Correspondances
Les Correspondances La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’Homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums fra- Doux comme les hau DIS, Et d’autres, corromp rit, – Ayant l’expansion de nfants, raines, or 3 to nextÇEge Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports des esprits et des sens. Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857 Correspondances : poème qui est en fait une théorie qui présente une réflexion sur la poésie grâce à l’évocation symbolique et la description. présence d’une dimension symbolique propre à Baudelaire. Métaphore filée de la Nature qui est un temple, le langage n’est pas humain, c’est le langage de la nature et celui-ci est sacré.
Le langage est une parole confuse qui est accessible difficilement à l’homme qui est martel (passe) alors ue le langage est éternel. En effet l’homme voit ces symboles nombreux dont le sens est caché. Symbole- morceau de terre cuite cassé que les alliées s’échangeaient pour se reconnaître donc le symbole est ici mystérieux puisqu’il faut reconnaitre ne lui le sens caché. Ce travail de reconnaissance c’est bien le poète qui le fait et pas l’homme.
Le poète ? travers les mystères des symboles en extrait le sens, c est la correspondance verticale : la nature a des mystères ( paroles sacrées, symboles) que le oète déchiffre lui-seul et le transmet à l’homme qui est lui ignorant, le poète est un traducteur, seul à déchiffrer le langage de la nature grâce au symbolisme. Cela rappelle la théorie platonicienne selon laquelle ce n’est pas l’objet qui est le plus réel mais bien l’idée de l’objet qui est véritablement la réalité le reste n’est qu’illusion , Baudelaire s’en inspirant est donc un idéaliste ici idéal de l’idée qui est la vraie réallté.
Cette théorie s’inspire, elle aussi, du philosophe Platon. Baudelaire distingue deux types e correspondances : – Les correspondances verticales : pour Baudelaire, la réalité qui l’entoure est composée de « symboles » que seul le poète peut déchiffrer et qui lui permettent d’entrevoir le monde invisible et immatériel de l’IdéaI. Il existerait ainsi une communication secrète entre le monde matériel visible et le monde invisible de L’idéal, ce sont les correspondances verticales. Les correspondances horizontales : c’est ridée que le monde qui nous entoure, malgré son apparent désordre et son chaos, posséderait une profonde unit