Commentaire la bruyère les caractères chapitre »de la cour »remarque 74
« Je veux être peuple ». C’est ce qu’affirme La Bruyère après avoir observé les manières de la Cour. Dans son ouvrage intitulé Les Caractères, La Bruyère nous décrit tous les vices et défautsprésents dans la noblesse. Nous nous intéresserons plus particulièrement au chapitre VIII de son livre, plus précisément ? la remarque 74. Nous pourrons donc nous demander comment La Bruyère, à travers unrécit de voyage parvient-il à mener la satire de Versailles tout en échappant à la censure.
Pour commencer nous parlerons du récit de voyage introduit dans ce texte. Enfin nous verrons que La Bruyère faitune critique cachée page de Versailles. Commençons par no Int passer sa vie à la cou aur u la cour est en premie remarquer que l’aute vo vec laquelle fait e. Pour La Bruyère, ue. On peut rsailles par son véritable nom : « *** » (133). Cela lui permet d’échapper à la forte censure qui sévissait à l’époque.
Mais ce cela nouslaisse aussi penser que le nom de la cour (Versailles) ?tait un nom tellement compliqué qu’on a eu beau lui dire, il n’a pas pu s’empêcher de l’oublier. Cette idée est accentuée lorsque La Bruyèredésigne la cour avec d’autres mots : « régions » (Il). En ne nommant pas directement et explicitement la cour de Versailles, il échappe à la censure. L’emploi du verbe « parler » à la ligne 1, marque unpassage au discours, ce qui ressemble fortement à un début de conte.
On peut remarquer une gradation out le long de l’extrait : « région » (Il), « pays » (Il O), « contrée » (Il 6), « nation » (122). Dela ligne 33 à la ligne 35, on peut noter la présence du champ lexical de la marine : « quarante-huit degré » (133), « pôle » (134), « lieues » (134), « mer » (134) . ce champ lexical évoque lesvoyages des grands explorateurs. La référence aux « Iroquois » (l) et aux « Hurons » nous donne l’idée que la cour est un pays que l’on a du mal à situer clairement. ‘hyperbole « onze cents 2