Misanthrope

essay A+

Introduction Nous avons vu dans les précédentes scènes qu’il y a un abime entre Alceste et Célimène : ils ne sont pas du tout fait fun pour l’autre (« l’amour a ses raisons que la raison n’a pas Alceste est à présent en rage à cause d’une lettre qui prouve l’infidélité de Célimène vis-à-vis de lui. Célimène se défile, joue le dédain et refuse le dialogue. Célimène laisse Alceste se débattre tout seul dans son problème de biller et fait exprès mal à Alceste en le laissant croire que ce billet est pour Oronte.

Elle va faire d’appuyer le soupçon ci un ton très différe des autres scènes… Etude : or 8 Sni* to View nrager. Nous avons amentations d’Alceste la 3 me personne de singulier (elle, on) à il s’adresse à tout le monde (public). Le fait de ne pas s’adresser à Célimène montre qu’Alceste fait comme si elle n’était pas là (car elle joue le dédain). Le public = le témoin de la cruauté de Célimène, de l’injustice de la sltuation et de l’impulssance d’Alceste. Alceste joue les désespérés / exaspérés dans sa tirade.

La ponctuation est très forte dans les tirades. Alceste semble aussi accuser le destin (un estin de malheur dont Célimène est Pinstrument), et sa passion contre laquelle la raison ne peut rien. – Nous avons le vocabulaire de la tragédie : « fatal « perfide », « prodigieux pour Célimène. – Alceste demande à Célimène qu’elle triche pour être heureux à il ne peut pas tomber plus bas : l’apparence lul suffit. Il accepte l’hypocrisie totale de Célimène, et lui demande même d’être hypocrite ! (v. 1389).

Célimène va jouer une scène méprisante : selon elle Alceste est jaloux ; entre elle et lui c’est elle qui a du mérite (Alceste ne mérite pas son amour) ; et lle lui fait la morale (Célimène ne va pas descendre dans les bassesses de l’hypocrisie… alors qu’elle fait ça tout le temps l). Célimène va ensuite rassurer Alceste, mais elle va aussi être très méchante avec lui (v. 1393-1394). Contre-attaque de Célimène • c’est Alceste qui ne l’aime plus, et se met en colère après lui et lui fait comprendre qu’il la mérite.

Célimène va lui montrer qu’Alceste était le premier dans son cœur : si elle aimait quelqu’un d’autre, elle l’aurait dit ; Célimène est vexée qu’Alceste l’outrage en la traitant ‘hypocrite (son style faussement outragé ne peut que convaincre Alceste). Alceste va une fois de plus clamer son amour pour Célimène, et sa tirade devient comique : son amour pour Célimène le pousse à souhaiter qu’elle n’ait rien, pour qu’il puisse la sauver et ainsi lui prouver son amour.

Conclusion : Cette scène s’apparente à la tragédie plus qu’à la comédie • • Alceste est soumis à une véritable passion à laquelle il ne peut rien ; et cela le fait souffri (c’est une fatalité qui s’acharne sur lui) • l’échec de sa passion • le langage sou souffrir ?? le langage soutenu de la tragédie : « vengeance, outrage, perfidie, trahison » ; la tirade dAlceste est pratiquement calquée sur la tirade du Cid à les débuts des stances sont identiques.

Nous étudions la scène 3 de l’acte IV tirée de la comédie de Molière « Le Misanthrope », écrite en 1666. Le rmsanthrope est Alceste qui tout en vivant à la cour réprouve l’hypocrisie qui y règne. Il est un farouche partisan de dire la vérité en toutes circonstances. Malheureusement pour lui, il est amoureux de Célimène, une jeune veuve de vingt ans, coquette et mondaine, qui, après lui avoir promis sa oi, continue ? encourager ses autres prétendants.

C’est ainsi qu’Alceste vient d’avor connaissance d’un billet doux écrit par Célimène à Oronte, son pire ennemi ! Il vient d’en faire longuement et violemment reproche à la jeune femme. Nous allons étudier ici un type de scène fréquent au théâtre : le dialogue agonistique, en nous demandant quelles sont ses fonctions dramatiques et sa théâtralité. Nous verrons tout d’abord l’attaque d’Alceste, puis la contreattaque de Célimène et enfin la capitulation d’Alceste.. l). ‘attaque d’Alceste (V. I à 36). Alceste muni du billet à l’avantage ; il s’exclame (v. , 16), accuse (v. 13, 14), confond (vu) bref : il triomphe sans ména ement ni retenue comme à son habitude. Son personnage est complexe ; en effet son ton et ses propos sont violents (v. 8) et révèlent des sentiments contradictoires : sa colère (v. 10), sa satisfaction de confondre Célimène (v. 24) mais aussi sa souffrance d’avoir été trahi. Célimène est en position de défense ; elle est habile et gagne du temps en feignant l’assurance par des propos vagues qui atténuent la gravité de la ituation (v. 15).

Tout cela lui laisse le temps de parcourir le billet et de poser la question du vers 24, qui achève de mettre Alceste hors de lui ; elle est donc en mauvaise posture. Il). La contre-attaque de Célimène (v. 37 à 50). Célimène renverse brutalement la situation en interrompant Alceste et en prenant la posture de la femme outragée ; elle parle sur le ton de la colère (v. 41, 42) et sur un rythme heurté (v. 45) finit par avouer mais sous la forme d’antiphrases très habiles qui laissent ? Alceste le choix de la croire ou non.

Alceste tombe aussitôt dans le piège : le spectateur le voit se radoucir, l’entend parlementer et même supplier en vain ! Il en vient même ? demander (v. 44) ce qu’il récusait catégoriquement (v. 45). III). La capitulation d’Alceste (v. 50 à 72). La capitulation d’Alceste se fait en deux temps : dans un long aparté, il s’interroge et s’indigne (cf. Ponctuation) sur la faiblesse dont il fait preuve ; le spectateur peut alors penser qu’il va se reprendre et refuser les excuses de Célimène. Au contraire, s’adressant à Célimène, il réitère sa demande (v. 65) ; pe PAGF