Conditions De Vie Bidonvilles

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Conditions de vie en bidonville Il s’agira ici de définir les caractéristiques des bidonvilles en France, et notamment ceux d’Ile-de-France. Il est évident qu’ils ne sont en rien comparables à ceux des grandes métropoles internationales, même si on peut parfois y retrouver des caractéristiques communes. On appelle « bidonville » l’ensemble de baraques construites avec des matériaux de récupération: bois, carton, moquette, tapis, bâche, pour protéger des Intempéries.

Il peut y avoir jusqu’? une dizaine de personnes logées dans une seule cabane, dans e cas, la promiscuité est un facteur favorisant la prolifération des maladies transmi sont contraintes de s conditions, il difficile des efforts réguliers un point d’honneur ? propre : Swipe Io v ains où les familles ès boueux, dans ces des lieux, malgré les familles mettent raques un minimum « Il faut imaginer 10 personnes dormant dans une toute petite pièce de 4 mètres sur 6.

Comment faisaient-ils pour maintenir cette propreté et ce rangement ? Toutes les baraques que j’ai visité étaient impeccables, toujours propres et accueillantes. Même quand on arrivait à l’improviste. Le contraste entre ‘intérieur et l’extérieur était saisissant. »1 es bidonvilles sont des lieux d’habitat très précaires dans la mesure où l’accès à Peau et à l’eau potable y est difficile; il n’y a pas de réseau d’assainissement des eaux ni de toilettes.

On y trouve également des prob to next page problèmes de pollution des sols car le ramassage des déchets y est que très rarement réalisé (malgré l’obligation des municipalités de le faire régulièrement) dans ce cas, l’accumulation de déchets favorise la présence de rongeurs sur le terrain et donc des proliférations des maladies transmissibles. La présence de rat impacte directement la sécurité et la santé des habitants, en effet il arrive que les personnes soient mordues.

Ce problème ne peut malheureusement pas être résolu par une éradication car cela mettrait également les enfants en danger. Il faut également noter que, pour certains bidonvilles, les terrains étaient pollués avant que les populations ne s’y installent. En effet, la pollution de ces sols a parfois été due à une activité agricole ou industrielle non ou mal maîtrisée (note de bas de page) selon une étude commandée par le propriétaire d’un errain de la commune d’Athis-Mons (Essonne) occupé par des familles rroms « Des anomalies de métaux dans le sol (cuivre, etc. et des hydrocarbures volatils dans les eaux ont été relevés L’étude conclut à des risques potentiels pour la santé, via l’inhalation de poussières de sol impactées par les métaux Le Parisien, 16 septembre 2010. Les terrains qui restent vacants sont donc des terrains considérés comme non constructibles car dangereux sur un plan sanitaire par les pouvoirs publics.

N’ayant que peu de choix de terrains encore disponibles, les populations ont alors contraintes de s’y installer malgré des risques sanitaires majeurs. Comme il n’y a pas non plus d’électricité, des raccordements frauduleux et précaires sont effectués sur des lignes ex 2 OF s plus d’électricité, des raccordements frauduleux et précaires sont effectués sur des lignes existantes ce qui peux s’avérer être dangereux car cela peut être source d’incendie.

Dans les cas ou il n’y pas d’électricité du tout, les familles peuvent être aménager des installations qui peuvent être dangereuses comme des bougies, des poêles à bois ou des bouteilles de gaz butane. Cela eut parfois conduire à des incendies pouvant être meurtriers. De plus, certains poêles à bois sont fabriqués de manière artisanale avec des matériaux de récupération, comme des tôles traitées avec certaines substances chimiques pouvant se révéler être très dangereux si soumis à des chaleurs importantes.

L’utilisation de ce moyen de chauffage est donc une source de risques sanitaires, au niveau pulmonaire et respiratoire. Les bidonvilles sont parfois installés près d’une autoroute ou d’un axe routier important, cela provoque des nuisances sonores ininterrompues durant la journée, cela constitue également une utre source de pollution, et qui fait apparaître des problèmes respiratoires ou pulmonaires sur le long terme.

Des expulsions répétitives qui aggravent la situation sanitaire de ces populations Malgré un changement de leur statut depuis le 1er janvier 2014, face à l’emploi (voir partie « accès aux droits »), les populations vivants en bidonvilles rencontrent encore des difficultés d’insertion professionnelle. Cette limitation d’accès à l’emploi déclaré et à des ressources régulières en France, limite leurs possibilités d’obtenir un logement social ou privé. Cest cette ifficulté qui oblige les populations à vivre de manière illégale 3 OF s social ou privé.

C’est cette difficulté qui oblige les populations à vivre de manière illégale dans des installations précaires que sont les bidonvilles. Compte tenu de cette occupation non autorisée, les opérations d’évacuation et d’expulsion sont particulièrement fréquentes. Cela renforce la fragilisation de cette population, en l’absence de proposition de logement ou de solution d’hébergement qui leur est faite. La plupart du temps, ces familles se réinstallent sur des terrains qui avaient ?té évacués quelques mois voire quelques semaines auparavant.

Elles peuvent, dans certain cas s’installer dans des campements déjà établis ou en recréer de nouveaux. Cette situation d’errance permanente renforce la précarisation et la marginalisation de ces populations, d’autant que durant les opérations d’évacuation, une partie des biens est fréquemment perdue, notamment les carnet de vaccination, ce qui empêche la réalisation d’un suivi sanitaire satisfaisant. Selon le rapport Situation sanitaire et sociale des Rroms migrants d’Île-de-France » de l’observatoire

Régional de Santé, la perte de ces informations conduit à devoir renouveler l’ensemble des vaccins pour scolariser les enfants, certaines familles adoptent donc une attitude de rejet face à ces vaccinations répétées, craignant qu’elles ne soient nuisibles pour la santé des enfants. Ceci nous a aussi été confirmé durant un entretien d’enquête réalisé avec Madame Dross, Cadre de santé au Cendre de Prévention et de Santé d’Evry, qui a pour mission de réaliser des campagnes de vaccination au sein de plusieurs camps de Rroms en Essonne. En effet, elle nous a confirmé les di 4 OF S