Commentaire senilita, italo svevo

essay A

millième et sa scieur amollie vivent tous deux des osions douloureuses et tourmentées, l’un est transi d’amour pour la jolie magnolia, et l’autre est amoureuse de soutane, le sculpteur. Ces amours frustrées acculent les deux protagonistes dans une gangue maladive, dénuée de lucidité où la piété tend à rejoindre la cruauté. Notre étude porte sur le milieu du troisième chapitre où il est question d’un rendez-vous entre les deux amoureux. Au cours de celui-ci, magnolia s’apprête à faire une révélation à millième qui est pour le moins surprenante, et de celle-ci découle la jalousie d’millième.

Pour mener à bien notre étude, il serait intéressant de se mander de quelle manière la jalousie est-elle provoquée, S Se gré la I se le pp d’ este de lac op du qui ex deux protagonistes. Pour cela, il faut s’attarder sur le comportement manipulateur d’magnolia qui est prépondérant dan extrait mais aussi sur la crédulité d’millième qui, face belle jeune femme, se trouve faible. Enfin, nous observerons les signes de la jalousie qui apparaisse auxquels millième est confronté. magnolia et millième ont rendez-vous au Champs-de- la jeune femme s’apprête à lui faire une révélation. Ait d’abord part de son chagrin, « Hier, tu ne sais p, homme j’ai pleuré ». C’est ici que sa manipulation commence, elle veut se faire plaindre avant même I avoir livré sa déclaration. Cette idée est renforcée p phrase qui suit sa prise de parole « Et elle essuya déc. larmes, invisibles dans la nuit ». Il se peut fortement ses larmes soient invisibles car elle n’existent pas. E magnolia se force à prendre un air attristé, et ainsi tente de l’attendrir. Malgré l’annonce qu’elle va lui f elle se montre affectueuse, il est même dit « plus affectueuse que jamais », ce qui montre l’intensité la jeune femme pour tromper effiliez.

Arrive enfin le moment de la révélation, elle lui annonce qu’elle es fiancée. Pour se faire, elle tente de prendre une voilà « dit-elle avec un effort pour donner la note sentir Cette phrase illustre bien le fait qu’magnolia se force que c’est pour elle un effort à fourni manipulateur d’magnolia qui est prépondérant dans cet extrait mais aussi sur la crédulité d’millième qui, face à la observerons les signes de la jalousie qui apparaissent et magnolia et millième ont rendez-vous au Champs-de-Mars, et la jeune femme s’apprête à lui faire une révélation.

Elle lui fait d’abord part de son chagrin, « Hier, tu ne sais pas emmenée, elle veut se faire p oindre avant même de lui avoir livré sa déclaration. Cette idée est renforcée par la phrase qui suit sa prise de parole « Et elle essuya des larmes, invisibles dans la nuit ». Il se peut fortement que ses larmes soient invisibles car elle n’existent pas. En effet, magnolia se force à prendre un air attristé, et ainsi elle tente de l’attendrir. Malgré l’annonce qu’elle va lui faire, affectueuse que jamais », ce qui montre l’intensité que met la jeune femme pour tromper millième.

Arrive enfin le moment de la révélation, elle lui annonce qu’elle est incarne. Pour se faire, elle tente de prendre une voix émue, « dit-elle avec un effort pour donner la note sentimentale ». Cette phrase illustre bien le fait qu’magnolia se force, et que c’est pour elle un effort à fournir que de paraître quelque peu émotionnée par ce qu’elle est en train de dire. Mais c’est un échec car l’envie de rire prime, « effort brisé soudain par une grande envie de rire ».

Cette situation n’est pas vraiment censée provoquer en elle un fou rire, mais non seulement elle ne parvient pas à ressentir le moindre sentiment de compassion mais en plus elle ‘arrive pas à garder son sérieux alors que la situation il obligeait. Puis elle reprit son sérieux et dit d’une voix câline : « Tu es content maintenant? ». Cette dernière phrase peut-être prise sur un ton de reproche, comme si c’était ce qu’millième voulait entendre, mais la précision du ton de sa voix « câline » va à l’encontre de cette hypothèse.

Elle s’étonne de son manque de réaction, va presque jusqu’ le provoquer et remuer le couteau dans la plaie houillères lui demande s’il ne veut pas savoir qui elle épouse. Mais quand le jeune homme la questionne sur l’amour hypothétique qu’elle porte à son époux, elle élude cette même question et retourne la situation, « Comment peux- tu me poser une telle question? ». Elle fait tout de même preuve de lucidité car elle sait comment amadouer millième, et ne va pas hésiter à avoir un contact physique pour le calmer, « Et pour toute réponse, elle baissa la main d’millième ».

Il ne s’aperçoit en rien physique pour le calmer, « Et pour toute réponse, elle baissa la main d’millième ». Il ne s’aperçoit en rien de la manière dont elle le contrôle, et ainsi il n’arrive pas à démêler le vrai du faux. C’est en effet ce qui se passe houillères lui donne la raison pour laquelle elle tient à se marier. Elle n’hésite pas une minute et va lui raconter comment se passe la vie dans sa famille, les problèmes qu’elle rencontre avec son père, ses scieurs : « Ses frères ne faisaient rien, son père était malade. La maison n’était pas gaie.

A peine rentrés, ils se disputaient entre eux, avec sa mère, avec ses s?ours. » Cela ne paraît pas être en soi une raison pour épouser un homme qu’elle connaît à peine. Elle tente donc d’attendrir millième avec ses histoires familiales, avec la maladie de son père, etc.. Ce qui est le plus troublant, c’est la description faite du mari quant à « fonction » dans la vie d’magnolia : « Évidemment violine, modeste tailleur quadragénaire, n’était pas le mari qu’elle s’était souhaité, mais il était doux et bon, elle arriverait peut-être à l’aimer. Tout d’abord la jeune femme confirme qu’elle veut toujours ce qui est le meilleur, là il est dit que violine n’était pas le mari qu’elle s’était souhaité, donc elle pense mériter mieux ce qui traduit sa jactance, sa vanité. Ces ensuite qu’elle procède à la description physique de violine et bien sûr, pour assurer millième, elle procède à la description physique de violine et bien sûr, pour rassurer millième, elle va exagérer au possible chaque partie décrite : «Laid au possible.

Une figure couverte de poils jaunes, couleur paille séchée. La barbe lui vient jusqu’ yeux, jusqu’ lunettes pour mieux dire. » Le syntagme « joyeux compagnon » utilisé par magnolia pour qualifier violine ne manque pas de présomption, on dirait qu’elle parle d’un animal là pour la divertir. A l’instar d’magnolia pour qui la manipulation est intrinsèque, millième a aussi son caractère propre, et c’est sur a faiblesse, qui est prépondérante tout au long de cet extrait, que nous allons nous attarder.

En effet, lorsque magnolia lui annonce qu’elle est fiancée, sa première réaction est de penser qu’il s’agit en réalité d’un mensonge de sa part : « au point que sa première pensée fut de rechercher quelles pouvaient être les raisons de ce mensonge ». En pensant qu’il est question d’un mensonge, on pourrait croire qu’il ne veut pas se laisser duper mais c’est tout le contraire qui se produit : il est tellement naïf qu’il se méfie de ce que dit magnolia juste l’espace de laques secondes car finalement il réfléchit : « A quoi rimerait un mensonge? Et ainsi il se persuade qu’elle dit vrai. magnolia peut lui faire croire ce qu’elle veut car même s’il émane d’millième un semblant de réflexion, au final, il boit ses paroles. L’amour lui fia car même s’il émane d’millième un semblant de réflexion, au final, il boit ses paroles. L’amour lui fait perdre toutes ses facultés mentales, il va croire tout ce que dit la jeune femme car il est totalement fou d’elle. Toujours sur cette même idée d’une certaine faiblesse d’esprit et de caractère de la part d’millième, un passage en particulier illustre ce encore.

AI s’agit de celui où magnolia lui fait la remarque que même s’il l’aime il n’admet pas la possibilité de l’épouser et suite à cela, il va finalement accepter son mariage: « Faible comme toujours, il renonça à la convaincre et, pour demeurer d’accord avec elle, il entreprit de se convaincre lui-même ». Pour tenter de faire changer d’avis magnolia, millième lui a demandé si elle l’aimait vraiment et dans le cas contraire de ne pas l’épouser. Mais face à sa détermination, il reconnut qu’il était faible, et va même jusqu’ se convaincre que ce n’est finalement pas ne mauvaise chose, comme si d’un coup il cautionnait cet acte.

magnolia ainsi que l’amour qu’il a pour elle vont faire qu’millième se modèle au grès des attentes de la jeune femme, sa personnalité s’annihile. Faute de pouvoir dissuader magnolia face à cette idée de mariage, il va se persuader que c’est la seule solution et va donc contre ses propres envies : « Si vraiment ce mariage devait être son bonheur mieux vaudrait même, peut-être, renoncer à se voir pour ne p mariage devait être son bonheur mieux vaudrait même, peut-être, renoncer à se voir pour ne pas en compromettre e succès ».

Plus que cautionner de manière assez distante, millième est prêt à faire des concessions pour qu’magnolia accomplisse ce qu’elle désire, il se donne corps et âme à la jeune fille : « Pour calmer sa conscience inquiète, il eut été capable de n’importe quel sacrifice AI est aussi notoire qu’il ne paraît pas effrayé face au renoncement qui s’impose à lui, il garde toujours ce comportement d’admirateur : « AI prit la main d’magnolia, y appuya son front et, dans cette posture d’adorateur, il lui dit toute sa pensée : Pour ne pas te nuire je saurai renoncer à toi. Plus loin dans le texte, on s’aperçoit qu’millième parvient trouver des excuses à magnolia, et ainsi se convainc que sa compagne est perdue : « La femme qu’il chérissait n’était pas seulement inerte et désarmée, elle était perdue. Elle était perdue ! » AI en aura même des gestes de compassion « il lui murmurait avec plus de pitié que d’amour : Pauvre petite ! millième est rassuré, il pense avoir trouvé la cause de tous ces différends mais en l’espace de quelques minutes, tout changea et suite au moment de tendresse échangé entre les deux tourtereaux, le naturel ‘magnolia refit surface : magnolia, pleine d’épouvante l’idée que sa robe serait trempée, se mit à courir, refusant le bras d’millième », « La pleine d’épouvante à l’idée que sa robe serait trempée, se mit à courir, refusant le bras d’millième », « La lutte qu’elle soutenait la rendit de méchante humeur et elle ne voulut même pas fixer la date de leur prochaine rencontre Elle laissa donc millième seul face à ce spectacle. Si, tout au long de cet extrait, le mot « jalousie » n’apparaît qu’une seule fois, il n’en ai pas moins vrai que ce sentiment reste inhérent à millième. Entre révélation et occultation, millième lit les signes qui le rendent jaloux, c’est-à-dire l’indifférence d’magnolia face à son annonce, son mariage avec violine, et ainsi c’est lui qui va être à l’origine de l’affabulation.

Il va se démener pour contourner ces preuves même si les explication d’magnolia ne sont pas du tout convaincantes (houillères se plaignit de sa famille, de son père malade etc., et que c’est ici la raison de son mariage avec violine). Son inclination à trouver des excuses à la jeune femme révèle toute la faiblesse du caractère d’millième : il sait qu’il est jaloux et va tout faire euro annihiler les raisons de l’être : il trouve rapidement une solution : « Mais nous serons très prudents, dit-il. (Et il insista:) Très, très prudent. » magnolia sait qu’millième est jaloux et s’empresse de tout faire pour ne pas que ce sentiment prenne le dessus : « Et, craignant soudain qu’millième (c’était lui faire tort! ) put être mordu par la jalousie « Et, craignant soudain qu’millième (c’était lui faire tort! put être mordu par la jalousie, elle se hâta d’ajouter » Elle sait ce qui peut arriver lorsqu’ est jaloux alors elle va simplement se conformer à ce qu’il veut entendre, ce qui éprend un peu l’hypothèse du caractère manipulateur d’magnolia. Cette dernière se précipite donc pour faire à millième une description pour le moins abjecte de violine, ce qui va faire que le jeune homme va se sentir supérieur à lui car millième a tendance à beaucoup s’évaluer par rapport à autrui (caractère propre du jaloux). Face à des rivaux, il se retrouve confronté à sa propre faiblesse ce qui traduit le caractère narcissique de cette jalousie.