Commentaire composé: Je vous envoie un bouquet, Ronsar

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grande place, les text org notre langue conquie pro là réservés au latin. s’opèrent aussi. Les li se brisent, désormai Commentaire composé: Je vous envoie un bouquet, Ronsar Premium By PhoenixIE07 1 *Ka6pn 04, 2013 8 pages Commentaire composé: Je vous envoie un bouquet que ma main, Ronsard Le XVIème siècle est un siècle qui marque un tournant dans l’histoire de la littérature française. L’humanisme fait son appartition, désormais, le centre d’interét principal n’est plus Dieu, mais l’homme; cela change donc évidemment la façon d’écrire.

La littérature française commence à prendre une plus Swp to page ie, en français et territoires jusque- changements poésie mediévale enrichir la langue française avec par exemple des néologismes. Dun autre côté, la llttérature de l’Antiquité et ses thèmes ressurgissent. Les principaux acteurs de ce changement sont les sept poètes de la Pléiade, dont Ronsard fait partie. Ronsard est un poète adepte de Ihumanisme et de l’épicurisme qui emprunte les idées des Anciens comme Horace pour en faire des poèmes modernes.

Il est surtout un poète romantique, qui célèbre dans sa poésie trois muses: Hélene, Cassandre et Maie. Il écrit en 1555 un recueil e poèmes intitulé « Continuation des amours » qui parle de son amour pour la jeune Marie Dupin mais aussi d’une leçon de vie que nous approfondirons plus loin. Cest ainsi que dans ce sonnet Intitulé « Je vous envoie un bouquet » Ronsard fait passer son amour pour Marie en second plan derrière un avertissement. Nous allons voir ici quelle stratégie emploie Ronsard pour séduire la femme aimee et comment il arrive à faire passer un message de vie dans son poème.

Tout d’abord, nous verrons comment la femme est comparée aux fleurs par sa beautée et le fait qu’elle soit elle aussi éphémère. Ensuite, nous étudierons comment le poète traite la condemnation de la mort, ce qui nous conduira finalement ? parler de la leçon de vie de Ronsard. Dans un premier temps, nous voyons que le poète nous parle des fleurs, l’allégorie de la beauté par excelence, et qui sont en réalité comparées à la jeune femme aimée. Le poète fait d’abord apparaitre les fleurs en tant que présent pour prouver son amour à la jeune femme, ce qui prépare la métaphore prochaine de la femme et les fleurs.

Dès le premiers mots, Ronsard met les deux amants en scène par le « je » (v1) et le « vous » (1) qui sont juxtaposés. Il lui envoie un bouquet pour lui prouver tout son amour « Je vous envoie un bouquet » (v1), le mot « bouquet » se trouvant au milieu du vers, il est mis en évidence par le poète; cette preuve d’amour est importante pour Ron au milieu du vers, il est mis en évidence par le poète; cette preuve d’amour est importante pour Ronsard. Le thème de la fleur associé à l’amour est un thème commun dans la poésie courtoise du Moyen-Age.

Nous pouvons également interpréter ce bouquet de fleurs comme un bouquet de mots, c’est à dire un poème, que le poète offre à sa bien-aimée. Le poète offre donc à Marie un ouquet de fleurs, donc de la beauté, et un poème. Après cette première apparition des fleurs en tant que présent, la comparaison commence: la femme est la fleur, la beauté et la jeunesse se mélangent. Elles sont comparées dans la composition et le fond du poème. On remarque que la premier quatrain nous parle de la beauté de la fleur puis de sa mort « ces fleurs épanies » (v2) « chutes à terre elles fussent demain » (v4).

Il se passe exactament la même chose dans la deuxième, mais cette fois, c’est pour la jeune femme, d’abord l’éloge de la beauté ‘ »vos beautés [.. ]fleuries » (v6) « périront out soudain » (v8) Les fleurs et Marie sont donc comparées par la composition du poème: les deux premiers quatrains les décrivant une par une sont construits de la même façon, c’est une comparaison parallèle. La comparaison continue par le fond du poème; les points communs évidents entre les fleurs et Marie mis en valeur ici sont la jeunesse et la beauté. On peut voir que le poète ne choisit pas Marie mis en valeur ici sont la jeunesse et la beauté.

On peut voir que le poète ne choisit pas n’importe qu’elle fleur, et donc n’importe qu’elle femme « trier » (v2) et qu’il s’y implique, car il le ait personnellement « ma main » (v1). Il insiste sur la jeunesse de Marie et des fleurs « fleurs épanies » (v2), épanies est placé ? la fin du vers pour lui donner plus d’importance. ‘S’os beautés, bien qu’elles soient fleuries » (v6) Ily a ici une personnification qui rend la comparaison plus forte, la jeune femme est décrite par un vocabulaire floral qui nous renvoit donc aux fleurs épanies; la beauté de Marie est comme celle des fleurs, à son plus haut stade.

On remarque aussi que leur jeunesse est éphémère. Elles sont actuellement très belles, mais bientôt, elles ne le seront lus « chutes à terre elles fussent demain » 014) « en peu de temps cherront toutes flétries » (v7). La jeunesse et la beauté sont donc époustouflantes, mais elles ne durent pas. Ainsi dans ces deux quatrains, pour séduire la femme aimée, Ronsard compare la femme à la fleur, allégorie de la beauté et fait son éloge. Cependant il l’avertit d’une menace car sa beauté est éphémère.

Ronsard rappelle à Marie la fragilité de la condtion humaine en anticipant l’idée de la mort Irréductible tout au long du poème. Le poète accentue cette fuite du temps par le choix des temps PAGF irréductible tout au long du poème. erbaux. La présence de différents tempos verbaux rapprochés présents dans les deux premiers vers nous montre l’urgence du moment « envoie » (v1): présent d’énonciation, « vient »(v2): présent à valeur de futur proche et « eût cueillies »: conditionnel passé et la présence d’un temps passé à côté d’un mot futur crée une perturbation « fussent demain » (v4).

Dans le deuxième quatrain, les choses sont mis au clair. Le subjonctif « vous soit  » (v5) a ? la fois une valeur d’ordre et de souhait et l’adjectif « certain » apparait menaçant : l’adresse à la femme se fait insistante. Le retour du présent au premier tercet nous rescentre. Il nous montre que l’on ne peux rien faire face au passage du temps « le temps s’en va » (v9) est répété deux fois pour marquer une insistance. Ainsi, les temps des verbes donnent un rythme et un sens au poème. Ronsard nous prépare depuis le début du poème à l’idée de la mort.

L’idée même du « bouquet » du premier vers peut nous rappeler les fleurs que l’on amene aux morts. Ces fleurs sont cueillies le soir ‘Vespres cueillies » (v3); le soir est la fin de la journée mais peut aussi être la fin de la vie. Nous observons ?galement que les deux participes passés « fleuries » et « flétries » (v. 6-7) riment ensemble comme pour souligner la p participes passés « fleuries » et « flétries » (v. 6-7) riment ensemble comme pour souligner la proximité qu’il y a de l’épanouissement à la mort.

La fuite du temps est aussi exprimée par les différents adverbes de temps « peu de temps » (v. 7) ou encore « tout soudain » (v. 8). L’adjectif « toutes » et l’adverbe « tout » avant « soudain » (v_8) intensifient l’imminence du déclin. l_a vi gule marque l’arrêt brutal de cet épanouissement voué à la mort comme fleurs, périront tout soudain ». Le poète donne donc des indices avant d’anoncer la mort cruelle. Nous voyons en dernier lieu le déclin plus rapide qui amène le poète à parler de la mort tragique en elle même.

Les mots « périrons tout soudain » (v8) sont mis en évidence à la fin du vers 8 pour marquer la rupture entre la vie et la mort. Le vers 8 est entièrement composé de mots monosyllabiques, ce qui donne une accélération, sauf le dernier « Dame » qui est donc mis en valeur. Le poète est bien entrain de mettre en garde Marie. La décroissance du rythme (4/4/2) montre que cet accélération st de plus en plus rapide. Le temps est aussi fluidifié par des assonances en [an] et [a] « temps s’en va » « ma Dame » (v9).

L’utilisation du pronom « nous » (v10) réunit les amants mais il étend de plus leur cas particulier à l’humanité en général; déjà la chute vers la mort à commencé. Dejà, nous sommes pris au piège « serons étendus général; déjà la chute vers la mort à commencé. Déjà, nous sommes pris au piège « serons étendus sous la lame », la lame représentant la mort. L’emploi du futur dans ce vers nous montre que la mort est Inévitable, et que tôt ou tard, elle finira ar arriver. Comme dit auparavant, Ronsard nous prévient que l’on va tous mourir un jour.

Il nous invite donc à suivre une leçon de vie qu’il a lui même tiré des textes d’Horace; il s’agit bien évidemment du fameux Carpe Diem, « profite du jour présent », que lui a transformé en: « cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie » qu’il insère souvent dans ses poèmes. La dernière strophe du poème fait retour au présent « parlons » (v1 2), le rythme est plus lent et la le poète adopte le ton de la confidence pour parler avec Marie. Il emplifie à ce moment là le mot amour en le métant u féminin pluriel « amours desqueslles nous parlons » (v1 2). Avec l’emploi du subjonctif « soit » (v. ), Ronsard veut déjà faire comprendre à Marie qu’il y a urgence à s’aimer. II continue sur cette lignée, « aimez mai, cependant qu’êtes belle », il invite la jeune femme à l’aimer tant qu’elle est encore jeune car un jour elle vieillira, comme tout le monde « nous nous en allons » (v10) et mourra « étendus sous la lame » (VIC)) Comme il dit au vers 13″qu’en serons morts, n’en sera plus nouvelle », personne ne se souviendra dieux une faix morts, vers 13″qu’en serons morts, n’en sera plus nouvelle », personne e se souviendra d’eux une foix morts, selon lui la mort est la fin, alors il faut s’aimer avans que la fin n’arrive.

Le poète presse donc Marie pour qu’elle l’aime dès présent. pour conclure, nous voyons qu’en effet, dans ce poème, Ronsard veut séduire la jeune Marie; c’est donc à la base un poème élégiaque. Derrière ce thème, il y a aussi le message de la mort irréductible et impossible à éviter. Malgré ces thèmes on peut dire que ce poème est un poème épucurien car le thème principal reste l’invitation au Carpe Diem qui prend d’autant plus d’importace lorsque Marie meurt à ‘âge de seize ans quelques nnees apres.

Les thèmes épicuriens sont très fréquens à la renaissance, cette époque ou les hommes commencent à s’interesser à eux- mêmes. Les poètes de la Pleiade sont d’autant plus sensibles sur ce thème, comme on peut le constater sur les poêmes de Ronsard ou ceux de Du Bellay comme par exemple « Comme on voit sur la rose » ou « Las où est maintenant’. Profite du jour présent pour Horace devient donc, à cette époque, cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie » pour Ronsard et prendra encore d’autres formes plus tard dans, par exemple, les poèmes de Baudelaire.