Commantaire acte
Résumé Arnolphe prétend qu’une femme ne peut être sage et vertueuse qu’autant qu’elle est ignorante et niaise. Aussi, pour avoir une épouse à sa guise, il fait élever sa jeune pupille, Agnès, au fond de sa maison, sous la garde d’un valet et d’une servante aussi niais qu’elle. La jeune Agnès, qui a été élevée dans la plus grossière ignorance, se fatigue bientôt de Pisolement où on la retient.
S’étant mise un jour à la fenêtre, elle aperçoit un beau jeune homme qui la salue ; elle, qui ignore jusqu’aux plus simples convenances, rend le salut qu’on lui fait et se laisse bientôt rendre au bel air et aux belles paroles du jeune Horace. On rit du supplice où tes ettent le pauvre Arnolphe qui finit par ire st ni de son système next page d’éducation. Versification e Public du 17ème siècle est fort attaché à l’Alexandrin.
Certaines pièces de Molière ayant été écrites à l’origine en prose ont dû être réécrite en vers afin de satisfaire le public (l’Avare par exemple). De ce fait, les dialogues de l’École des femmes sont en vers (1779 vers dont 1737 alxandrins) Définition d’une ingénue Candide, Innocente, Inexpérimenté. Rôle d’une jeune fille innocente et naiVe, au théâtre En quoi A Arnolphe fait-il d’Agnès une ingénue ? Arnolphe est un homme qui a une peur maladive de la femme.
De ce fait, Arnolphe garde Agnès dans la bêtise et l’ignorance. Arnolphe, qui bien que se vantant du contraire, a toujours craint d’être cocu. En matière d’éducation il la préfère inculte et incapable de se remettre en question pour la garder soumise et dépendante. V136 « Je la fis élever selon la politique » V138 « pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait » Il informe son ami Chrysalde de son intention de se marier.
Il envisage dépouser sa pupille, Agnès, qu’il a fait élever, dès l’âge de 4 ans, dans un couvent en prenant soin de la priver de toute instruction De nombreux vers montrent qu’Arnolphe a fait d’Agnès une ingenue : /79 « Et celle que j’épouse a toute innocence » V82 « Epouser une sotte est pour n’être point sot » VIOO « En un mot, qu’elle soit d’une ignorance extrême» V102 « De savoir prier Dieu, M’aimer, coudre et filer » V135 «Dans un petit couvent, loin de toute pratique, Je la fis lever selon ma politique ; C’est-à-dire, ordonnant quels soins on emploierait Pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait.
Dieu merci, le succès a suivi mon attente ; Et, grande, je l’ai vue à tel point innocente, Que j’ai béni le ciel d’avoir trouvé mon fait, pour me faire une femme au gré de mon so 2 innocente, Que j’ai béni le ciel d’avoir trouvé mon fait, Pour me faire une femme au gré de mon souhait » Acte l, scène 1 Vers 75-116 : une scène d’exposition I s’agit de la scène d’exposition au cours de laquelle Arnolphe annonce à son ami, Chrysalde, son projet de mariage.
Chrysalde se montre très surpris, vu qu’Arnolphe s’est toujours moqué des maris trompés, et a toujours montré une grande méfiance l’égard du mariage. 1. Le texte met en place l’intrigue de la pièce 2. On distingue le portait d’Agnès et d’Arnolphe Agnès Un premier portrait d’Agnès se dégage : Agnès sera tout sauf une « précieuse », qualifiée de « femme habile terme ici péjoratif, car il sous-entend que son instruction la rendra habile à tromper. Arnolphe se fonde sur une vision péjorative de la femme. Pour lui, elles sont toutes à l’image d’Ève, des pécheresses.
Cette généralisation lui permet de juger que toutes « les femmes » possèdent le pouvoir de tromper les hommes Pour Arnolphe, Agnès remplira donc les obligations traditionnelles de la femme, avec une pratique religieuse, destinée à la maintenir dans la soumission : « prier Dieu Elle se dévouera totalement à son époux (« m’aimer »), avec pour seules activités les tâches ménagères : « coudre et filer ». Arnolphe Chrysalde joue le rôle d’un contradicteur qui permet de 3 Chrysalde joue le rôle d’un contradicteur qui permet de découvrir e caractère d’Arnolphe.
Il ne conçoit la femme que comme une servante ; il ne la considère pas comme une égale avec laquelle on pourrait échanger des idées (vers 109-110). D’autre part il n’accorde aucune confiance aux femmes, puisqu’il n’accepte pas l’idée que Féducation puisse leur être utile à mieux distinguer le bien du mal. Sa peur d’être trompé (ce qu’il nomme un « accident ») est une véritable obsession, qui révèle en fait son mépris pour la femme, considérée comme un être inférieur. Ce que souhaite Arnolphe est une femme soumise. aucun moment l ne parle d’aimer lui-même sa future épouse. Conclusion Ce texte constitue la première apparition du héros, qui fait de lui un personnage antipathique, par son mépris des femmes. Par ses excès, Arnolphe est aussi le contraire de de « Phonnête homme » du XVIIO siècle : un homme mesuré et équilibré. Ce texte crée chez le lecteur un double horizon d’attente. 1. Agnès sera-t-elle aussi «sotte » qu’elle apparaît dans le discours d’Arnolphe ? 2. Arnolphe, qui a tellement peur d’être trompé, parviendra-t-il éviter cela par ce choix d’une femme innocente?