Correction TD Commerce International
TD nol : la Balance des Paiements Eléments de Rappel 1 – Principes d’enregistrement L’objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d’une année. La balance des paiements comptabilise les opérations d’échanges de biens, services et actifs financiers (titres et monnaie) en flux et non en stocks, elle ne produit donc pas d’information sur l’endettement extérieur global d’un pays.
Résidents et non-rési Résidents • 2 Swip page Personnes physiques, quelle que soit leur nationalité, qui ont leur domicile rincipal en dans le pays domestique ; Personnes morales établies sur le territoire domestique, quelle que soit leur nationalité. Ex : filiale d’une firme étrangère. Comptabilité en partie double Toute transaction éconormque donne lieu à deux écritures de sens inverse.
La première correspond au type d’opération effectuée, et la seconde à sa contrepartie (la plupart du temps financière). services (millions d’euros) : Crédit Exportation de marchandises ou de services Avoirs et engagements en devises étrangères Débit 100 Importation de marchandises ou services (millions deuros) Importation de marchandises ou de services Transactions gratuites : certaines opérations sont faites à titre gratuit et ne comportent donc a priori aucune contrepartie.
On enregistre cependant ces opérations dans le compte des transferts (transferts courants ou exceptionnels, transferts en capital). Transfert au profit de non-résidents au titre de l’aide publique au développement (millions d’euros) : Transfert 2 2 investissements sortant correspondent à une augmentation des actifs détenus par des résidents, ils sont donc enregistrés en débit.
Les investissements sortants correspondent à une iminution des actifs détenus par des résidents et sont par conséquent enregistrés en crédit. prise de participation du capital d’une firme non résidente, par des résidents : crédit IDE sortant Investissement de portefeuille entrant : Investissement de portefeuille entrant Désinvestissement (réduction des actifs étrangers détenus par des résidents) ‘ IDE sortant (désinvestissement) 3 2 -12,3 74. 9 -13 -79,1 28,2 2004 49, 9 105,3 29 -28 -56,4 17. -10,9 -41,2 60,3 -37,5 12,5 -56,5 2005 -23,1 54,1 34,8 -43,8 -68,2 -156,3 155,4 15,2 du compte des transactions courantes n’est pas compensé par une ortie de capitaux ; par conséquent, l’accroissement des réserves de change induit une hausse de la masse monétaire, et Inversement. Û Le s Olde de la ba la nce globa le e s t toujours né ga tif pour la zone e uro s ur la pé riode 2003-2005, ce qui implique une diminution des réserves de change (solde positif du compte des réserves en devises).
Contrairement à la balance globale, la balance des paiements est par construction toujours équilibrée. Exercice 1. 1 1. La balance commerciale des biens et sen,’ices est égale à la différence entre les exports et les imports des biens et services, alors que le compte ourant est égal à la balance commerciale augmentée du solde des transferts courants. Ainsi, ce dernier est nul, la balance commerciale est égale au compte courant.
Ce schéma illustre la structure de la BdP (Mayer et Mucchielli) : Compte des Transactions • X de marchandises • X de services • Revenus des salariés et les investissements reçus • Transferts courants Compte de capital s 2 verses Solde commercial Solde des biens et services Solde des opérations courantes Transferts de capital Achats de brevets courantes et du compte capital Investissements de portefeuille sortants Désinvestissement es non résidents Augmentation des avoirs de réserves des autorités monétaires 6 2 déficit budgétaire, si les seuls agents privés dégagent une capacité de financement.
Il est ? noter que cette capacité de financement peut à la fois générer un accroissement des investissements à l’étranger, ou un accroissement de la masse monétaire domestique si les devises sont conservées. 2. Il est possible de réécrire (3) sous la forme suivante : Cépargne privée répond aux besoins de financement privés, I, ou publics, G -T. L’épargne privée est aussi positivement corrélée au solde du ompte courant . davantage d’épargne implique moins de consommation, et donc mons d’importations.
Une baisse de l’épargne privée domestique doit donc générer une réduction de la valeur du solde du compte courant. En outre, elle a pour conséquence de réduire la capacité de financement des agents domestiques ; les projets d’investissements sont donc davantage financés par de l’épargne étrangère. Si les entrées de capitaux ne compensent pas le déficit du compte courant, la sortie de devises qui en résulte doit générer une dépréciation de la monnaie domestique. Extension . interrogations sur la « soutenabilité » du déficit courant américain (voir aussi TD2). Exercice 1. Un dé ficit de la ba la nc 2 ctions courantes indique que le s Olde cum ulé de s tra ns a ctions sur les biens, services et actifs financiers reste positif, une fois pris en compte les erreurs et omissions. Il est possible que le solde de la balance globale soit positif, malgré un solde négatif de la balance des transactions courantes, si les soldes des comptes de capital, IDE et investissements de portefeuille sont excédentaires. Le solde du compte des avoirs e réserves est alors négatif, ce qui traduit une hausse des avoirs de réserves sur la période. TD na 2 : Indicateurs de spécialisation N.
B. II faut mettre à jour les graphes Exercice 2. 1 : A partir du fichier worldtrad. xls, expliquez comment contributions du panel B sont calculées et commentez le rôle joué par les pays émergents dans la croissance récente du commerce international. Les contributions du panel D Le panel D correspond à la « contribution to world exports growth by main regions » . c. à d. , que la contribution de chaque région dans la croissance du commerce mondial. Elle est calculée en multipliant le taux de croissance des exportations par la part de chaque région dans les exportations mondiales. Notez que l’on a quatre panels : les exports totaux, les taux de croissance et les parts dans le commerce mondial, ce qui permet de calculer la contribution à la croissance). Tout d’abord la courbe supérieure re résente la croissance mondiale du commerce : 8 2 puis décrochage en 2001 (La chute des cours boursiers et les attentats du 1 1 septembre on conduit ? une récession mondiale). Pour la première fois depuis près de 50 ans, la croissance du commerce ondiale à été négative dans les pays de POCDE. puis retour ? une forte croissance du commerce mondiale, jusqu’à une stabilisation ces trois dernières années.
Importance des pays émergents : La contribution des différents pays à cette croissance est surtout marquée depuis les années 2000 par l’augmentation de la part de la contribution de la Chine dans la croissance du commerce mondial. Graphique réalisé à partir des données de contribution à la croissance (panel B) Exercice 2. 2 : Balance des biens et services et compte courant a. A partir du fichier tradbal. xls analysez l’évolution du solde de iens et services des principales économies de l’OCDE. Quelles explications pouvez-vous donner de févolution depuis 2000 ?
Graph : Solde des biens et services des principaux pays de POCDE e solde de la balance commerciale des pays de l’OCDE est largement déficitaire depuis 1999. Celle des pays de la zone Euro et du Japon est positive et a tendance à augmenter au cours du temps. Celle de la France est stable (pas loin de zéro). Par contre, le déficit américain est extrêmement élevé et ne cesse d’augmenter depuis 1992. 52 balances de comptes courants à partir du fichier curracc. xls. Quelle information nous donne la comparaison des deux séries, pays par pays ?
A Popposé, les pays non-OCDE ont vu leur balance commerciale devenir largement excédentaire depuis 1998. Au total, déficit et excédent mondiaux doivent se compenser. Graph : Solde des biens et services des principaux pays en Exercice 2. 3 : Indicateurs de spécialisation a. A partir du fichier exoL3. xls calculez l’indicateur de Balassa de spécialisation pour les différents pays. La difficulté de tester les avantages comparatifs provient souvent des limites statistiques : il faudrait notamment disposer de données sur les oûts de production pour tous les biens et tous les pays.
Bela Balassa (1965) a construit et testé un indicateur témoignant de la spécialisation du pays, qui révèle les avantages comparatifs du pays, à condition bien sûr que celui-ci se soit correctement spécialisé dans les secteurs pour lesquels il a un avantage comparatif. ‘indicateur de Balassa revient à comparer la part des exportations d’un secteur dans les exportations totales du pays rapportée à celle d’une zone de référence, comme par exemple les pays de l’OCDE. a . i ax i. j /sX i. t so t*al Xo c. ] / Xd o e c. t od te 0 2