Cosm Tique Et Parfumerie

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ÉTUDE DE CAS COSMÉTIQUES ET PARFUMERIE INTRODUCTION La supply chain regroupe de nombreux acteurs depuis le fournisseur jusqu’au point de vente en passant par les prestataires, les grossistes ou encore les détaillants. L’industrie cosmétique est le qu compte, actuellemen La France est le lead Par ailleurs, ce secte axes. Tout d’abord se or 13 Snivxto w nextÇEge nomie française qui s et 70 000 emplois. isément en trois uis les soins et pour finir le maquillage. Le secteur de la cosmétique et de la parfumerie est spécifique.

En effet, il est très important de transporter les produits en toute sécurité et traçabilité. La istribution doit être efficace afin de pouvoir proposer un produit quasi instantanément lors des fêtes par exemple. Afin de vendre à l’international, il est primordial de respecter des règles. De plus, il existe 4 clrcuits de distributions. On retrouve tout d’abord les grandes chaînes nationales, les franchises et les groupements, les grands magasins et pour finir, les parfumeurs indépendants.

En outre, la parfumerie sélective se distingue par le contrat de distribution sélective. En effet, seul les distributeurs agrées étant choisis par les fabricants sont autorisés à commercialiser ou non les parfums ou les cosmétiques enommés. Le marché de la parfumerie s’est énormément développe distributeurs. Ainsi, nous axerons nos recherches sur la parfumerie sélective. Dans un premier temps nous identifierons des Supply Chain adaptées à chaque marché. puis, nous approfondirons les pratiques collaboratives ainsi que leurs enjeux.

Description de la supply chain et intégration dans la supply Chain étendue. Aujourd’hui, la cosmétique et parfumerie regroupe cinq circuits : déjà on peut retrouver les circuits privés également appelés filières intégrées, dans ce cas-là, chaque entreprise à sa propre supply chain. Le groupe vit donc de manière autarcique, c’est le cas d Yves-Rocher ou L’occitane… Dans le deuxieme circuit, nous retrouvons les produits de consommation courante qui regroupe les produits à forte rotation.

Ces produits suivent les règles de la supply Chain des grands distributeurs tels que Carrefour ou Leclerc avec des modes de collaboration similaires ? ceux de l’alimentaire. La troisième section regroupe les produits de (para)pharmacie qui suivent les règles du marché, il s’agit d’une distribution que l’on appelle capillaire puisqu’elle compte de nombreux points de ventes. La quatrième section regroupe es circuits qui consomment ces produits (ongleries, coiffeurs, esthéticiennes… ).

La supply chain est ici de type restaurant puisque les acheteurs sont des petits magasins qui achètent en petite quantité. La dernière section comprend la parfumerie sélective vendue par réseau de distribution spécialisés comme Sephora ou Marionnaud, ce groupe rassemble les produits ? rotation lente et valeur extrêmement élevée ce qui engendre un flux tendu. Cest ce cinquième point que nous allons détailler principalement. Dans 13 flux tendu. C’est ce cinquième point que nous allons détailler

Dans la parfumerie sélective, la collaboration est devenue une nécessité afin de réduire les coûts et optimiser les flux. Aujourd’hui la capacité à collaborer ou non des partenaires est un critère de choix pour les industriels qui doivent Sassurer de pouvoir compter sur leurs fournisseurs. Les verriers doivent ainsi collaborer avec leurs clients d’un côté et les sous-traitants de l’autre puisque pour l’un ils doivent confirmer leur capacité à livrer et pour les derniers cités ils doivent s’assurer d’avoir une résepve suffisante.

Depuis les années 1990, de nombreuses initiatives sont apparues otamment un comité de pilotage a été créé en 2011 dans le but de monter une collaboration Ce projet a été lancé en partenariat avec les associations nationales (FFPS, FEBEA. _. ), fabricants (Dior, Chanel… ) et distributeurs (Nocibé, Douglas… ) afin d’optimiser et harmoniser la SC collectivement. Ce comité continue de se consulter régulièrement et la collaboration peut perdurer grâce à la diminution du nombre d’acteur et l’augmentation de leur taille.

La 1ère étape de ce projet a été de rédiger un manuel de bonnes pratiques logistiques des flux marchands sur entrepôts roposant des recommandations afin d’unlformser les modes de fonctionnement et faciliter les flux logistiques fournisseurs/ distributeurs en 2011. un second manuel en 2012 comprend les bonnes pratiques logistiques de retrait de produit cosmétique, enfin un troisième manuel sur les indicateurs partagés en matière de performance logistique a été proposé en octobre 2013.

Actuellement, le comité travaille sur la s Actuellement, le comité travaille sur la standardisation de la fiche produit visant un meilleur partage de l’information sur les produits entre les différents acteurs de la profession. Ainsi, les ?changes seront automatisés et le processus de création et mise à jour des données sera plus fiable permet d’accélérer et fluidifier les flux logistiques. Aujourd’hui les messages EDI (Échange de Données Informatisées) sont également en nette progression et sont standardisés dans les groupes participant ? l’initiative.

Les grandes entreprises développent aussi leurs initiatives comme Guerlain qui a établi un plan d’approvisionnement long terme avec ses fournisseurs afin d’adapter l’outil industriel de ces derniers et qui a mis en place l’utilisation d’EDl représentant 20% des commandes pour l’instant. Guerlain développe parallèlement un concept de plateforme avancée via le prestataire Sitrans qui permet au fournisseur une optimisation des tournées et du remplissage des camions ce qui permet de réaliser de meilleurs rendements de part et d’autre.

L’Oréal a quant à lui divisé sa production en 4 sections : produits professionnels / produits de grande consommation / produits de luxe / cosmétique active. Les besolns sont transmis à la structure internationale (Market Supply Logistics) qui consolide l’ensemble des données par zone géographique et par division, ensemble qui est finalement ransmis aux usines. Le plan de production devient donc un plan d’approvisionnement.

Cette vision globale permet d’obtenir un regard mondial sur les besoins nets et les stocks nécessaires pour toutes les d 3 permet d’obtenir un regard mondial sur les besoins nets et les stocks nécessaires pour toutes les divisions du groupe. Yves Rocher a pour objectif de sécuriser ses SC et accélérer les flux tout en optimisant les coûts et compte pour cela sur ses fournisseurs. Le groupe partage ses méthodes et travaille en étroite collaboration avec eux afin d’optimiser la chaîne de valeur globale. Le groupe mène des actions dans le but d’accélérer les flux usines/clients afin de présenter un modèle de vente sans distance.

Aujourd’hui il y a deux sites en France, un pour la vente à distance et l’autre pour l’approvisionnement des magasins, l’objectif est d’en créer un capable de servir les deux à la fois afin de massifier les coûts, éliminer les ruptures de charge et abriter l’activité e-commerce couteuse. Business model. L’EDI est un échange de données informatisées, standardisées et structurées entre ordinateurs d’entreprises Le Business Model est la représentation de la stratégie du secteur ‘activité qui explique comment ce dernier compte gagner de l’argent en expliquant les différentes sources de revenus et à quoi cet argent servira.

Comme nous l’avons vu précédemment il y a 5 marchés différents au sein du secteur d’activité de la cosmétique et de la parfumerie. Le marché privé où les entreprises détiennent leurs propres magasins comme Yves Rocher. Le marché de la consommation courante où des marques comme Unilever ou IOréal distribuent leurs produits dans des grandes et moyennes surfaces. Le marché de la pharmacie et de la parapharmacie qui respecte le odèle pharmaceutique, notamment par Nuxe. Le marché de la consommation faite par les prof PAGF s 3 le modèle pharmaceutique, notamment par Nuxe.

Le marché de la consommation faite par les professionnels qui regroupe les esthéticiennes ou autres coiffeurs qui ont besoin de produits. Ou dernièrement Le marché de la parfumerie sélective où le luxe est omniprésent via la marque Dior par exemple. La distribution des produits est effectuée chez des spécialistes comme Sephora. Ces 5 marchés différents regroupent des producteurs différents, qui néanmoins utilisent tous le même Business Model. Aujourd’hui le modèle utilisé est celui du Make To Stock (MTS).

Avant la crise les flaconniers et parfumeurs par exemple travaillaient à flux tendus et de leur côté mais les industriels ont mis en place un changement profond. La production est faite sur la prévision des ventes et la distribution est organisée avec les distributeurs. On ne produit plus ce que demande le client mais ce que les estimations de vente ont prévus. Le stock doit donc impérativement être en adéquation avec les prévisions sous peine d’avoir des ruptures de stock rapidement, ce qui n’est pas positif vis-à-vis de l’image de arque.

Les industriels ont besoins de fournisseurs réactifs. Ils transmettent leurs prévisions de ventes aux verriers afin que ces derniers produisent assez de flacons. De leur côté ces derniers s’organisent avec leurs sous-traitants afin d’avoir de la réserve pour ne pas en manquer et par conséquent paralyser toute la production postérieure. Il est à noter également que le Business Model qui était utilisé et qui est peu à peu remplacé par le MTS était celui du Retail. Certaines entreprises Putilisent néanmoins partiellement de nos jours encore.

Nous avo 6 3 Retail. Certaines entreprises futilisent néanmoins partiellement de nos Jours encore. Nous avons donc un mix du Business Model du Retail avec celui du Make To Stock, même si ce derniers détient plus de caractéristique représentées dans les entreprises concernées. La gestion des stocks est très importante à la manière de la Grande Distribution. Ce sont des camions complets qui arrivent afin d’approvisionner les magasins. Les rayons doivent toujours être pleins afin que le magasin donne une meilleure impression.

Yves Rocher désire maintenir des prix compétitifs, afin d’y arvenir les coûts de fabrication et de transport doivent être le plus faible possible. Suite à une étroite collaboration les prix des article baisse d’une quinzaine de pourcent. Leur modèle de vente à long terme se développe vers de la vente sans distance. La marque Guerlain quant à elle a mis en place un système de commande de délais courts qui nécessite d’avoir un stock car la commande peut être passée entre un et quelques jours.

Cela optimise les tournées et le remplissage des camions car les fournisseurs détiennent une flexibilité accrue. Mais l’entreprise va plus loin encore en mettant un place un ystème de plate-forme avancée qui est en réalité un stock d’appel à proximité des usines pouvant être utilisé à n’importe quelle moment pour une quelconque production. Les entreprises développent l’EDI (Echange de Données Informatiques) afin d’avoir une synchronisation de tous les besoins en temps réel.

Par exemple l’Oréal via son programme KISS (Keys for ntegrated Supply Chain Solutions) dirigé par Yves Gouret synchronise ses prévisions de ventes, les calculs des 7 3 prévisions de ventes, les calculs des besoins, la planification de la production, le déploiement de stock été enfin son pilotage. Ceci est mse à jour chaque mois. Les fabricants des pots de crème par exemple peuvent alors avoir accès en temps réel aux prévisions des ventes et donc lancer leurs productions afin que l’Oréal ne manque pas de contenant lorsque leur contenu est prêt.

Guerlain fonctionne de la même manière, tous les mois une prévision des ventes pour les douze prochains mois est envoyée aux fournisseurs qui produisent en conséquence. une vrai collaboration est mise en place avec les fournisseurs quant à la chaîne d’approvisionnement. Identification des flux, enjeux et concepts mis en œuvre. Les différents flux L’EDI tructurées entre ordinateurs d’entreprises travaillant ensemble dans un contexte professionnel. En effet, en ce qui concerne la cosmétique et parfumerie, les messages EDI sont en nettes progression.

Ces messages (commande, avis d’expédition, facture, avis de paiement) sont aujourd’hui standardisés pour le marché français et international. Les taux de progression en disent long sur cette méthode. En effet, selon le GSI (organisme mondial actif dans le domaine de la normalisation des méthodes de codage utilisées dans la chaine logistique), le taux de commandes envoyées par les grands distributeurs du secteur onfirme au standard international est passé de ? entre juin et décembre 2012. Ainsi, le groupe de la cosmétique et de la parfumerie est en plein travaille sur la 3 décembre 2012.

Ainsi, le groupe de la cosmétique et de la parfumerie est en plein travaille sur la standardisation de la fiche produit. Cette dernière vise un meilleur partage de Pinformation sur les produits entre les différents acteurs de la profession. De ce fait, les échanges de données fabricant vers les distributeurs seront automatisés. Le processus de création et de mise à jour des données produit sera plus fiable. Les flux non marchands Les flux non marchands représentent des volumes d’échange entre industriels et distributeurs.

Lorsqu’on emploie le terme de flux non marchands, on parle de PLV, mobilier, affiches, cadeaux. etc. En effet, les travaux du comité de pilotage Parfumerie Sélective trouvent également leur écho au niveau européen. En effet, au sein de GSI, il existe un groupe de travail européen sur les produits cosmétiques de luxe qui élaborera un guide de recommandations à partir des travaux réalisés par les équipes françaises. Les enjeux A l’heure actuelle, de nombreuses initiatives voient le jour. Cependant, les démarches ne sont pas aussi novatrices et fédératrices que celles lancées entre fabricants et distributeurs.

En effet, depuis 2011, le secteur de la parfumerie est en effervescence. Ce fait est dû au lancement de l’initiative associant les fabricants et les distributeurs du secteur. Concepts mis en œuvre Prenons par exemple, le programme Kiss de l’Oréal. En effet, celui-ci concerne différents domaines tels que les prévisions de ventes, calcul de besoins, planification de production, déploiement du stock et pilotage. Le but ici, est vraiment d’améliorer le taux de service, l’agilité et la réacti PAGF 13