Concepts

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Concepts : Prévention/Soins éducatif INTRODUCTION Caractériser et s’approprier des concepts c’est avant tout : Les appréhender Les comprendre pour apprendre à les utiliser Qu’est ce que connaitre ? Connaitre : qqch, une chose, une personne, un processus, une situation. C’est avoir de ce qqch une représentation iconique : une image +1- précise et +1- mul complexité, un modè lorii Les questlons que so ve • Cmt s’organisent ent Toutes les connaissa utilisation ? aux supérieurs de sont nmbx : our quelles Cmt l’étudiant(e) que vous êtes transforme-t-il (elle) des info en connaissances ? La construction des concepts Il est important d’éviter de généraliser à partir d’un cas particulier, la construction des concepts suppose le recours à des modèles ou à des théories et qui a du sens. Rien ne va de soi. Tout est donnée ; tout est construit « Gaston BACHELARD Définition et construction d’un concept Qu’est ce qu’un concept ?

Une représentation mentale G et abstraite d’un objet concret ou abstrait, réel ou imaginaire ou encore d’une propriété ou relation Un concept se matérialise par un nom qui le désigne et qui a du sens. C’est donc une liaison entre un signifiant (un support, un ot) et un signfié (une idée) connaitre le réel Un vecteur de la compréhension (structure les savoirs) Un concept a des limites de validité et peut évoluer Il dépend des conventions (par exemple la définition de la famille selon l’INSEE a évolué) Il dépend du cadre théorique auquel il fait référence.

Certains concepts occupent une place particulière on les appelle les concepts intégrateurs Les concepts intégrateurs Les concepts intégrateurs occupent une « position clé dans un champ de savoir » Ce concept est fondamental pour analyser une situation ou omprendre un raisonnement relatlf au domaine considéré.

Il est aussi nommé concept central Ce concept donne l’occasion de définir des concepts annexes en les situant dans un domaine, et on peut relier à ce concept un certain nombre d’autres qui n’en sont que des cas particuliers et qui ne permettent d’aborder qu’un aspect du domaine étudié Typologie des concepts On distingue 3 types de concepts Les concepts conjonctifs : définit par un ensemble d’attributs tous présents dans chaque exemple Les concepts disjonctifs, définis par un ensemble d’attributs pas ous nécessairement présents dans chaque exemple (exemple : la population active : un actif a un emploi ou en recherche un) Les concepts relationnels qui ne peuvent être définis que par rapport à un autre élément (exemple : le chômage qui est défini par rapport à l’emploi) Classification et niveau Une autre classification est possible, selon : Le niveau de complexité (nmb d’attributs), plus le nmb d’attributs est gd, plus le concept est complexe Le niveau d’abstraction p-ê différent selon les individus et changer avec le temps et l’expérience Le niveau de PAG » 1 -ê différent selon les individus et changer avec le temps et l’expérience Le niveau de validité (consensus) Les différence entre : notions, concepts et connaissances La notion une notion est une vue G, sommaire, partielle et imparfaite car pour élaborer une notion on définit la structure ou les idées G qui caractérisent l’objet ou le phénomène étudié on met en relation les connaissances factuelles et ne retient que ressentiel. Le concept Un concept élabore par comparaison d’objets ou de phénomènes smilaires (on cherche ce qu’ils ont en commun).

Ce qui distingue le concept de la notion c’est l’abstraction Les concepts sont également différents des connaissances ponctuelles car pour ces dernières, « on découvre une info, un objet, un phénomène que l’on décrit dans le détail (à partir d’un cas particulier, lié au réel) » Les connaissances Ce qui distingue les connaissances ponctuelles des concepts, c’est le dépassement des exemples étudiés La connaissance des falts (ou encore de connalssances ponctuelles d’info) et la connaissance de concepts sont différents. Les différences entre connaissances de faits et connaissances conceptuelles Informations, faits ponctuels Connaissances conceptuelles

Somme d’éléments factuels (concrets) Structures intellectuelles (abstraites) Existent en gd nmb Existent en petit nmb Récoltés à travers une approche plutôt analytique peuvent ë mémorisés directement Provient d’une construction ar mises en relation Peuvent ê mémorisés dire PAGF30F11 temps Plutôt statiques Dynamique (peuvent évoluer) Les différences entre l’apprentissage des concepts et la mémorisation d’information Les concepts ne vont pas s’empiler car apprendre ne correspond ni à un processus cumulatif L’apprentissage des concepts sera destiné à résoudre des pbs et ls transformeront des représentations déjà existantes L’apprentissage des concepts est inséparable de la prise en compte des représentations Quand un nouveau concept est introduit, il faut déterminer quelles sont les représentations sur ce concept et trouver un « accrocheur cognitif » pour déstabiliser les représentations et faire assimiler le nouveau concept Les caractéristiques d’un concept dans le domaine inf Le concept est un objet scientifiquement construit, c’est la plus petite unité de la science C’est un outil intellectuel d’échanges de données techniques, hilo, scientifique, économique, polltlques… Le concept permet un raisonnement logique de connaissances Chaque discipline crée ses paradigmes (paradigme : un modèle, un mot qui sert d’exemple à une conjugaison, une déclinaison). Les paradigmes peuvent se définir comme un ensemble de concepts, de théoriques dominantes, dans une communauté scientifique à une époque donnée. L’utilisation des concepts en soins constituent une base de la discipline inf Il est important de rappeler que le concept porte en lul des éléments objectivables (attributs qui permettent de faire passer ‘abstrait au concret) Les différents concepts étudiés dans l’UE 4. S3 Éducation Prévention PAGFd0F11 Education pour la santé Education thérapeutique Apprentissage 1. Concept de l’éducation Le concept d’éducation G et social Les gdes lignes du concept : pour les enfants, l’école seconde les parents. L’éducation G est un projet global, qui passe à travers tous les actes de la vie scolaire : enseignement disciplinaire, prévention, recherche de la qualité de vie dans l’établissement pour s’y sentir bien, en tant que maitre, en tant qu’élève, en tant que partenaire de travall dans récole. L’éducation est l’une des missions de l’école ou du LIEU DE FORMATION. L’école est le lieu où les valeurs reconnues sont enseignées, vécues, partagées, respectées.

Les objectifs Ce projet repose sur différents objectifs, dont sont coresponsable tous les acteurs de récole : Apprendre à exprimer ses besoins fondamentaux Mettre en pratique des attitudes de communication et de respect Acquérir (et faire acquérlr) une bonne estime de soi par les maitrises de compétences Exercer la capacité de faire face aux contraintes et d’assumer ses responsabilités Apprendre à devenir autonome et libre Chercher un sens à sa vie, en intégrant les dimensions du bonheur et de Pamour Les 4 domaines d’éducation concernés : Vivre en santé (la santé est un capital : il existe des risques) Vivre ensemble (apprentissage de la vie en société) Vivre son métier d’apprenant (acquisition de stratégies de travail) Chercher le sens de la vie (ouverture à la philo, spiritualité) Les projets d’éducation auront à répondre à quelques unes des questions suivantes : Qui sont les acteurs de l’é PAGF l’éducation ?

Comment collaborer dans le respect des rôles de chacun ? Quels sont les besoins des individus? Quelles actions peut-on mener pour améllorer la vie individuelle et collective ? Les individus devraient pouvoir relever les défis suivants • Devenir des citoyens du monde en conservant leurs racines. Affronter la mondialisation dans tous les domaines tout en valorisant le caractère unique de chaque individu. S’adapter à la modernité en intégrant les traditions et les richesses du passé. Prendre aujourd’hui les décisions pertinentes en tenant compte de la solidarité à long terme entre les êtres humains. Cultiver la pensée en alliant connaissance de soi et souci de l’universel 2.

Le concept de prévention La prévention est une attitude et/ou l’ensemble de mesures ? prendre pour éviter qu’une situation (sociale, environnementale, économique) ne se dégrade, ou qu’un accident, une épidémie, ou une maladie ne survienne. La prévention à une « juste mesure et au bon moment et donc bien définie, elle est fondamentale en médecine. L’OMS définit 3 niveaux de prévention Prévention primaire : ensemble des actes destinés à diminuer l’incidence d »une maladie, donc à réduire l’apparition des nvx cas. En agissant en amont cette prévention empêche l’apparition es maladies, elle utilise l’éducation et Pinformation auprès de la population Prévention secondaire : ensemble des actes destins à diminuer la prévalence d’une maladie dont à réduire sa durée d’évolution.

Intervient dans le dépistage de toutes les maladies et comprend le début des ttt de la maladie Prévention tertiaire : Ensemble des actes destinés à diminuer la preval 6 1 des ttt de la maladie Prévention tertiaire : Ensemble des actes destinés à diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans la populatlon, donc à réduire les invalidités fonctionnelles dues ? la maladie. Agit en aval de la maladie afin de limiter ou de diminuer les conséquences de la maladie et d’éviter les rechutes. Dans ce stade de prévention les professionnels s’occupent de la rééducation de la personne et de sa réinsertion professionnelle et sociale. A noter qu’une autre prévention existe La prévention quaternaire : est l’ensemble des actions menées pour identifier un patient ou une population à risque de surmédicalisation, le protéger d’interventions médicales invasives, et lui proposer des procédures de soins éthiquement et médicalement acceptables. 3.

Le concept de la promotion de la santé L’expression « promotion de la santé » est directement issue de l’expression « health promotion » dont le terme est traduit comme étant « du marketing social » et exprime en français la notion « d’encouragement de « protection », « d’avancement » Alnsl en français, le terme « promotion » s’utilise en termes de « changement vers un statut supérieur » En parlant de « promotion de la santé » on parle donc d’amélioration de la santé en ce sens que la santé est considérée comme une ressource de la vie quotidienne, et non un but dans a vie. Il s’agit d’un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques. 4.

Le concept d’éducation pour la santé Le champ de l’éducation pour la santé est interdisciplinaire et fait appel aux paradigmes et méthodes de différent PAGF70F11 l’éducation pour la santé est interdisciplinaire et fait appel aux paradigmes et méthodes de différentes sciences de la santé médecine, bio, éco, socio, géo, histoire, ethnologie. L’éd. pour la santé p-ê définie comme « un ens d’activité ntentionnelles de transfert et/ou de construction de savoirs relatifs à la santé d’une personne, d’un groupe social ou d’une communauté L’éd pr la santé a pour objet de maximaliser le potentiel de chaque personnes à vivre en bonne santé, en ce sens, elle si distingue de l’éducation thérapeutique et s’inscrit dans réd plus G de la population : la santé, les valeurs, le civisme, la responsabilité, l’environnement. L’éd pr la santé du patient se situe en amont de la maladie, elle s’intéresse aux comportements et aux modes de vie du patient actuel ou potentiel

La finalité de l’éd pr la santé est l’autonomie de la personne et/ ou des gpes sociaux dans la gestion de la vie quotidienne pour consolider ou changer les habitudes de vie afin d’optimiser leur potentiel de santé Ceci suppose un accompagnement dans le choix de vie individuel ou collectif On peut citer 3 niveaux d’éd pour la santé 1. Education lié au ttt 2. Éducation centrée sur les comportements notamment dans la prévention des maladies et leurs complications 3. 3. l’éducation pour la santé centrée sur la recherche de la qualité de vie à partir d’habitudes de vie (nous distinguons ‘éducation pour la santé de l’éducation thérapeutique à partir du moment ou la gestion de la maladie devient la cible de l’éducation). 5. Le concept d’éducation E 1 thérapeutique Elle fait partie intégrante et de façon permanente de la prise en charge du patient.

Le concept de l’éducation thérapeutique IL entre dans une notion de soins curatifs, mais il est également utilisé dans la prévention des risques ou les complications d’une pathologie Il peut être considéré comme un concept central. Il est applicable à tous les patients porteurs de pathologie chronique, dans ce ens il est assez standard A partir de ce concept central, et en lien avec lui, des concepts opératoires vont permettre de personnaliser la démarche éducative en fonctlon des caractéristiques, des besoins et des ressources de chaque patient. L’infirmière dispose alors de dun certain nombre de concepts opératoires qu’elle peut mettre en œuvre : l’observance, la compliance, l’alliance thérapeutique, l’empowerment, le counselling… (concepts qui seront approfondis lors d’un cours qui aura lieu le 15/12/2010).

Elle comprends des activités organisées, y compris un soutien sycho-social, conçues pour rendre les patients conscients de la maladie, le traitement, les soins, destiné à aider le patient et sa famille, comprendre la maladie et les traitements, collaborer aux soins, prendre en charge son état de santé et favoriser un retour aux activités normales. On peut distinguer deux approches : 1 . Approche pédagogique dans laquelle il y a plusieurs phases : élaboration du diagnostic éducatif, définition des objectifs du contrat éducatif, choix des méthodes d’apprentissages et des contenus pédagogiques, évaluation. 2. Approche psychologique : ba