Commentaire Dom Juan

essay B

Le XVIIe siècle est décrit comme étant le siècle du théatre. Le métier de comédien fascine de plus en plus, et c’est à partir de ce siècle que les femmes obtiendront le droit de monter sur scène. Molière a fait parti de ce siècle comme l’un des plus grands auteurs dramatiques, acteurs et chefs de troupe. En 1665, Molière veut créer une pièce spectaculaire. C’est ainsi que va naître un chef-d’oeuvre du théatre, le célèbre « Dom Juan ». Cette oeuvre est avant tout un combat contre l’hypocrisie face à la société française.

Molière écrit de nombreuses pièces qui deviendront des succès. Mais parmi ces pièces, certaines seront censurees à cause du contexte religieux de l’époque, y compris Dom Juan. Dans cette pièce, Molière va mettre en scène Dom Juan, un séducteur manipulat trois dernières scène e OVE la mort de Dom Juan, pourquoi une fin si tr ic• partie portera sur les penchera sur les ment final amènera e la punition et age? La première e traitera de la fidélité de Dom Juan ace lui m me, et en in la dernière partie se penchera sur la mort de Dom Juan.

Le début de la scène quatre s’ouvre sur le personnage de Sganarelle. Il est le vallet, le fidèle serviteur de Dom Juan. Cest un personnage effrayé par le comportement immoral de son mait Swipe to View next page maitre. Durant ces scènes, Sganarelle apparaît comme un personnage effrayé face à ce dénouement surnaturel. Il craint la sentence du Ciel. En effet, on le voit ici par l’interjection « O Ciel!  » ainsi que la ponctuatlon exclamative: « Ah! monsieur », répétés deux fois, traduisant sa peur et sa surprise.

Sganarelle est interloqué, choqué par le changement de comportement de son maitre, qui joue une scène d’hypocrisie à son propre père. Sganarelle veut faire entendre raison à Dom Juan, et tenter de le aire changer de comportement : « c’est le Ciel qui vous parle, et c’est un avis qu’il vous donne ‘ « jetez-vous vite dans le repentir ». Sgnarelle insiste sur les évenements tragiques qu’il va arriver avec cette question rhétorique Monsieur? « . C’est un personnage qui s’affolle à la moindre apparition du fantastique: « Ah! monsieur, c’est un spectre » ; « O Ciel! oyez-vous, monsieur, ce changement de figure? i’ ; « Ah monsieur, rendez-vous à tant de preuves ». Le spectre, dès le début de la scène cinq annonce un évenement tragique à venir: « Don Juan n’a plus qu’un moment ? pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel » Il joue le rôle, de prévenant, et indique à Dom Juan une dernière chance pour avouer ses tromperies: « Sil ne se repent ici, sa perte est résolue.  » Cest un premier avertissement pour que Dom Juan se rende compte de son comportement odieux. De plus on retrouve Ici un champ lexical de la religion: « miséricorde » comportement odieux.

De plus on retrouve ici un champ lexical de la religion: « miséricorde » ; « repent » ; « perte » pour appuyer sur cette image de punition divine. On remarque que le spectre apparait sous l’apparence d’une « femme voilée ». Cette image peut reprendre l’arrivée de Done Elvire, qui était elle aussi était voilée pour annoncer ces adieux à Dom Juan à l’acte IV scène 6. Ou alors, on peut aussi supposer que ce spectre prend l’image des femmes en générale, victimes de la trahison de Dom Juan à leur égart, puisqu’il n’apparait pas un visage en particulier.

A travers ce spectre, les femmes trompées, trouvent une part de vengeance envers celui qui a manipulé leurs sentiments. Tout comme le spectre, la statue du commandeur est chargée de condamner Dom Juan. Il lui donne des ordres, comme le montre ces verbes ? ‘impératif: « Arrêtez » ; « Donnez ». Il y a un affrontement entre Dom juan et la statue, comme un affrontement entre deux mondes. La liaison de la main de Dom Juan et de celle de la statue indique le basculement vers un autre univers, c’est la confrontation du réel et du surnaturel. La réplique suivante confirmera l’entraînement de Dom Juan au fond des enfers.

Cest le personnage du spectre qui prononce la sentence, qui sera fatidique pour Dom Juan, en s’adressant directement à lui: « Don Juan, l’endurcissement au péché traine une mort funeste L’utilisation des verbes au présent de vérité général insiste sur ce ne mort funeste L’utilisation des verbes au présent de vérité général insiste sur ce côté irrévocable du châtiment prononcé, avec aucun retour en arrière possible. Quant à notre personnage principal, Dom Juan, il reste imperturbable: « rien n’est capable de m’imprimer de la terreur » ; « il ne sera pas dit, quoi qu’il arrive, que je sois capable de me repentir. De plus, la répétition du « Non, non » affirme une auto-persuation venant de Dom Juan, se persuadant lui même que rien ne peut l’atteindre. En effet, Dom Juan reste fidèle à lui même, et à ses principes jusqu’au bout de la pièce. Dom Juan, est un personnage perfide, fourbe, infidèle qui se joue des personnes et du Ciel. Il flatte les femmes de leur beauté et leur promet un mariage, il se dégulse pour tromper les hommes, et fait l’hypocrite devant son père. Contrairement à Sganarelle qui exprime de la peur, Dom Juan lui reste de marbre.

Il n’exprime aucune crainte: Va, va, le Ciel n’est pas si exact que tu penses Ces répliques ont une ponctuation déclarative, ce qui montre la tranquilité du personnage face à cette situation. De plus les affirmations de Dom Juan: « je veux vair » et « je veux éprouver avec mon épée si ‘est un corps ou un esprit » affirment qu’il ne croit que ce qu’il voit, contrairement à Sganarelle, très attaché aux superstitions liées au Ciel et à la religion. Dom Juan est maitre de lui même, il n’accepte pas de se soumettre à la moindre aut PAGF et à la religion.

Dom Juan est maître de lui même, il n’accepte pas de se soumettre à la moindre autorité: ‘Qui ose tenir ces paroles? « . Malgré les recommandations de son valet et du spectre à se repentir, Dom Juan continue de repousser ces avertissements. Don Juan reste fidèle à ses convictions. Son comportement est non-sérieux et provocateur face à cette ituation pourtant surnaturelle. On peut se demander si Dom Juan se rend-il réellement comte de ce qu’il lui arrive? Dom Juan ne montre aucune résistance face à la statue: « Oui, Où faut-il aller? ; « La voilà ». Il ne prends pas au sérieux cette escapade qui le plongera dans les ténèbres. Cest sans résistance que Dom Juan s’offre sans le savoir, à la mort. Dom Juan s’est fait prendre à son propre jeu d’hypocrisie, à force de se jouer du Ciel, c’est le Ciel qui se joue de lui. Il subit alors une déscente au Enfer. La réplique de la statue: « Don Juan, l’endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces u Ciel que l’on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre.  » nous fait comprendre que l’heure fatidique pour Dom Juan est arrivé.

De plus le champs lexical de la mort appuie sur cette idée de fin: « péché » ; « mort » ; « funeste » ; « foudre ». Dom Juan est surpris par ce qu’il lui arrive, appuyé par l’exclamation: « O Ciel! « . On peut deviner qu’il s’agit des enfers de par le champs lexical du tumulte: « tonnerre » ; « grands éclairs » , « abîme » ; « grands feux ». Cette scène champs lexical du tumulte: « tonnerre » ; « grands éclairs » ; « abîme » ; « grands feux ». Cette scène est une condamnation aux enfers pour Dom Juan, c’est une punition pour tous ses crimes. Sa disparition est extraordinaire car il subit une fin par un « feu invisible ».

Cest une punition divine de l’ordre du « Ciel » donc, de Dieu lui même. La fin du personnage de Dom Juan est une fin tragique, car c’est la mort du héros principal, il fait face au divin et à la force divine du Ciel. Mais on retrouve une pointe de comédie à la fin de la pièce, clôturé par Sganarelle. Son maître est mort mais lui pleure pour ses « gages » et son argent, ce qui donne un côté décalé à la scène. Ces trois dernières scènes de l’acte V représente la déscente au nfer de Dom Juan. Ce personnage sournois et vénimeux, sera puni à la fin de la scène 6.

La mort de Dom Juan apparaît comme une délivrance pour tous sauf pour Sganarelle qui n’obtiendra pas ses gages. La mort semble la seule solution pour réparer tous ses méfaits. La mort de Don Juan est présenté sous forme d’un châtiment, le feu l’emmène jusqu’aux fond des abîmes. Le style baroque de cette pièce est traduit grâce une certaine mise en scène, avec des effets de surprises, ou l’apparition d’êtres surnaturels. Ce chef-d’oeuvre classique ne cessera pas d’alimenter la réflexion contemporaine d’aujourd’hui.