De manière plus ponctuelle on a de grandes métropoles européennes qui concentrent de fortes densités de population (Paris, Moscou, Madrid… ). A l’inverse de ces territoires densément peuplés, d’autres territoires semblent presque vide, au Nord (Norvège, Suède) e l’Europe, les bordures occidentales de l’Ireland, en Ecosse, le centre de la France, la péninsule ibérique.
Ces inégalités de répartitions s’observent aussi à l’échelle de la France. Il existe aussi un centre densément peuplé : l’IIe de France, autour de Paris. L’IIe de France concentre à elle seule 20% de la population sur moins de 2% du territoire avec une densité élevée ( de 1000 habs/km2). D’autres régions apparaissent comme des axes de peuplement, par exemple les régions frontalières au Nord et à l’Est, l’axe de la vallée du Rhône, le littora S