Commentaire d’un texte de platon

essay A

Se pose cependant un problème majeur quant à la définition de cette méthode : comment produire un savoir, une vérité sur une chose, lorsque celle-ci s’apparente à un système de ripostions et de principes indémontrables ou d’hypothèses dont on ne peut rendre raison, et dont on ne connaît même pas le point de départ ? La dialectique semble d’après planton en mesure de surmonter cette difficulté par l’essence même de sa méthode et du cheminement qu’elle permet de suivre.

De la ligne 1 à 6, société tente de différencier la méthode dialectique des « autres arts », montrant que la dialectique est la seule à même d’accéder à l’essence d’une chose. De la ligne 7 à 14, il souligne la difficulté qu’ont les arts avec auxquels a affaire la dialectique (tels que la géométrie, l’arithmétique ou l’astronomie) à accéder à cette essence et planton premier boy agira I empara 22, 2011 | 8 pages pour sortir de ‘approprié et approcher le savoir véritable.

Se à cette vérité, tant leur assemblage d’hypothèses et de propositions est obscurément lié à un principe premier qui leur est est inconnu. Enfin de la ligne 15 à 24, il montre que la méthode dialectique surmonte cette difficulté en aboutissant au principe premier, au commencement de l’essence des choses. Tout d’abord, société présente la dialectique comme une méthode » (12). AI conçoit cette méthode comme une « voie de recherche », autrement dit de recherche de la vérité.

Déjà dans cette idée de « voie », il y a l’idée d’itinéraire, de progression ; bref, de cheminement de la pensée. La dialectique constitue un parcours vers le savoir. Ensuite, l’aboutissement de ce parcours réside en l’accession à l’être, à l’essence d’une chose, à sa réalité, à ce qu’elle est réellement. A cela, société oppose ce qu’il nomme les « autres arts » (1. 4) : bien trop nombreux pour être cités, on en retiendra Ar exemple la rhétorique, diamétralement opposée à la dialectique (on pourrait presque relever une antinomie entre les deux termes).

Ces « autres arts », nous dit société, sont de l’ordre de l’opinion (une opinion si chère à la critique planification de la démocratie attentionné), ont trait aux opinions et aux désirs des hommes, et dans la perspective du devenir, aux « productions naturelles comme aux fabrications » (1. 5) et à l’entretien de celles-ci. A ce titre, la poésie (art de production) constitue une imitation du vrai, mais pas le vrai lui-même.

Pire encore, ils rendent ces objets comme fins (par exemple : la complaisance dans l’opinion, où l’art de la complaisance ces objets comme fins (par exemple : la complaisance dans l’opinion, où l’art de la complaisance prend l’opinion comme fin). Ils sont de l’ordre de l’opinion, mais pas du vrai, du devenir, mais pas de l’être. Le devenir est un problème pour le savoir, car on ne parvient pas à le fixer dans la pensée. La vérité y est impossible car elle suppose la stabilité, l’identité à soi.

AI s’agit de trouver une méthode ailleurs, qui n’emprunte pas au devenir ou à une opinion ui, quand bien même elle s’avérerait vraie, n’en reste pas moins une opinion. A cet effet, société mentionne les arts « qui restent » (1. 7) et « dont nous [disons] qu’ils mettent la main sur quelque chose de l’ordre du réel », c’est-à-dire que, contrairement aux « autres arts », ils recherchent le vrai et tentent d’accéder à l’être : ce sont par exemple la géométrie, l’arithmétique ou encore l’astronomie.

Ceux-là ne sont pas en rapport avec l’opinion ou les désirs, ils sont bien au-delà, et bien proches de ce que l’on appelle « science ». Pourtant, ils présentent une difficulté, et à eux seuls ne peuvent réellement « mettre la main » sur l’être et la vérité, ils ont besoin d’un appui, d’une assise, d’une autre méthode. C’est ici que société problématiques l’enjeu de la dialectique. Ces disciplines telles que la géométrie ne sont à elles seules pour le moment qu’un « rêve » (1. 8) de ce qui est réellement, qu’un songe du réel. AI leur est impossible d’en avoir une vision de éveil qui est réellement, qu’un songe du réel. « AI leur est impossible d’en avoir une vision de veille » (1. 9). Ici l’on marque comment société parvient à distinguer a géométrie (par exemple), qui ne fait que rêver, de la dialectique, qui représente le monde de l’éveil et constitue le seul éveil véritable. Il s’agit donc de passer du rêve l’état de veille, à l’état d’éveil, dans lequel les choses nous apparaissent telles qu’elles sont, et c’est la dialectique qui rend possible cette transition.

Ce passage du rêve à l’état d’éveil reste impossible tant que ces arts, livrés à eux- mêmes, se retrouvent dans l’incapacité de rendre raison des hypothèses sur lesquels ils fondent leur scientifique. Cela se manifeste par une incapacité, dans un système de propositions complexes, à en connaître le point de départ, la proposition de base, le principe premier : nous déplorons de n’en avoir aucun savoir.

Du reste il est impossible de mettre la main sur les étapes intermédiaires et sur le point d’arrivée du système, qui sont nécessairement liés à un commencement qui lui demeure inconnu. Une inconnue, pour reprendre le langage mathématique, un système de relations dans lequel le postulat de base est invérifiable, et dont on ne peut accéder à l’être. On commence par une proposition – une hypothèse – dont on ne sait pas si elle est vraie, mais sur laquelle se fonde tout le reste du raisonnement. société pointe du doigt un problème inhérent à cette méthode : tout le reste du raisonnement.

société pointe du doigt un problème inhérent à cette méthode : comment tirer un savoir, produire une vérité, d’un système tel que celui-ci, qui trahit une méconnaissance de son préambule ? C’est là que la méthode dialectique intervient. Elle permet d’établir une science vraie, d’apposer le qualificatif de « vraie » à une science qui ne parvient pas à l’être d’elle- même. En ce sens, société revient au point de départ de son raisonnement, à savoir que la méthode dialectique est un cheminement, un « chemin » (l. 16), ajoute-t-il.

société affirme que le parcours dialectique est le seul à progresser, par pensée interrogative, jusqu’ atteindre le point de départ d’une chose, d’un système de propositions, pour pouvoir accéder à son être (en accédant par là même à ses autres propositions intermédiaires et à la fin de son raisonnement). Elle « [s’établit] de façon solide » (I. 17) dans son principe premier, s’ouvrant à l’essence de l’être. De à, la dialectique hisse l’âme jusque haut, et la laisse contempler la vérité, s’appuyant sur les arts précédemment énoncés : ceux qui manifestaient leur incapacité à justifier leur point de départ.

Ces arts, ces disciplines, la dialectique les utilise comme « auxiliaires et compagnes de ce travail » (1. 18-19). Et si on leur donne traditionnellement le nom de « sciences » (par exemple, à la géométrie), société préconise de leur trouver une dénomination plus appropriée, dans la me exemple, à la géométrie), société préconise de leur trouver ne dénomination plus appropriée, dans la mesure où on a pu soulever les limites de ceux-ci quant au savoir que nous en avions.

Une science se veut nécessairement vraie, les arts en question ne permettent pas d’accéder au réel et à la vérité, du moins pas d’eux-mêmes, il est nécessaire de les éveiller et de passer à l’état d’éveil en les soumettant à la dialectique. Ainsi, si la dialectique semble être la science et la connaissance véritable pour planton, les arts tels que la géométrie ne méritent pas ce titre. AI les relègue au nom de discussion » (pensée dans la traduction GAFFE), l’idée est la même : c’est davantage un mode de pensée qu’une vérité, car seule la dialectique permet d’atteindre cette vérité.

La « discussion » n’est ni une opinion (elle bénéficie de beaucoup plus de « clarté » que celle-ci, elle est plus vraie), ni totalement une science (elle y est plus « obscure » 1. 21, elle est lacunaire d’une part de vérité en son commencement même). Mais société précise que le terme danois (en grec) n’ pas lieu d’être discuté au regard de l’importance du sujet traité, le souci d’une juste nomination est bien secondaire.

C’est tout le paradoxe que pose société : les sciences au sens traditionnel du terme, n’en sont pas réellement, mais sont davantage des modes de pensée, des « discussions » qui servent d’outils et d’auxiliaires à la méthode dialectique, seule à même d’accéda discussions » qui servent d’outils et d’auxiliaires à la méthode dialectique, seule à même d’accéder à cette vérité dûment recherchée. Par une pensée interrogative, une confrontation de positions et un jeu de questions- réponses-objections, la méthode dialectique agit de ânerie à dépasser la doux et à accéder à l’être, au savoir véritable.

En ce sens, elle s’oppose à la rhétorique car elle ne cherche pas à remplir un contenu vide d’un contenu plein, mais à prendre la forme d’un dialogue instructif dans lequel chacun doit mettre du sien pour parvenir à la vérité, et qui procède donc d’une série d’interrogations supposées surmonter l’approprié dans laquelle les interlocuteurs sont mis. Ces tout l’art oral prodigué par société, un art au- dessus des autres, le seul en mesure d’accéder à une forme de vérité. La dialectique permet e passage à l’état d’éveil, elle permet de saisir l’être, en ce sens elle permet de passer du sensible à l’intelligible.