Condarnnation monopole
Cette nuisance potentielle du monopole en fait aussi un enjeu de la politique économique des états. Ainsi le monopole a un coût économique et social, mais il est présente aussi des avantages qu’il est possible d’encadrer et de réguler. La. Le monopole a un coût On verra successivement ce qu’est une situation de monopole, pourquoi elle est nuisible du point de vue de l’analyse née-classique, et comment en longue période elle peut perturber le système productif. A. Qu’est-ce qu’une situation de monopole ? On ‘a déjà définie comme le seul vendeur réel ou potentiel u bien caractérisant le marché.
L’échelle de l’observation premier boy LIQUIDES I 22, 2009 7 pages et les moyens de transport disponibles entrent aussi en jeu : une entreprise peut être la seule productrice d’un bien au niveau national mais subir la concurrence internationale, auquel cas elle n’est plus en situation de monopole Les monopoles entrent en général dans l’une des trois grandes catégories suivantes: ? le monopole naturel : les conditions techniques de production et la taille du marché font qua long terme des entreprises concurrentes ne sont jamais rentables.
Le processus concurrentiel élimine donc les producteurs les moins performants et débouche inéluctablement sur la constitution d’un monopole. ? Le monopole d’innovation : caractérise la position d’une entreprise qui à la suite d’une innovation se trouve seule vendre un nouveau produit. Cette situation est toujours temporaire : en situation de concurrence, de nouveaux producteurs peuvent arriver sur le marché. ? Le monopole légal : existe du fait d’obstacles réglementaires ou législatifs empêchant l’arrivée sur le marché de nouveaux producteurs.
L’équilibre du monopole est différent de celui de la firme concurrentielle : le monopole est le seul offreur sur le marché, il peut donc fixer les prix (prince-macéré). On démontre ainsi qu’en longue période le monopole produit moins et vend plus cher qu’un producteur sur un marché concurrentiel. B. Critique des née-classiques et des libéraux : rupture de l’équilibre de la CAP En situation de CAP, le jeu du marché débouche nécessairement sur une situation d’équilibre optimale résultant de l’action individuelle de chacun des acteurs présent sur le marché (théorie de la main invisible).
En onguent période les profits ont tendance à s’annuler, ce qui incite les producteurs à baisser leurs coûts de production. Un cercle vertueux s’établit donc; il permet d’atteindre baisser leurs coûts de production. Un cercle vertueux s’établit donc; il permet d’atteindre un optimum économique au sens de parent : l’allocation des ressources est optimale. Or ce n’est pas le cas en situation de monopole puisque les prix sont plus élevés que sur un marché concurrentiel et les quantités produites inférieures.
Le monopole, parce qu’il exerce un contrôle sur les prix, peut se montrer discriminant. Il peut être discriminant entre les clients en pratiquant des tarifs plus élevés pour une catégorie de clients dont la demande est très peu élastique. Surtout, il a la possibilité de faire payer les premières unités vendues à un tarif plus élevé que les suivantes. L’analyse de la courbe de demande qui est décroissante permet en effet de constater que les consommateurs sont disposés à payer plus cher les premières unités, puis de moins en moins cher les suivantes.
Sur un marché concurrentiel, toutes les unités leur sont facturées à un prix unique, le prix d’équilibre fixé par le marché. Le monopole a lui la possibilité d’adapter ses prix de façon à prélever une partie de ce surplus. On peut même imaginer une situation de monopole parfaitement discriminant où celui- ci parviendrait à faire payer chaque unité au prix correspondant sur la courbe de demande : le monopole confisque alors l’intégralité du surplus du consommateur. C.
Perversités de la situation de monopole prolongé En théorie, le monopole est donc une situation privilégiée pour la firme car elle permet de réaliser des super-profits. Certains économistes ont décelé des comportements rime car elle permet de réaliser des super-profits. Certains économistes ont décelé des comportements conservateurs dans certains monopoles, nuisibles à l’activité économique. Si toutes les entreprises en situation de monopole ne sont pas conservatrices, il est certain qu’elles cherchent maintenir cette situation qui leur est profitable.
Cela se manifeste par : ? des moyens agressifs pour empêcher l’arrivée de la concurrence : rachat de brevets, des moyens de production, pratique du dumping forme de vente à perte. Ces moyens perturbent le système productif et peuvent être nuisibles à la firme monopolistique. ? La « recherche de la rente » : cette théorie a été étudiée par l’économiste américain gardon touloupe. Une rente économique consiste en un excès des recettes sur les coûts d’opportunité, excès durable voire permanent.
Une rente correspond à un blocage du mécanisme économique et implique des raretés « artificielles ». Cela caractérise la situation de monopole. La recherche de rente consiste dans la somme de toutes les ressources allouées à la persuasion des pouvoirs publics. C’est une activité de lobby coûteux et nuisible du point de vue économique esquilles détourne des ressources en temps et en moyens financiers.
Cette activité n’est pas spécifique au monopole (exemple du marché agricole français concurrentiel) mais le concerne tout particulièrement. Il. Mais il peut trouver des justifications pratiques 3 choses : il existe des limites pratiques à la constitution de monopoles, ceux-ci trouvent parfois une justification économique pratiques à la constitution de monopoles, ceux-ci trouvent parfois une justification économique solide, enfin l’état est susceptible d’adopter des politiques encadrant leurs effets. A.
Limites pratiques à la constitution de monopoles C’est la théorie des marchés contestables. Dans l’analyse micro-économique traditionnelle, une place déterminante est accordée au nombre d’entreprises sur le marché : un nombre important doit garantir le marché de tout risque de déviation monopolistique et donc contribuer à asseoir une situation de CAP. C’est pourquoi le monopole est condamné. Mais dans les années 1980, les travaux de certains économistes ont permis de remettre en cause cette vision du marché.
Ils ont montré que le degré de concurrence sur n marché ne dépend pas tant du nombre de concurrents effectifs que de a possibilité pour des firmes extérieures d’entrer sur ce marché pour y contester la position acquise par les firmes en place. Ils définissent un marché contestable comme un marché où la liberté d’entrée est totale, et où les entreprises qui sortent après une tentative d’entrée ratée ne risquent pas d’autres coûts que l’amortissement normal des moyens de production engagés.
Cela incite les firmes à entrer dans les secteurs où l’on fait des super-profits quitte à s’en retirer lorsque ceux- ci auront disparu. Un monopole qui se trouverait en situation contestable devrait donc, pour empêcher l’arrivée de nouveaux producteurs sur le marché, se comporter comme une firme en situation de CAP. B. La justification économique du monopole Le monopole es une firme en situation de CAP. Le monopole est une force économique : du fait de sa taille, supérieure à celle des entreprises en concurrence, il peut réaliser des économies d’échelle.
Cela lui permet d’atteindre des coûts de production moins élevés. Escampette dans Capitalisme, socialisme et démocratie, montre que a perspective d’un profit de monopole est une es conditions nécessaires de l’innovation. Innover est un risque, c’est pourquoi une firme ne sera tentée d’innover que si elle peut en profiter pendant un certain délai : l’entreprise cherche à constituer un monopole d’innovation.
Même en situation de CAP, la stimulation introduite par la perspective d’un profit monopolistique est bénéfique puisque e stimule l’innovation. Le monopole peut aussi permettre à une entreprise de croître en sécurité avant d’atteindre une taille suffisante pour affronter la concurrence. C’est la théorie de lista. Ainsi une firme peut accéder à une position de monopole tonal, au besoin grâce à l’intervention de l’état, avant d’être suffisamment performante pour affronter la concurrence internationale.