Communication Et Sciences Sociales
EXAMEN 12 mai 17h30-19h30. Introduction l. Communication et changement social La rumeur d’Orléans, E. Morin A. Introduction E. Morin : participe à la fondation de la revue Communication. CECMAS = centre d’é maintenant : Centre de Paul Lazarsfeld (id lecteurs, auditeurs, I un contexte français or 17 Sni* to View nextÇEge de masse prendre les travaux s dans la réception – ssages). Etudier dans tians des media de masse. Dirige une section Sociologie du présent, étude des événements actuels.
Il entend une rumeur à propos de la ville d’Orléans en 1 969 : des jeunes femmes étaient enlevées dans es magasins, sensé être tenus par des Juifs, puis elles seraient soumises à la prostitution. (Traite des blanches). E. Morin se lance donc dans une enquête d’où son livre. B. Interrogations méthodologiques 1. Chronologie d’une rumeur Naissance et propagation. Jeunes filles drogué par piqures dans les cabines d’essayage puis évacuées vers une zone de prostitution.
Information transmisse par : les basses eaux de la culture de masse, le journalisme à sensation. Point de départ Noir et Blanc : revue qui raconte qu’une femme aurait été retrouvée drogué à Grenoble. lasses collèges et lycées — Iseul magasin (Dorphé) 2 disparitions Propagation (20-27 mal) : s’étend au monde adulte et masculin, réseaux sociaux – 6 boutiques, plusieurs dizaines de disparitions. Métastase (29-31 mal) : Désertion des magasins, attroupements, interpellations – Tunnels, sous-marin, autorité achetées.
Contre attaque et résorption (2-10 juin) : Articles de presse (régionaux puis nationaux, dénonce cette rumeur comme une odieuse calomnie), table ronde « Attention racisme » Retour clientèle – « pas de fumée sans feu ». 2. Une courte enquête « à tiède » Chronologie de l’enquête : Réunion de travail (2 julllet) Collecte documentaire, prise de contact (2-6 juillet) Séjour sur place (7-9 juillet) « banquet sociologique » = réunion autour d’un repas, la convivialité va permettre de mettre à l’aise et délier les langues (faire parler).
E ntretiens menés autour de la rumeur et de ceux qu’ils en ont pensés. Rédaction (fin aout 1969) 1 mois entre fin de la rumeur et début de l’enquête des chercheurs. Causes du décalage : Evénement par définition non programmés Raisons matérielles et financières Conséquences Minimes introduction ») ou interdit raccès aux « mythifiés » (Journal d’enquête) ?
Enquête « idéale » Enquête réalisée Calendrier « à chaud en période scolaire, immersion prolongée (en séjournant longtemps on peu s’inté ré acquérir la confiance et avoir accès à des faits ou PAG » 7 traces précises) « notes passées directement à la moulinette » Rédaction Collective Par Edgar Morin seul Impression : ni le séjour de terrain ni la pensée des autres chercheurs n’ont eut d’incidence sur la synthèse 3. A propos de la métaphore biologique et médicale. E.
Morin parle du diagnostic qu’il porte sur la rumeur, comparaison à une maladie qui se propage dans le corps social. Termes médicaux car pouvolr expressif. Chercher à réunifier la dimension sociale et médicale toutes deux présentes chez l’Homme_ Critique : tend à véhiculer une vision de la rumeur comme un phénomène pathologique, rumeur serait une maladie mentale de la société (hallucination collective). Vision pathologique : ni la vérité selon la quelle une information vraie ou fausse se diffuse de la même façon (base de confiance).
Rapport variés des individus à l’information au-delà de la crédulité et quels que soient les mllieux sociaux , chaque individu peut permettre la iffusion de la rumeur avec de bonnes raisons (rationnels) ou en étant dans un rapport à l’information dans un second degré. C. La rumeur, reflet d’un changement social La massification scolaire influe sur la hausse de la scolarisation. Scolarisation, développement de l’adolescence et allongement de la jeunesse. Allongement des études, temps de passage à la vie professionnel (étape de jeunesse) qui se rallonge.
L’entrée dans la vie adulte se fait beaucoup plus progressivement, phase de transition de plus en plus longue chez toutes les classes sociales, c’est la massification scolaire. pour le collège : instauration du ollège unique (1970’s) qui conduit à une certaine unité de la jeunesse, scolarité obligatoire ‘us u’à 14ans. De nombreux collèges sont construits. L se poursuit au lycée : PAGF 3 3 mouvement se poursuit au lycée : proportion de bacheliers qui augmente (3096 en 1970 donc triplement par rapport à 1960).
Le nombre d’étudiants explose, triplement sur une décennie. Rôle important dans les événements de 1968, affirmation de valeurs et d’une culture propre à cette jeunesse « crise générationnelle b. Affirmation de la jeunesse, revendique une identité propre et une autonomie (analyse d’E. Morin ; Salut les copains : a la base une émission de radio sur Europe 1 en 1960, en 1963 cette émission organise un grand concert rassemblant beaucoup d’idole des jeunes, concert prévu pour 30 000 spectateurs cpt il en arrive 5 fois plus.
Cette masse marque les esprits. Aux yeux d’E. Morin c’est un reflet des jeunes du baby-boom, quelques débordements, rôle de la culture de masse dans ce groupe de classe d’âge). La culture de masse (selon E. Morin) : véhiculé par radio télé grande presse et cinéma, quand beaucoup de tirage ou beaucoup de spectateur, par conséquent diffusion massive pour une masse. Cultures différentes mais qui interagisse aussi sur les individus : culture religieuse, culture scolaire, culture de la télévision.. faites pour plaire et pour être consommé).
Incidence sur la vie privée. Culture au sens large du terme, au sens sociologique du terme, cette culture construit leur représentation du monde, interface entre le réel et l’imaginaire (les rêves). Production industrielle du contenu de la culture (marché, division technique du travail… ) , diffusion de masse souvent simultanée sur plusieurs médias, grande accessibilité sociologie et géographique de cette culture e masse, fait pour s’adresser au plus grand nombre, recherche du plaisir et du divertissement (opposition avec la culture intellectuelle).
Fonction de projection et d’identification. D. Conclusion 13 Fonction de projection et d’identification. Il. Communication et stratification sociale The Established and the Outsiders 1 . The Established and the Outsider Les établis et les outsiders. Contexte de plein emploi : années 1950/1960 dans une petite ville industrielle anglaise (ouvriers d’abondance). Phénomènes d’exclusion (pas au sens propre) pas économique, éviter la substantialisation c’est-à-dire prendre n compte que ceux (Etablis et Outsiders) sont des groupes localement établis (comme une communauté).
Exclusion = (pas d’exclusion sociale ou économique) il y a des established que parce que il y a des outsiders et inversement, les uns considèrent les autres comme des exclus : interdépendance. Le statut de ces deux groupes est lié à une histoire, les termes ne sont pas figés ils sont sujet à des chamboulements. 2. Winston Prava Monographie : description des différents groupes qui compose l’endroit. Existence de division on sein des habitants de Winston Parva, de la communauté donc 3 zones ; 1 ère : uartier résidentiel ou bourgeois. 2ème : ouvriers, présence des usines, le village.
Les habitants se considèrent comme supérieurs car ils étaient là bien avant (1940 : Londoniens ayant fuis les bombardements). Les Established.. 3ème : ouvriers, le lotissement. Les Outsiders. Dans zones 2 et 3 division dans les esprits et dans la situation éo ra hi ue (séparation par une voie ferrée). Les (types) popul es 2 et 3 sont pourtant ethnographique Diversité des sources : Documents, notamment statistiques sociodémographiques Entretient des habitants Observations Les interlocuteurs identifient directement l’enquêteur avant qu’il e présente car les anciens ont mis au courant les habitants.
L’enquêteur est considéré comme intégré dans le système de commérages. Sa présence entraine des réactions, les nouvelles vont vite donc fort degré d’inter connaissance chez les villageois. « Mener une enquête très fouillée à l’intérieur d’une communauté divisée permet aussi de mieux comprendre la nature et les fonctions de commérage » 4. Plan du texte Dépendance des ragots (sens négatif) par rapport Au groupe Aux commérages de soutient (sens positif) Fonctions des commérages (fonction d’intégration). Déformation de la réalité.
Comparaison de la circulation des potins village / lotissement. Honte chez les objets des ragots même s’ils savent que c’est faux (préjugés). Elargissement des échelles. B. Potins d’encouragement et de rejet des phénomènes jumeaux 1 . Une définition en rupture avec les prénotions « L’usage courant nous pousse à considère les potins essentiellement comme des ragots plus ou moins médisants sur des tiers que se transmette deux personnes ou plus » = Prénotions : préjugés que nous avons sur le monde social, caractère simpliste et erroné, permet d’agir de manière adéquate.
E. Durkheim souligne que ces préjugé sont insuffisant pout avoir une connaissance juste du monde social ils empêchent même d’avoir une connais des faits sociaux. « Il faut on s’identifie » (N. Elias applique la thèse de Durkheim). « Ne jamais prendre pour objet de recherche d’un groupe de phénomènes préalablement définis par certains caractères extérieurs qui leurs sont communs et comprendre dans la même recherche tous ceux qui répondent à cette définition ».
N. Elias englobe sous une même étiquette tous les bavardages indiscret sur un(des) individu(s), pas seulement les médisances. Supporting gossip Bavardages élogieux Commérages potins neutres Dépéciatifs « à usage interne » (Blâme et rejet) Ni positif ni négatif Part plus importante des commérages dépréciatifs sans doute parce qu’ils sont plus « divertissants donne plus de satisfaction aux bavardeurs. Les potins remplissent les mêmes fonctions (divertissement… 2. Des fonctions communes. Divertissement (potins neutres surtout) « anecdotes divertissantes » semblables à celles de la presse populaire. Potins médisants : transgression imaginaire d’un interdit, permet de vivre par procuration des émotions ou des actes interdits ou réprimer, désapprouver par le groupe. Contrôle social (absente dans les potins neutres) : contrôle que le groupe exerce sur ces membres, sur leurs comportements et opinions.
Réaffirmation des normes – règles ou modèles de conduite propres à une société donnée, appris et partagés, légitimé par des valeurs dont le non PAGF70F17 conduite propres à une société donnée, appris et partagés, légitimé par des valeurs dont le non-respect entraine des sanctions (surtout pour potins positifs), sinon sanction pour les déviants, écarts aux normes, déviances = comportement individuels ou collectifs qui s’écartent de la norme et qui ntrainent des sanctions si ils sont repérés.
Ragot = moyens informel de sanction. Huidifiant social, sociabilité (pour tout types de potins) alimente la société, fournit les conversations, fonction d’intégration, de cohésion sociale : sociabilité, renforcement des normes et valeurs communes, solidarité et entraide. C. une fonction d’intégration ? « En fait la fonction intégratrice du commérage n’est guère plus qu’une demi-vérité, cette fonction est à nuancée » 1.
Fonction et fonctionnalisme absolu Fonctionnalisme : analyser un phénomène social = quel est son rôle, sa fonction. Eléments à analyser : Conséquences vis-a-vis des de On distingue le fonctionnalisme « absolu » du fonctionnalisme « modéré » Le fonctionnalisme absolu : 3 précisions par rapport au schéma du dessus : Conséquences dans un système social fonctions positives Les exigences fonctionnelles des Individus = convergente (ex : quand quelque chose est utile pour un individu il l’est aussi pour la société et inversement).
Il n’y a pas de concurrence entre les individus ou entre les différents groupes d’individus, les besoins coïncides convergence. Postula de nécessité : si u utile il devient une cause Appréhende tout phénomène social (objet, pratique, croyance… ) Non comme le résultat d’une évolution historique (évolutionniste) ou d’importations (diffusionnisme), mais comme apportant une solution collective à un besoin individuel (physiologique (comment se nourrir, s’habiller, se loger… ou dérivé/culturel) Fonction (pour rôle actuel d’un fait social au sein d’un système dans la satisfaction de besoin individuels spécifiques et ainsi dans le maintien du système (l/ fonction vitale) Talcott Parson : Distingue 4 catégories fonctionnelles qui assurent le maintient et e fonctionnement d’un système (ex : une communauté) : grille AGIL A l’échelle du système social Exemples à l’échelle du sous-système politique Adaptation Economie – argent Administrative Goal attainment (orientation vers des objectifs) Système politique – pouvolr Exécutif (mise ne œuvre des décisions) Intégration Communauté sociale avec ses valeurs et normes- engagement Juridique Latent pattern, maintenance Modèles culturels – influence Législatif 2. a réfutation de la fonction intégratrice des commérages La fonction d’intégration en rapport avec les rumeurs, les ommérages : N. Elias est réticent face a cette relation 1er argument : « la comparaison des otins qui circulaient dans le village avec les for raient prendre dans le PAGFGOF17 valeurs et de normes pour susciter doit l’approbation soit la réfutation. « symptomatique d’une vieille communauté dotée d’un fort degré de cohésion, pour qu’il y est potins il faut qu’il y est déjà de la cohésion.
Potins rares, diffusion lente, portent uniquement sur la minorité ? mauvaise réputation (ex : certaines familles). Les potins n’instaurent pas la cohésion : « ces familles papotaient es unes avec les autres mais elles n’étaient pas mieux intégrées pour autant Les potins ne produisent pas de la cohésion « À attribuer une fonction d’intégration, on risque trop aisément de suggérer qu’il est la cause dont l’intégration est l’effet » Une causalité circulaire (d’après N. Elias) Il faut qu’il est ai déjà une cohésion sociale pour qu’il y est des commérages et les commérages peuvent renforcer une cohésion déjà présente. Le groupe le mieux intégré est plus libre de bien potiner que le groupe moins bien intégré. ? Ce n’est pas parce qu’un fait social est utile que cela suffit à le irer du néant ; il faut distinguer la recherche de ses fonctions de celles des causes efficientes qui le produisent » (E. Durkheim) 2ème argument : une machine à exclure, « le commérage n’avait aucunement pour seule fonction de soutenir les gens que l’opinion dominante approuvait et de cimenter les relations entre les habitants. Il avait aussi pour fonction d’exclure, de trancher des liens, et pouvait être un instrument de rejet d’une redoutable efficacité » Rejet vls-à-vis des villageois comme vis-à-vis des outslders D. La force des préjugés Forme de discrimination 17