Cc 20 D Cembre 2014 Capelle Fouchet

essay A+

Ml MEE Cécile Alcourt contrôle continu EC 3. 1 enseignante : Mme J. Roca La réforme Capelle-Fouchet : Pinfluence de cette réforme dans l’enseignement secondaire des années 1960/1975. La réforme Capelle-Fouchet mise en œuvre en 1963 établit la création du collège, et conjointement de la carte scolaire. Cette réforme, intervenant dans un contexte historique et sociologique marqué par une évolution de la société allant vers le souci d’une plus grande démocratisation, opère des changements profonds dans l’organisation d la création du collège org succédé en 1975.

Les to neKtÇEge ans un premier tem engendrant des tran t à l’origine de aby, qui lui a réforme ont été nseignement, tructurelles pour absorber une population de plus en plus nombreuse d’élèves, et la nécessité de transformer l’organisation pédagogique, pour gérer l’hétérogénéité née avec l’accueil de populations d’élèves de niveau et d’origine sociale fort différents. Ces deux questions soulevées par la réforme n’ont cessé d’être à l’origine de nombreux remaniements du système scolaire par la suite, et l’on parle aujourd’hui d’une réforme qui s’étend sur une pér10de de trente années.

Nous verrons dans une première partie comment s’est construite l’histoire du collège unique, puis dans un second temps à travers les apports de la sociologie quels ont été les enjeux d’un tel système, enfin, nous verrons en quoi cette réforme de 1963 a posé les bases d’un questionnement toujours contemporain. Jules Ferry rend l’éco l’école obligatoire avec la loi du 28 mars 1882, et avec la loi du 9 aout 1936, Jean Zay prolonge l’obligation scolaire à quatorze ans.

Prolongée à seize ans par la réforme Berthoin en 1959, l’obligation scolalre a suivi un mouvement d’évolutlon de la ociété qui a transformé la structure du système éducatif. La nature de cette prolongation de la scolarité est liée aux principes même de la fondation de l’école de la République définie par Condorcet, que l’on retrouve dans les « Cinq mémoires sur l’instruction publique », selon qui l’instruction est un droit pour tous, et doit correspondre à un devoir pour l’Etat. Ainsi, elle peut permettre de corriger les inégalités naturelles.

Après la première guerre mondiale, les compagnons de l’université nouvelle ont réfléchi à une transformation profonde du système éducatif, pour créer une école unique. Après la guerre en effet, il fallait redonner des éléments producteurs ? la nation, tout en assurant l’accès à l’enseignement à tous, sans condition de fortune. Les différentes classes sociales s’étant côtoyées comme jamais auparavant dans les tranchées, les intellectuels ont pu faire le constat d’une injustice sociale, et ont tenté d’y remédier dans le groupe des compagnons de Funiversité nouvelle, en agissant sur le système scolaire.

Les mouvements d’éducation nouvelle se développent alors, s’appuyant sur les écrits de Rousseau, plaçant l’enfant au centre de la pédagogie, et renant en compte la relation éducative. Comme nous le verrons plus loin, ces théories pédagogiques ont traversé l’histoire des réformes du système éducatif, et sont aujourd’hui encore au cœur des débats portant sur le changement de l’école. Les idées socialist aujourd’hui encore au cœur des débats portant sur le changement de l’école.

Les idées socialistes relatives à l’éducation nouvelle auraient pu voir un débouché à travers le plan Langevin-Wallon qui portera leurs idéaux, mais qui ne fut pas mis en application. Celui-ci, reprenant le principe de justice avec l’égalité des chances devant ‘école, réaffirmait la gratuité et prévoyait une prolongation de la scolarité obligatoire jusqu’à dix-huit ans. Cétait une synthèse de l’école unique pour les structures (avec la création d’un collège unique), et de récole nouvelle pour la pédagogie, s’appuyant sur les recherches en psychologie.

La nouveauté de ce projet portait aussi sur les modalités de l’orientation. On proposait alors d’orienter en fonction des aptitudes, chacun accédant ? la branche scolaire à laquelle ses aptitudes le prédisposaient, cette vision s’opposait à une sélection précoce qui s’effectuait au détriment des enfants de familles pauvres. Il instaurait également la présence de psychologues dans l’école. Le groupe scolaire était conçu comme un lieu d’apprentissage, un lieu démocratique de formation civique. Selon Français Dubet, c’est seulement un demi- siècle plus tard qu’une partie du plan a été réalisée.

Avant la réforme Capelle-Fouchet, renseignement secondaire était divisé en deux cursus distincts, qui, selon une critique marxiste correspondait à « l’école des bourgeois » d’un côté, avec une sélection à l’entrée en 6ème pour pouvoir poursuivre des études supérieures en passant par le lycée et les deux années e propédeutique, et « l’école du peuple » de l’autre, avec un enseignement primaire supérieur débouchant dans le meilleur des cas sur des concours, le des cas sur des concours, les écoles pratiques de commerce et d’industrie, ou le Certificat d’Aptitude Professionnelle, ? travers un éventuel passage en cours complémentaire qui pouvait permettre de reprendre le cursus du lycée. Les deux cursus étaient néanmoins cloisonnés.

La réforme Berthoin en prolongeant la durée de la scolarité obligatoire crée les CEG pour remplacer les cours complémentaires. Cette réforme correspondait à une nécessité économique nationale, ‘augmentation de la production devant faire appel à un plus grand nombre de personnes qualifiées (techniciens notamment), ainsi qu’à un désir de démocratiser l’enseignement. Un cycle d’orientation de deux ans en 6ème et 5ème est alors créé, et les élèves sont répartis en cinq types d’enseignements différents (enseignement général long et court, enseignement technique long et court et enseignement terminal). Cest alors le début d’une mise en système de l’éducation nationale.

La carte scolaire est également créée, pour tenir compte des besoins des populations t des débauchés économiques régionaux dans l’implantation des établissements secondaires. Cette réforme, se rapprochant des projets du plan Langevin Wallon, n’est toutefois pas totale, et un correctif sera apporté avec la réforme Capelle Fouchet, qui créeront les CES le 3 aout 1963. L’apport principal porte sur l’allongement du cycle d’orientation en 4ème et 5ème, précédé d’un cycle d’observation en 6ème et 5ème. LJne autre nouveauté apparait avec la création des postes d’enseignants PEGC, qui vont enseigner aux côtés des professeurs certifiés et agrégés La réforme Capelle-Fouchet, si elle porte sur I PAGF