Commentaire Ultima Verba

essay B

Ultima verba, de Victor Hugo, est une réponse. IL est engagé dans un dialogue implicite avec l’Empereur. C’est une réponse d’opposition l’expression d’un refus à une proposition qui est une proposition d’amnistie (lorsque le gouvernement propose d’annuler les condamnations). Le titre : « Dernière parole Le dernier titre devait être « moi» c’est une parole prophétique, c’est une espèce d’insistance médiatrice entre l’ombre et la lumière. Au début du poeme de Nox, il y a une voix anonyme, puis il y a une évolution . la voix n’est plus anonyme, c’est « moi » positivité d’un espoir.

Caractère sacré du titre « ultima verba » (presque une formule). Latin . langue liturgique et des écritures. Titre propice à montrer Swp to page que c’est le dernier p le retour en arrière. se transformer en ac poème « je serai celu Le sens du poème es ors uligne également cision, la parole va Qu ernières paroles du précédent « moi Ultima veba a une rime int rieure. Correspondances antre les rimes du titre et des vers de la dernière strophe. Musicalité du titre en latin alors que le titre en fran français est saccadé avec le « r Le titre latin en dit beaucoup plus en moins de mots.

C’est une formule (maximum de choses avec le minimum de mots, étant poétique). Denier poème des châtiments qui répond au bruit d’amnistie. La première partie est une énumération de tous les crimes qui justifient son exil (jusqu’au vers 20), puis énumération de tous les arguments qui pourraient faire rentrer les exilés (20 à 36). La dernière partie est un renversement argumentait car il s’agit au poète d’affirmer son opposition. Il s’agit à la fois d’énoncer la valeur de l’exil, répéter le pouvoir prophétique de la poésie et enfin de dresser la statue du poète proscrit.

Ultima verba est un poème bilan, clôture. l- La valeur de l’exil Certains des procédés sont dialogiques : comme si le poète entrait en dialogue avec un interlocuteur fictif ou virtuel. Cest un dialogue sous-jacent. « Oui » est une reprise de « je te montrerai « je croiserai ». Anaphore de « je ne reverrais pas ta » au vers 15 et 17. Le poème Ultima verba affirme une détermination (« je resterais proscrit, voulant rester debout ») vers très équilibré, par l’hémistiche, l’antithèse, la répétition de « rester » et de « vouloir » qui traduit la détermination. ?? Compagnons » idée de partage « mes nobles compagnons adjec traduit la détermination. « Compagnons » idée de partage. « mes nobles compagnons » adjectif « noble » valorisant, « devant les trahisons Indigné et serein » attitude de refus car croiser les bras est refuser d’aider. Le poète est transformé en gardien du culte. Il se fait juge. Réprobation aux vers 23-24, exprimé par le conditionnel. Le poète ne cache pas la dureté de l’exil l’âpre exil « Ô France… » nostalgie de la France) « Je ne reverrais pas ta rive qui me tente » la rive lui tend les ras et elle le tente.

La valorisation de l’exil ne se fait pas sans renoncement. Véritable élégie de l’exil : poésie triste, nostalgique. personnification de la terre natale, la France. Au vers 16 : « tombeau de mes aïeux, et nid de mes amours » antithèse entre tombeau/mort et nid/naissance, amour /futur, et aïeux/ passé. Au milieu, il y a les sons nasaux « on Vers renvoyant à des détails biographiques. ll- Le pouvoir de la parole Idée que l’on retrouve souvent dans Les Châtiments, parole prophétique. Le poète affirme une satisfaction à braver les ?preuves au vers 12.

Au vers 5, il se couvre la tête de cendre effet de pénitence et de renoncement. Le poète exprime deux voix : « malheur et « non P. Il peut annoncer l’avenir et dénoncer la vérité. Il démys voix : « malheur et « non Il peut annoncer Pavenir et dénoncer la vérité. II démystifie, il fait tomber les masques. Une des fonctions de la parole poétique et prophétique est d’inverser les valeurs. La force de la parole peut modifier des choses. Au vers 3 et 4, il y a un parallélisme par l’anaphore de la construction.

C’est une sorte de paraphrase du thème de béatitude. On note l’opposition entre « je » et « on ». Insultes : bannis, proscrits, exilés. Parole porteuse d’espérance qui fait basculer les valeurs entre proscription et gloire. Prise de parole personnelle : « moi » il se manifeste comme une valeur authentique. Il s’arqueboute sur ses positions, il est là pour manifester son entêtement dans ses ch01X. La flgure est Ici le gardien de la République. Système politique : allusion aux proscriptions de Sylla.

Parallélisme historique qui donne une valeur république. Le « moi » ici est un vieux romain (la constance). Or c’est cette valeur qui est exhalée par l’idée de résistance et la récurrence du futur. Le conservatisme nostalgique. Le moi » s’immobilise comme une statue et il prend des poses théâtrales (vers 10) qui sont là pour être des icônes de la résistance. Le champ lexical de la résistance est récurrent (garder, rester, demeurer). Le dernier quatrain, le plus frappant, af PAGF la résistance est récurrent (garder, rester, demeurer).

Le dernier quatrain, le plus frappant, affirme cette conviction par un rocédé, « le moi » est sur le devant de la scène par « je » qui revient 4 fois. Il commence sur le ton prosaïque (prononciation familière), puis petit à petit, il prend de plus en plus de solennité moyennant des références antiques à Sylla. Il se termine dans une exaltation du « moi » traduite par le parallélisme des vers, par les oppositions entre « il » et « je Tout ceci exalte le « moi » du poète. Le dernier mot « celui-là » sur lequel se termine le poème, le livre et le recueil a une connotation affirmation.

Formation aradoxale car « celui-là » montre l’éloignement. Le poète s’affirme comme unique et trouve dans cet isolement même sa vraie valeur. Conclusion : Ultima verba fut composé le 14 décembre 1852 mais il est symboliquement daté du 2 décembre 1852, jour de la proclamation de rempire. Par ce poème, Victor Hugo se dresse de façon définitive comme un adversaire résolu et il s’identifie d’ailleurs au prophète chargé d’une mission de nature supérieure et cette mission est symbolisée par le renversement des valeurs : de l’empire à la République.