Commentaire Acte II Sc Ne 4 Le Misanthrope Correction A RENDRE
Commentaire Le Misanthrope, Acte Il Scène 4 or7 Sni* to View La caricature est un dramaturge français é par Molière, e siècle, pour critiquer certains traits du genre humain. L’extrait étudié est issu de la scène 4 de l’acte Il du Misanthrope, une pièce où Molière critique les mœurs de la Cour et [‘hypocrisie. Cette scène expose plusieurs personnages dont Célimène et certains de ses prétendants. En quoi cette scène de conversation mondaine permet-elle à Molière de faire la satire de la Cour ?
Nous verrons que cette scène mondaine nous donne à voir une Célimène oraliste qui permet à Molière de faire la satire des gens de la Cour de Louis XIV en usant de la caricature et de l’ironie. l/ Une scène de mondanité a) Célimène : le centre de la conversation On peut voir l’absence de mise en scène dans cet extrait qui n’usent que de très courtes répliques faites seulement pour relancer le discours de Célimène. Leurs répliques ne sont que des très courtes questions comme « Et Géralde, madame ? » . Ils ne sont là que pour mettre en valeur Célimène, la falre parler, ce sont des faire-valoir.
Même les deux autres personnages qui ne ont pas ses prétendants font exactement la même chose. Tout au long de l’extrait ils lui lancent des noms de personnes dont elle doit dresser un portrait. c) Célimène brillante mais peu sympathique On peut aussi noter une virtuosité verbale avec l’usage de nombreuses figures de style dans les portraits qu’elle dresse, comme celui de polyptote et d’antithèse « aucune affaire, est toujours affairé Tout le monde radmire pour ses paroles, « pour bien peindre vous êtes admirable Elle se caractérise par son langage.
Malgré sa mise en valeur permanente par l’ensemble de ses irades et par ses prétendants, on peut noter dans les propos de Célimène qu’elle a une arrière pensée malsaine. Elle n’apprécie personne ce qui se caractérise par une utilisation très importante de phrases exclamatives (« Quel orgueil extrême ! D, « O l’ennuyeux conteur ! d’hyperboles (« je souffre le martyre ») et de termes péjoratifs il assomme le monde « sa sotte personne Même lorsqu’elle parle de ses amis, elle critique encore « Il est guindé sans cesse n, toujours avec des termes péjoratifs.
Elle ne peut être gentille avec personne et se doit de critiquer les ens qui l’entourent. PAG » rif 7 Il/ Une Célimène « moraliste » a) Célimène moraliste L’ensemble des portraits que fait Célimène sont des critiques de son entourage. On remarque qu’au début de chaque portrait, Célimène énonce le défaut du personnage, comme un titre « un homme tout mystère », « O Fennuyeux conteur « Le pauvre esprit de femme », « Quel orgueil extrême », « il veut avoir trop d’esprit Ensuite elle développe son idée en intégrant de nombreuses exclamations qui suppose son agacement envers ces défauts.
On peut noter des types de personnages décrits dans ces ortraits : Timante : il représente l’important. C’est un personnage qu se croit utile à tout le monde et que tout le monde admire. En effet il « est toujours affairé » mais « sans aucune affaire Il se donne de la prestance alors qu’il n’en a pas, « Un secret ? vous dire, et ce secret n’est rien Toutes les actions qu’il fait, il leur donne une très grande importance, « De la molndre vétille il fait une merveille Ce n’est qu’un homme du paraître qui s’assure seulement que tout le monde le voit en se donnant une importance démesurée.
Géralde : Lui, représente le snob, le prétentieux. On peut voir qu’il prend tout le monde de haut et se croit supérieur à l’ensemble de son entourage « Il tutaye en parlant ceux du plus haut étage Il y a une utilisation du champ lexical de la noblesse « seigneur « duc, prince, princesse » mais aussi de celui d PAGF3C,F7 du champ lexical de la noblesse « seigneur », « duc, prince, princesse » mais aussi de celui de la parole « conteur « cite », « tutaye », « parlant » Béllse : ce personnage représente le type de la sotte, une personne sans conversation.
Dès le premier vers de sa description, Célimène nous la présente comme telle, « Le auvre esprit de femme Et tout au long de cette description, on repère le champ lexical de la souffrance, « je souffre », « mourir », « attaquer », « insupportable « épouvantable », et également celui de l’ennui, « stupide silence D, « épuise D, « Traine en longueur « baille ce qui montre qu’on souffre quand on l’écoute tant elle est sotte, ce qui appuie le fait que Bélise soit l’allégorie de la sotte.
Adraste : Lui est à l’image de l’orgueilleux, du vaniteux. Encore une fois, le type décrit dans la description est annoncé dès les premiers vers Quel orgueil extrême ! C’est un homme gonflé de l’amour de soi-même n. Ensuite, on retrouve une expression qui confirme cette thèse « Son mérite jamais n’est content ».
On voit aussi qu’il considère ne pas être assez reconnu pourde ce qu’il fait « On ne donne emploi « on ne fasse injustice Chaque personnage incarne un défaut à l’extrême. On a donc dans cette scène, plusieurs caricatures des types de gens qu’on retrouve à la Cour à ‘époque de Molière. Les descriptions de Célimène sont une façon pour Molière de critiquer tous ces gens de la Cour qui se croient supérieurs au reste du monde. b) Portraits satir