Conjoncture Mars 2014

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NEWSLETTER mars 2014 NOTE SUR LA SITUATION ECONOMIQUE EN TUNISIE FIN MARS 2014 ET PERSPECTIVES DE REFORMES ECONOMIQUES Les dernières données communiquées par le nouveau gouvernement et par La ECT montrent la gravité de la situation économique et financière en Tunisie.. Sommaire La situation économique en Tunisie Page 1 La sltuation des com publics page 2 or 19 Sni* to View La situation des comptes extérieurs Page 3 La situation économique en Tunisie une situatlon difficile Les dernières données communiquées par le nouveau Gouvernement et par la BCT montrent la gravité de la situation ?conomique et financière en Tunisie.

Le taux de croissance du PIB de 2014 a été révisé à 2,8%. La baisse de Vinvestissement à la fois privé et public a pour résultat un taux d’investissement de 20% seulement chimiques et des industries textiles et cuir est inférieure à son niveau de l’an 2000 et à celui de 2010 comme le montre le graphique suivant. Cette situation pose la question de l’essoufflement du modèle d’industrialisation adopté en Tunisie depuis la loi de 1972 qui a instauré le système off shore qui a créé un tissu industriel à faible valeur ajoutée mais à forte utilisation

La production de l’énergie et celle des d’emploi non qualifié et localisé sur le matériaux de construction sont inférieures littoral, proche des ports d’exportation. à leur niveau de 2010 et celle des industries mécaniques et électriques est proche du niveau de 2010. Indices de production industrielle 2013 Total Industries Energie 2010 Ind. manufacturières diverses 2000 Ind. Matériaux Construction CV Ind. Ag icoles Alimentaires Ind. Mécaniques Electriques Ind- Textile et cuir Ind. chimiques Mines Ce taux est très bas surtout que près de la moitié est allouée à la construction t aux travaux publics.

Il ne reste pas suffisamment de moyens pour les équipements et les outils de production. Cela affaiblira la capacité de production du pays et bloquera le recrutement et l’emploi. Le secteur industriel tunisien a été très touché par la stagnation de la production (Indicel 32) et par la baisse des investissements de 12% depuis 2010 localisée notamment dans l’énergie et les industries textiles. D’ailleurs les concours du système bancaire à féconomie ont ralenti de croissance sur les deux premiers mois de 2014), ce qui illustre la faiblesse de l’investissement.

L’économie tunisienne est-elle destinée à devenir une économie de sewices? Dans ce cas, il faudrait orienter les investissements vers les services à emploi qualifié : les technologies de l’information, la santé, les services commerciaux et financiers dans le cadre d’un rôle régional. Une productivité en régression La productivité globale des facteurs est devenue décroissante (-0,4% en 201 3), cela est le cas depuis 2009 selon Plnstitut d’Economie Quantitative (-0, 3% en 2010 et en 2011) ; La production ne suit plus le rythme de disponibilité des facteurs. Il y a donc un aspillage dans l’utilisation des ressources disponibles.

PAGF lg machines sous utilisées, alors que la demande existe puisque les prix augmentent fortement en Tunisie par an alors que l’inflation mondiale est entre 1 % et 2%). Cette situation exige dabord une action nationale pour une meilleure productivité et une reprise immédiate des investissements par une mobilisation du secteur privé national et étranger pour la réalisation de nouveaux projets et l’extension des projets existants. D’autant plus que plusieurs opportunités existent et peuvent être exploitées moyennant la evée des contraintes administratives et l’assouplissement des procédures.

Il faudra aussi faire appel au capital étranger par un nouveau partenariat public-privé dans le domaine du transport, du stockage et de la logistique (ports, aéroports… ), de l’énergie (gaz, solaire, éolien), de la finance (banques, assurances). L’essentiel est que le taux d’investissement revienne de 20% du PIB , actuellement, à son niveau habituel de 25% soit de 16 à 20 milliards D sachant que les IDE sont actuellement de l’ordre de 2 milliards D par an. II y a donc une marge pour attirer les IDE encore timides.

Mais les résultats du premier trimestre de 2014 montrent que la tendance à la baisse des IDE continue pour toucher les services après les industries. Pour cela, les formalités de change doivent être allégées, la stabilité de la monnaie locale doit être défendue. PAGFd g les grands projets de partenariat public-privé (une partie du secteur public actuel) et privé nationalprivé étranger (immobilier, tourisme, seraices). publics : Une augmentation rapide des dépenses publiques Les dépenses publiques augmentent rapidement suite à l’augmentation de la masse salarlale de par an n moyenne sur 3 ans.

Les dépenses de compensation se sont alourdies passant de 1500 MD en 2010 à 5500 MD en 2013. Par contre, les recettes fiscales augmentent à raison de seulement par an depuis 2010. Cela aggrave le déficit budgétaire et alourdit la dette publique et sa charge annuelle sur le budget. rapidement suite à l’augmentation de la masse salariale de 13% par an en moyenne sur 3 ans. Par ailleurs, les dépenses de compensation se sont alourdies passant de 1500 MD en 2010 à 5500 MD en 2013. Les chiffres de compensation annoncés pour 2014 varient de 7000 MD sans mesures à 6400 MD avec mesures d’ajustement de prix de l’énergie.

Ce dernier chiffre reste supérieur à l’investissement public (5000 MD . Le Gouvernement actuel s’es PAGF s OF lg 800 MD dans le meilleur des cas). 2 MARS 2014 Faiblesse des recettes publiques et l’aggravation du déficit budgétaire : Les recettes fiscales augmentent faiblement à raison de 8,3% par an depuis 2010 en termes courants avec une inflation proche de 6%, les recettes non fiscales hors privatisation (bénéfice des entreprises publiques et redevances pétrolières) diminuent ; ce qui aggrave le déficit budgétaire qui passe de 3% du PIB n 2010 à 6,1% en 2013. Cela alourdit la dette publique qui passe de à 45% en 2013.

Les prévisions pour 2014 sont plus graves puisqu’il est prévu que le déficit public atteigne 9% du PIB et que la dette publique se rapproche de du PIB. Cela en raison de la faible augmentation prévue des recettes fiscales (+5%) en relation avec la faible croissance prévue pour la production. En conclusion, l’année 2014 s’annonce difficile pour le budget de l’Etat qui devra recourir à plus d’emprunts intérieurs et extérieurs dont le recours aux institutions internationales (FMI, 3M, BEI) avec leur onditionnalité et le recours au bilatéral (pays du golfe notamment).

D’autres recours sont pré le système de sécurité sociale était conçu en une période où le nombre de cotisants pour un retraité était supérieur à 5. Situation économique / Tunisie / Mars 2014 Actuellement ce rapport se rapproche de 3. A ce niveau, les cotisations ne couvrent plus les prestations et la réforme du système s’impose. Le déficit actuel des caisses est de 400 MD par an, soit 100 MD de plus chaque année. L’absence de réserves suffisantes, pour la CNRPS actuellement, pose le problème de financement des prestations.

Certains offices et entreprises publiques ont accumulé un déficit élevé : Ce déficit date d’avant 201 0 pour certains d’entre eux (office des céréales, office de l’huile, STIR, Elfouledh, Transtu… ) atteignant un perte cumulée d’environ 1000 MD en 2010, qui a plus que doublé depuis cette date. Par ailleurs, le bénéfice élevé lié au phosphate a disparu. Cette perte cumulée est financée par un recours à l’endettement (garanti par l’Etat). Nombre de cotisants par retraité 6 Cotisants L’augmentation des taux d’intérêt a rave ce sen,’ice mais le principa