Cours de philosophie
Accueil Cours Textes Philosophes Illustrations Annales Corrigés Programme Autres La pensée du jour L’inconscient Que retenir de l’inco L’inconscient de la ps On pense tout de sui il ? Tout simplement Cours de philosophie Premium By Simane-Maumine 18. 2015 21 pages Programme de terminale ha. e„, ‘Vipe next page 1 n. De quoi s’agit- nt des désirs, généralement sexuels, qui ne sont pas acceptables socialement ou moralement. Alors notre conscience les censure et les refoule.
Mais ce qui est refoulé ressurgit toujours d’une manière ou d’une autre (c’est le retour du refoulé) et se manifeste par des ymptômes, voire des troubles plus ou moins graves. Cela va du rêve (expression de nos désirs inconscients) à la névrose en passant par le lapsus ou l’acte manqué (oubli, etc. ). Cet inconscient, Freud l’appelle le ça. Cest un inconscient dynamique car il est actif. Il s’oppose au surmoi, qui représente les interdits sociaux (le père intériorisé, en quelque sorte) et au moi, qui fait l’intermédiaire entre les deux. s précisément, selon Freud nous refoulons nos désirs d’enfants. Par exemple tout garçon désire un jour tuer son père et épouser sa mère. C’est le triangle d’Œdipe. Si tout se asse bien, le petit garçon renonce à ces désirs socialement serait une tentative de retrouver la jouissance originaire que nous avons connu, nouveau-né, lorsque nous tétions le sein maternel. De manière plus générale, si tout désir ne vise pas un objet réel, mais cherche seulement à retrouver une jouissance originaire, alors cela signifie que nous sommes condamnés à une frustration perpétuelle !
D’ailleurs Freud va encore plus loin dans cette voie en supposant l’existence d’une pulsion de mort dont je vous parle sur cette page. Critiques de l’inconscient De nombreux auteurs ont critiqué la notion freudienne ‘inconscient. Selon Karl Popper, cette hypothèse ne serait pas scientifique car non réfutable (elle n’est pas assez précise pour s’exposer à la réfutation par l’expérience). Et toute la psychanalyse n’est qu’une pseudo-science, comme le marxisme, le darwinisme et l’astrologie.
Selon Alain, il faut faire attention au concept d’inconscient, qui pourrait avoir des conséquences morales fâcheuses si l’on s’imagine qu’il nous déresponsabilise. Cf. le célèbre texte d’Alain. De même, Sartre considère que l’hypothèse de l’inconscient relève de la mauvaise foi, qui nous cherche des excuses, comme uand on dit « Cest plus fort que moi Par cette phrase anodine, on fait référence à la psychanalyse : on dit que le « ça » est plus fort que le moi. Ce qui est une manière parmi d’autres de ne pas assumer notre liberté et notre responsabilités, qui sont absolues.
Sartre ajoute cette remarque subtile : il y a un paradoxe logique dans l’idée d’un inconscient refoulé : pour refouler quelque chose, il faut savoir ce dont il s’agit. Pour censurer un désir la 21 refoulé : pour refouler quelque chose, il faut savoir ce dont il s’agit. pour censurer un désir la conscience doit non seulement le onnaître mais en plus savoir qu’il est interdit. L’inconscient n’est donc rien d’autre que de la mauvaise foi. En réalité il n’y a pas d’inconscient, nous savons très bien ce que nous refoulons. Les autres formes d’inconscient Il ne faut pas oublier qu’il y a d’autres formes d’inconscient.
L’inconscient fonctionnel, ou arrière-plan, désigne l’ensemble des facultés inconscientes qui nous permettent d’agir et de penser. par exemple, la maîtrise d’une langue étrangère est stockée dans l’inconscient. Ou encore un pianiste qui discute en jouant fait appel à son inconscient. Ici l’inconscient est automatisme : toutes les activités qui deviennent automatiques tombent dans l’inconscient afin de libérer la conscience pour de nouvelles tâches. L’inconscient social est extrêmement important. Il correspond à tout ce qui, en nous, est déterminé inconsciemment par la société.
Cela va de notre manière de nous tenir et de parler (ce que Bourdieu appelle l’habitus) à notre pensée elle-même, fruit de notre éducation et de notre milieu. Ainsi selon Marx « ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, mais au contraire leur existence sociale qui détermine leur onscience Sa théorie, plus généralement, est que dans une société l’infrastructure (l’état matériel, technologique, de cette société) détermine la superstructure (l’ensemble des idées et des représentations conscientes : loi, religion, philosophie, art, etc. n un mot, l’idéologie). conscientes : loi, religion, philosophie, art, etc. : en un mot, l’idéologie). Le désir est un effort de réduction d’une tension issue d’un sentiment de manque et en ce sens, comme le disait Platon dans Le Banquet, « on ne désire que ce dont on manque ». Quand on a trouvé des objets ou des buts considérés omme une source de satisfaction, on va tendre vers eux. désir est tantôt considéré positivement puisque l’on considère l’objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur et tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d’insatisfaction. D’un point de vue psychologique, le désir est une tendance devenue consciente d’elle-même, qui s’accompagne de la représentation du but à atteindre et souvent d’une volontéde mettre en œuvre des moyens d’atteindre ce but.
Le désir est similaire au besoin, car ils sont censés combler un anque. Le besoin faisant quant à lui partie de la pyramide des besoins, alors que le désir n’est qu’inconscient. Sommaire [masquer] 1 Désirs naturels 1. 1 La classification des désirs 1. 2 Le calcul des plaisirs 2 Problème moral du désir 3 Le désir de vérité 4 Anthropologie du Désir. Débuts de questionnements philosophiques. 4. 1 Besoin et désir 42 Répétition, désir, fantasme en psychanalyse 4. 3 Désir, manque, interdit en psychanalyse 4. Le désir mimétique de René Girard 5 Métaphysique platonicienne du Désir 6 Désir et être 7 Citations 8 Références 9 Voir aussi 4 21 aturels[modifier I modifier le code] Les philosophes, depuis les origines de la philosophie, se sont demandé quelle place faire aux désirs. Les réponses sont très variées. Dans le Phédon, Platon expose l’idée d’une vie ascétique où l’homme doit lutter contre les turbulences de son corps ; les Cyrénai@ues, au contraire, font de la satisfaction de tous les désirs le bien suprême.
Toutes ces réflexions ont conduit à de nombreuses distinctions, comme on le voit par exemple chez Épicure. La classification des désirs[modifier I modifier le code] La morale épicurienne est une morale qui fait du plaisir le eul bien, et de la douleur le seul mal. Pour atteindre le bonheur (l’ataraxie), l’épicurien suit les règles du quadruple remède, appelé le « Tetrapharmakos » les dieux ne sont pas à craindre ; la mort n’est pas à craindre ; la douleur est facile à supprimer le bonheur est facile à atteindre. Cest en vue de ce dernier qu’il faut plus particulièrement penser le désir. ?picure classe ainsi les désirs : Classification des désirs selon Épicure Désirs naturels Désirs vains Nécessaires Simplement naturels Artificiels Irréalisables Pour le bonheur (ataraxie) Pour la tranquillité du corps (protection) our la vie (nourriture,sommeil) Variation des plaisirs, recherche de l’agréable ex. : richesse, gloire ex. : désir d’immortalité Cette classification n’est pas séparable d’un art de vivre, où les désirs sont l’objet d’un calcul en vue d’atteindre le bonheur. Selon Épicure « Parmi les d les uns sont nécessaires s 1 pour le bonheur les autres pour le fait de vivre. Il existe également six grands désirs qui animent les hommes et correspondent en même temps à six des sept péchés capitaux répertoriés par la religion chrétienne : Désir de nourriture : la gourmandise Désir de la chair : la luxure, concupiscence Désir de l’argent : la cupidité Désir du pouvoir : l’envie Désir des honneurs : l’orgueil Pour compléter la gamme, il faut également citer le désir spirituel ou le désir de vérité • le désir de se dépasser, d’aller de l’avant, le désir de connaitre, lié au plaisir de chercher et de trouver, au plaisir extatique de la transcendance, du dépassement de soi.
Le calcul des plaisirs[modifier I modifier le code] Pour Épicure, le calcul (ou « arithmétique ») des désirs se distingue à la fois de l’ascétisme, où l’on se donne pour règle de e rechercher qu’une vie frugale pour respecter une loi « morale », et de la débauch e, qui entraîne des souffrances du corps et des troubles de l’âme. En général, le plaisir est nécessaire au bonheur, et on le recherche tout en fuyant la douleur. Dans certains cas toutefois, nous traitons le bien comme un mal, car il faut fuir unplaisir léger qui aurait pour conséquence une douleur.
Par exemple, pour le corps, boire de l’alcool est agréable, mais excessivement recherché ce désir peut entraîner un plaisir qui mène à la déchéance physique ; et pour l’âme, l’amour est certes la uppression d’un manque, mais il peut entraîner la douleur du fait qu’une union parfaite est impossible (voir le mythe des androgynes raconté par Aristophane dans Le Banquet, IV, de Platon et ci-dessous (voir le mythe des androgynes raconté par Aristophane dans Le Banquet, IV, de Platon et ci-dessous « Métaphysique platonicienne du Désir Dans d’autres cas, nous acceptons la douleur si elle est passagère, et SI elle est la condition d’un plaisir plus haut. Par exemple, l’exercice physique du corps est douloureux, mais la santé qui en résulte est un plaisir. Le désir est lié à la volonté, mais il ne faut ependant pas confondre désir et volonté, car ce sont bel et bien des notions différentes. Si on se livre à un calcul véridique des plaisirs, le bonheur sera peut-être facile à atteindre.
Un hypothétique résultat serait l’autarcie, état où l’on se suffirait à soi-même en limitant ses désirs : on ne dépendrait pas des autres, et on ne passerait pas sa vie à la poursuite d’objets extérieurs. Si limiter sa quête insatiable d’objet extérieur est possible dans une certaine mesure, être indépendant des autres est un fantasme qui n’est pas réalisable et qui n’est pas toujours souhaitable. Nous sommes par nature en harmonie avec le reste du monde. En se contentant de satisfaire des désirs naturels, on a réduit le désir aux besoins naturels. Mais cette limitation des désirs pose la question de savoir SI l’on peut réduire le désir au besoin ; et SI l’on peut raisonnablement distinguer des besoins naturels et des besoins artificiels.
Problème moral du désir[modifier I modifier le code] Le désir suppose la conscience d’un manque qui traduirait selon certains notre « imperfection ». Aussi, les moralistes mettent-ils souvent l’accent sur le caractère douloureux du désir, et sur son aspect illimité qua ettent-ils souvent l’accent sur le caractère douloureux du désir, et sur son aspect illimité quand il se reporte sans cesse sur de nouveaux objets. Le bonheur résiderait de ce fait dans la non satisfaction des désirs. Cette conception négative du désir implique certaines questions : Doit-on contrôler nos désirs ? Cette maîtrise doit-elle se faire au nom du devoir moral ? La maîtrise des désirs conduit-elle au bonheur ?
Ces questions sont des poncifs de la réflexion morale depuis l’Antiquité. On peut schématiquement opposer deux types de réponse : le désir doit être maîtrisé; le bonheur serait alors plutôt dans la rustration et donc dans la non satisfaction des désirs le désir ne peut et ne doit pas être maîtrisé : il est essentiel à la vie. La morale doit donc reconnaître sa valeur. e désir de vérité[modifier I modifier le code] Cet exposé de la doctrine épicurienne fait voir qu’il n’est pas facile de distinguer la réalité des désirs. L’épicurisme suppose qu’une insatisfaction fondamentale fonde l’homme en esprit. Quel est alors le véritable désir de l’homme et comment l’assouvir ?
Pour Platon, ce désir est le désir de vérité et il faut pour l’assouvir se libérer de « cette chose mauvaise » qu’est le corps. Il fait de ce désir le désir suprême puisque contrairement aux faux désirs, son but est uniquement spirituel et ne tend pas à la satisfaction d’un « besoin » charnel. Les faux désirs sont ceux du corps qui troublent l’âme, l’empêchent d’atteindre la vérité et sont sources d’illusions. Cet idéalisme platonicien fait donc du corps une source d’erreur et de mal : les désirs du corps son idéalisme platonicien fait donc du corps une source d’erreur et de mal : les désirs du corps sont moralement condamnables puisqu’ils s’opposent au raisonnement. le désir de vérité est le désir du Bien.
Tous les philosophes n’ont pas condamné le désir; il faut de plus remarquer que si Platon condamne moralement le désir, ce dernier reste la condition d’une spiritualisation des instincts qui passe par la philosophie et la politique et qui est l’expression du désir d’immortalité. Mais peut-on condamner aussi catégoriquement le désir ? Sil est la cause de nos actions, on ne le devrait pas, car il serait alors l’essence même de notre nature. Anthropologie du Désir. Débuts de questionnements philosophiques. [modifier I modifier le code] Besoin et désir[modifier modifier le code] Dans la distinction du « désir » et du « besoin », on peut voir le désir comme une caractéristique de l’individu dans ce qu’il a d’unique. Ainsi le désir est particulier et donc propre à chacun.
Tout le mystère de l’humain résiderait dans le fait qu’il existe en lui deux dimensions du désir : l’une animale, poursuivant des objets, des situations, des plaisirs, en vue de la survie et de la perpétuation de son organisme physique et de son génome (procréation), et une autre dimension, qui ne poursuit pas un objet mais un fantasme résultant de la confrontation entre le vécu intra-utérin mémorisé et le vécu extra-utérin après la aissance. Cette dimension, proprement humaine, subvertit la dimension physique et animale en nous, la sanctifiant ou la diabolisant. On peut d’abord élaborer une première distinction possible selon sanctifiant ou la diabolisant. On peut d’abord élaborer une première distinction possible selon laquelle le besoin peut être vu comme un besoin d’ordre naturel voire physiologique, i. e. u’il concerne la survie (comme se nourrir) alors que le désir n’a pas de caractère de nécessité naturelle, impliquant par là la futilité. C’est par ailleurs la thèse que l’on trouve chez Épicure dans sa Lettre à Ménécée : il expose n effet sa philosophie comme ayant pour visée une vie de plaisir à travers la sélection des désirs en fonction de leur finalité. Il s’agit pour lui de discerner la capacité des désirs à procurer le bonheur sans le compromettre ; il distingue pour cela les désirs naturels et nécessaires (manger, dormir… ) des désirs non naturels et donc vains (désir de richesse, d’immortalité, de gloire, d’amour… ). Il faut donc conserver les besoins naturels car tous les autres sont vains et futiles.
Par là il reprend la sentence stoïcienne « limite- toi aux désirs que tu peux satisfaire » qui repose sur la morale de a Grèce Antique selon laquelle l’homme ne doit poursuivre que la satisfaction de ses besoins et non celle de ses désirs. Le seul désir acceptable serait dès lors le désir de ne pas désirer, mais une telle conception réduirait alors l’homme à l’état d’animal. Cobjection majeure à une telle distinction serait donc de montrer en quoi le rejet du désir comme tel serait réduire l’homme à une animalité certaine. Pour cela, il s’agit dès lors de montrer que si dans le désir il n’y a pas de nécessité naturelle, il peut toutefois y avoir une impérativité (si j’ai un désir amoureux pour M 0 1